Après une première partie consacrée au chemin parcouru et celui qui reste encore à parcourir pour la stratégie d’innovation du ministère des Armées, ainsi que la présentation de premières innovations, à la fois sur le plan technologique et sur le pourquoi et comment de leur émergence (notamment dans le domaine de l'Intelligence artificielle et du commandement, que pourra compléter ce compte-rendu), suite et fin de ce rapide passage en revue de ce premier Forum.
4/ Les innovateurs innovant sur leur "temps gris".
4/ Les innovateurs innovant sur leur "temps gris".
Le développement de l’outil d’analyse de vols TacView a été réalisé sur le "temps gris" (mi-boulot, mi-vie perso) d'un pilote de Rafale de l’armée de l’Air (au passage, joli patch Tiger ! Tiger !), aujourd’hui affecté au CEAM de Mont-de-Marsan. Gamer dans l’âme depuis de nombreuses années, un retour à ses amours de jeunesse sur simulateur lui a fait prendre conscience du potentiel de certains logiciels en développement libre pour le debriefing des missions en opérations ou en entraînement, en live ou en simulateur.
2 appareils Rafale "bleus" (amis) lors d'une mission d'interception dans le centre de la France.
Avec l’aide d’un codeur basé au Canada, il développe plusieurs fonctionnalités (intégration de l’aéronavale, point de vue des contrôleurs aériens, trajectoires de missiles, etc.) pour pouvoir intégrer le plus possible des cas proches de la réalité, et rendre l’outil le plus complet possible pour débriefer au mieux les missions. Le développement de cet outil ultra simple se fait en boucle ultra courte (en direct live via téléphone… si, si, véridique) pour un meilleur rendu de la restitution des trajectoires en 3D, le calage vidéo/voix, le partage des situations ami/ennemi, etc.
Avec des formats simples pour le logiciel, ne nécessitant pas des machines super performantes et des réseaux externes ultra-protégés, chaque base aérienne et unité peut facilement disposer de cet appui, une fois les données recueillies post-vols, et intégrer dans le logiciel en 3D. Un travail de 9 mois de développement seulement permet d'atteindre un rendu plus complet que les systèmes utilisés aujourd’hui lors des exercices Red Flag aux USA ou TLP en Espagne. Il intéresse donc plusieurs forces aériennes (États-Unis, Turquie, etc.), tant l'approche décentralisée et collaboratrice (depuis les bases de chacun, en simultanée ou non), notamment pour les exercices majeurs (type Volfa), est intéressante.
Et tout cela pour un coût extrêmement modique, qui se fait étrangler n’importe quel industriel proposant une solution approchante (alors qu’un programme relativement similaire est en passe d'être lancé d’ici quelques années…). Surtout que la question de la propriété intellectuelle est relativement simple (architecture ouverture oblige), avec uniquement la protection sur certains modules ajoutés à l’adaptation de cet outil Commercial Off The Shelf (COTS).
2 appareils Rafale "bleus" (amis) lors d'une mission d'interception dans le centre de la France.
Avec l’aide d’un codeur basé au Canada, il développe plusieurs fonctionnalités (intégration de l’aéronavale, point de vue des contrôleurs aériens, trajectoires de missiles, etc.) pour pouvoir intégrer le plus possible des cas proches de la réalité, et rendre l’outil le plus complet possible pour débriefer au mieux les missions. Le développement de cet outil ultra simple se fait en boucle ultra courte (en direct live via téléphone… si, si, véridique) pour un meilleur rendu de la restitution des trajectoires en 3D, le calage vidéo/voix, le partage des situations ami/ennemi, etc.
Avec des formats simples pour le logiciel, ne nécessitant pas des machines super performantes et des réseaux externes ultra-protégés, chaque base aérienne et unité peut facilement disposer de cet appui, une fois les données recueillies post-vols, et intégrer dans le logiciel en 3D. Un travail de 9 mois de développement seulement permet d'atteindre un rendu plus complet que les systèmes utilisés aujourd’hui lors des exercices Red Flag aux USA ou TLP en Espagne. Il intéresse donc plusieurs forces aériennes (États-Unis, Turquie, etc.), tant l'approche décentralisée et collaboratrice (depuis les bases de chacun, en simultanée ou non), notamment pour les exercices majeurs (type Volfa), est intéressante.
Et tout cela pour un coût extrêmement modique, qui se fait étrangler n’importe quel industriel proposant une solution approchante (alors qu’un programme relativement similaire est en passe d'être lancé d’ici quelques années…). Surtout que la question de la propriété intellectuelle est relativement simple (architecture ouverture oblige), avec uniquement la protection sur certains modules ajoutés à l’adaptation de cet outil Commercial Off The Shelf (COTS).