Selon tous ceux qui l'ont croisé durant toute sa carrière, un chef s'en va
donc. Un vrai. Humain, très humain et franc. Pas forcément adepte de la starification dans laquelle certains l'ont un peu rangé durant ces derniers jours.
Merci donc pour ce que vous avez
fait, mon Général.
Et maintenant, cela continue... Quoiqu’il arrive, cela continuera. Et c’est
tant mieux, car il le faut. Tout d’abord, bien du courage au suivant, et à tous ceux qui
restent vigilants, pour nous, sur les murailles de la cité.
MAJ 1 : il s'agit donc du général François Lecointre, personnalité d'action (il aimait d'ailleurs qu'à force, on ne le résume pas seulement à sa charge à la baïonnette à Verbanja en 1995...) et de réflexion (participant actif à la revue Inflexions), au caractère et à l'ambition plutôt différents de son prédécesseur. Bon courage à lui. Les défis politiques (qu'il connaît) et militaires restent globalement inchangés.
MAJ 1 : il s'agit donc du général François Lecointre, personnalité d'action (il aimait d'ailleurs qu'à force, on ne le résume pas seulement à sa charge à la baïonnette à Verbanja en 1995...) et de réflexion (participant actif à la revue Inflexions), au caractère et à l'ambition plutôt différents de son prédécesseur. Bon courage à lui. Les défis politiques (qu'il connaît) et militaires restent globalement inchangés.
Ensuite, simplement pour rappeler qu'au-delà des questions de forme, il y a
aussi aujourd’hui une vraie question de fond. Elle dépasse d'ailleurs toutes
les autres.
Elle dépasse la question des relations civilo-militaires, eux mêmes en dessous des enjeux très immédiats, notamment du maintien de la cohésion interne des armées, qui n'a jusqu’à présent pas à rougir du maintien de ses valeurs de saine cohésion. Ces relations civilo-militaires ne sont pas uniquement des interactions entre pôles mouvants, théorisables (doctrine Georgelin et j'en passe) et enfermables dans des décrets, mais bien avant tout des affaires
éminemment humaines, reposant en partie, mais en partie seulement, sur le poids
de certaines habitudes. Elles peuvent donc être décortiquées, mais restent aussi en partie dans le brouillard.
Sur le fond, quand certains auront compris que la question n'est pas plus ou moins de
budget pour la Défense et les armées, mais bien l'adéquation entre missions-moyens.
En conséquence, il est fort possible de baisser le budget de la Défense, si et
seulement si les missions baissent. Et que cette baisse, ce choix fait (et la quadrature du cercle actuel oblige à faire de tels choix), est assumée. Et évidemment expliquée.