Comme je le disais en commentaire de ce billet, l'arrivée de matériels comme le Caesar ou le Tigre semblent acquis pour début 2009 ou l'été 20009 au plus tard. Une plus value non négligeable qui va sans doute s'ajouter et non remplacer: des Caesar mobiles avec une allonge d'une quarantaine de kilomètres de vallée à vallée ne remplacent pas des mortiers fixes souvent de 120 mm des FOB ou des mortiers de 81 plus mobiles en patrouilles. Le Tigre n'a pas de capacité logistique de transport, de MEDEVAC ou de RESCO comme les Caracal présents. Appui-feu de précision autour du canon de 20 mm et des roquettes, capacité renseignement seront des apports non négligeables pour le contingent français mais aussi pour la Coalition.
Le RC-C Kaboul étant petit à petit pris en charge par les forces de sécurité afghanes, un élargissement de la zone de responsabilité française à l'Est de la capitale n'est pas à exclure. A la lecture d'une carte, on s'aperçoit que très vite on arrive près des zones frontières avec le Pakistan. Des gros bataillons de taliban (du Droit commun, des pachtounes, des seigneurs de guerre, du terrorisme internationale,etc.) venant des zones tribales peuvent faire des incursions et rentrer s'abriter au Pakistan. Les effectifs au sol nécessaires ne sont plus du tout de la même échelle pour tenir une frontière. Les FOB, pour ne pas être attaquer de front (exemples de certains postes tenus par des Américains) doivent avoir un effectif conséquent et dissuasif.
Sans aucun doute, ces considérations ont été pris en compte par les plus hautes autorités. Ici, il est question de comprendre que le renforcement des capacités et donc les conséquences qui en découlent doivent être intégrées par une large partie de la société.
Enfin, pour la brève de l'Express que cite Olivier Kempf (introuvable apparemment sur Internet) en voici de très larges extraits à l'attention de tous ceux qui ne peuvent en prendre connaissance:
Les indiscrets de l'Express du jeudi 4 décembre
Les Opex en revue
Les Opex en revue
"Le ministre de la Défense passe actuellement en revue la totalité [...] des OPEX [...]. L'objectif est de réévaluer avec précision les besoins opérationnels, afin de réduire la voilure de certaines opex dont le coût ne cesse d'augmenter (on devrait atteindre le milliard d'euros cette année). La participation à la FINUL II, au Liban, pourrait ainsi décroître progressivement, à l'instar du retrait déjà amorcé en Côte d'Ivoire."
ALORS, A QUAND UN NOUVEAU LYNCHAGE NUMERIQUE ORGANISE POUR " SORTIR DE LEUR BOITE DES GENS " QUI AURAIENT BESOIN D UNE BONNE LECON PARCE QU'AYANT DÉPLUT A CE GROS CONNARD DE SI PEU PRESIDENT , MEUH ?
RépondreSupprimerhttp://embruns.net/ aka- Merci de votre commentaire. -Il a été bien enregistré et sera publié prochainement après validation.
Soutenir l'envoi de militaires ne consiste pas à approuver l'action gouvernementale. Le principe des efforts prônés est de permettre avant tout un départ rapide des forces (un sursaut salutaire). Le problème de la situation actuelle est que les conditions ne permettent plus un départ précipité. Il faut donc en rétablir d’autres plus favorables.
RépondreSupprimerLa question principale du soutien à une décision du Premier Ministre d'envoyer des forces vient avant le début d'une opération (plus de réalisme que d’idéalisme est parfois nécessaire). Sans doute, au mieux vous en auriez rien à faire si je vous dis qu'à l'époque j'étais pour ou contre et au pire vous ne me croyez pas si je vous disais que j'étais contre, donc…
Hélas aujourd’hui on y est ! Je mets « on » car les forces militaires sont une partie de la nous. L'armée est trop souvent entre l'enclume de la vision de la société et le marteau d’une certaine partie du gouvernement. Ainsi les soutenir lors des moments ingrats de servitudes, peut être nécessaire à mon sens.
Si vous suivez cher Anonyme mes écrits vous verrez facilement que je ne soutiens en rien la présence à long terme de troupes en Afghanistan puisque c'est de cela qu'il s'agit peut être. Et si vous suivez même un peu plus, j'ai du émettre assez de critiques surtout négatives à l’encontre de l'action gouvernementale pour ne certainement pas être classé dans la case que vous m’attribuer les « moutons pro-présidents ».