Je vous ai vu plus d'une dizaine de fois haranguer les foules en colloque, parlé en tête à tête deux fois et bien que je n'étais qu'un lointain sous-fifre vous avez pris le temps de me répondre personnellement (de manière manuscrite et non laconique) à "une fiche" que j'avais rédigé à votre intention, certainement sur une quelconque question ayant trait à l'Afghanistan.
J'avais alors du même coup subi à la fois un de vos coups de gueule mémorables pour la vitesse de transmission de l'information digne de l'époque des pigeons voyageurs, mais aussi pu me rendre compte de l'intérêt et de l'attention que vous portiez à vos subordonnés et à ceux qui travaillez avec vous. Un chef, un vrai vous-dis-je.
Vous aviez la légitimité du vrai combattant, et doté de votre "bon sens" paysan qui nous manque tant, vous avez entrepris de mettre en place en deux années à la tête du Commandement des Forces Terrestres une véritable révolution des mentalités. C'est à la guerre maintenant que le soldat français se préparait et il fallait lui en donner les moyens.
Par vos précieux conseils aux petits jeunes et vos colères justifiés, votre patient travail à faire bouger d'un coup de pied au c*l l'enkylosement de certaines structures et l'énergie permanente que vous déployez malgré la maladie, vous avez réellement beaucoup apporté aux armées de la France. Mes respects mon général!
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire
Pour faciliter les réponses et le suivi, merci d'utiliser, au moins, un pseudo récurrent.