Je sors de ma grotte pour vous signaler la parution, comme annoncée, d'une étude réalisée pour le compte de l'IRSEM sur "la formation des armées étrangères" (laboratoire n°9).
Elle a été menée conjointement par Georges-Henri BRICET des VALLONS, docteur en sciences politiques et spécialiste des questions relatives à la privatisation de la guerre, Nicolas MAZZUCCHI, géoéconomiste et créateur de Polemos consulting, et moi-même.
Si vous souhaitez de plus amples renseignements ou transmettre des remarques, vous pouvez nous contacter (via florentdesaintvictor[@]gmail[.]com). Nous nous ferons un plaisir de vous répondre.
Entraîner, conseiller, assister... Cœur de la diplomatie militaire des grandes puissances, le métier du conseil aux armées étrangères a connu en l’espace d’un demi-siècle nombre de transformations, tant dans ses modalités techniques que dans les stratégies politiques qui l’ordonnent. Jadis prérogative des seules armées d’État, ces missions sont désormais largement sous-traitées dans le monde anglo-saxon à des entreprises privées. Cette étude trace un arc historique permettant de circonscrire les évolutions structurelles qui pèsent sur la définition et la mise en pratique de ces politiques de formation des armées étrangères, tire des enseignements généraux de chaque conflit majeur (Corée, Indochine, Vietnam, Balkans, Afghanistan) et met en perspective les débats doctrinaux dont ces politiques font aujourd’hui l’objet. Au-delà de ses développements purement techniques, cette étude pose surtout la question de l’influence par les normes militaires. Il s’agit de comprendre comment l’objectif d’«appropriation» des compétences par l’armée de l’État assisté s’articule dans le programme de formation avec la stratégie d’influence poursuivie par l’État assistant qui le met en œuvre.
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