Quelles sont nos impressions quand la violence de la guerre et ses représentations s'insèrent dans notre cadre habituel de vie ? Voilà en résumé l'expérience proposée par l'exposition photographique qui se déroule à la Monnaie de Paris jusqu'au 17 avril.
Le visiteur est amené à cheminer à travers un parcours de photos présentant la violence urbaine parisienne à travers l'histoire contemporaine avant d'être confronté à la dramatique hypothèse de la guerre possible en plein Paris.
La première partie de l'exposition permet de redécouvrir les clichés célèbres des irruptions parisiennes les plus violentes de ces dernières années (Libération, guerre d'Algérie, mai 68, vague d'attentats des années 80, émeutes des banlieues en 2005, anti-CPE, etc.).
La deuxième partie est celle présentant les clichés du rapporteur de guerre (comme il se définit lui-même) Patrice Chauvel projetés sur les monuments parisiens. Les soldats, les chars et les ruines du Liban, de la Tchétchénie ou de l'Afghanistan se retrouvent près de chez nous.
De la Tour Montparnasse qui explose, à l'esplanade du Trocadéro théâtre d'un combat de blindés en passant par les quais de Seine décor d'une patrouille de Marines américains, les montages se succèdent en donnant la désagréable impression du possible. C'est à voir.
Plus d'informations dans le dossier de presse.
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