Les choses ont-elles tant changé depuis 250 ans et les régiments étrangers au service d'une Nation ?
Par le duc Étienne-François de Choiseul, secrétaire d'État aux Affaires Étrangères puis secrétaire d'État à la Guerre et à la Marine de Louis XV.
Le soldat étranger vaut trois soldats à lui seul: un enlevé à l’ennemi, un gagné pour l’armée française, un Français épargné qui peut réserver ses forces à un avenir productif.
Par le duc Étienne-François de Choiseul, secrétaire d'État aux Affaires Étrangères puis secrétaire d'État à la Guerre et à la Marine de Louis XV.
Belle citation et vive la Légion. Néanmoins, sous Louis XV, nous avons perdu la guerre de 7 ans (Une guerre mondiale) et notre empire colonial. Une conséquence de la présence de régiments étrangers dans l'armée royale ? Peut-être. Qu'en penses-tu ?
RépondreSupprimerLe passage estival par Aubagne permet de revenir avec quelques citations...
RépondreSupprimerLes explications des défaites peuvent se faire à plusieurs niveaux (je me réfère en partie à des travaux d'Hervé Drévillon). Pour moi, l'absence d'unité est plus souvent un tort qu'un avantage.
Au plus haut niveau, l'alliance stratégique franco-autrichienne était bancale (trop neuve et mal accommodée diplomatiquement).
A un niveau moins élevé, le commandement a failli, n'arrivant jamais à saisir les manœuvres de l'ennemi, à les prévenir, à employer la supériorité numérique: des officiers sans talent (un prince de Soubise, commandant certainement pas choisi pour ses capacités mais plus comme favori de Mme de Pompadour).
La défaite est toujours la désédimentation d'un ensemble et cela jusqu'au niveau tactique, celui de la cohérence finale des plus petits ensembles.
Le récent renversement d'alliance où l'on combat avec ces anciens adversaires et contre ces anciens amis ne doit pas faciliter l'ardeur du combattant de base.
De même, la présence de ces régiments étrangers à la réputation sulfureuse à qui l'on accorde plus pour obtenir la tranquillité n'est pas du meilleur effet pour parvenir à cette volonté commune, condition nécessaire mais pas suffisante d'efficacité.
Le problème des coalitions disparates au cours des temps en somme...