Ainsi, des rumeurs, compréhensibles non sans panache, sur des menaces de démission d'un ministre et de certains chefs d'état-major fuitent dans la presse (sont quasi confirmées par d'autres titres) mais ne sont toujours pas démenties publiquement 24 heures après, gagnant en crédibilité dans un monde où un simple coup de téléphone permet de diffuser prestement un communiqué de démenti. Qu'elles soient réellement envisagées (ce qui semble être le cas pour certains hauts responsables militaires) ou juste montées en épingle, elle ne sont pas réjouissantes.
Des PDGs des grands groupes, sur le coup plus unis que lorsqu'il s'agit de faire marcher "l'équipe de France" à l'export en présentant un seul compétiteur sur certains contrats, réclament, sans trop se regarder le nombril sur leurs responsabilités [avouons-le, tous les équipements et services récemment fournis ne sont pas forcément des réussites économiques, non sans torts partagés], à se faire recevoir par le Président pour plaider la survie d'un pan stratégique de l'industrie française.