Après une précédente agitation lors de la parution des premières photographies du système FELIN en Afghanistan, l'attention à ce sujet est un peu retombée.
J'avais écrit à l'époque quelques remarques, en particulier sur la modularité du système et sur la discrétion qui entourait son premier déploiement en opérations (attitude dommageable, à mon avis, dans le cadre d'une non-campagne d'influence opérationnels-industriels). Car en étant les premiers à le déployer, la France pouvait se réjouir.
En furetant ici ou là (rassurez-vous seulement sur des sources ouvertes librement disponibles sur Internet), j'ai trouvé une photo pas inintéressante. Elle montre le système FELIN du fantassin français opéré le 15 janvier, sans doute par le 1er RI (régiment d'Infanterie), dans le district de Surobi au Nord-Est de la capitale Kaboul.
Le petit détail marquant est l'utilisation de l'imposante lunette optronique qui équipe le FAMAS félinisé, technologie qui décuple les capacités d'observation jour/nuit et d'agression (en particulier avec un taux de tirs au but au-delà des 300 mètres apparemment supérieur à la version précédente du FAMAS).
Le militaire équipé de cette lunette est ici en mission de surveillance d'une base avancée située dans la tristement célèbre vallée d'Uzbeen. N'ayant pas pour cette mission à crapahuter sur les hauteurs, il s'est muni de cette lunette, qui alourdit un fantassin déjà bien chargé (cf. étude de l'IFRI sur cette question).
Encore une illustration de la modularité possible des différentes versions du FELIN : selon les missions, des équipements sont pris ou non par les opérationnels. Encore une illustration que ce mandat du Battle Group Picardie est un banc de test poussé de l'utilisation d'un nouveau système en opérations. Affaire à suivre...
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