Plusieurs versions de rapports d’enquête sont rédigées, et certaines sont en partie publiées : une première en mai 2018, et plus récemment début juin 2019, après une réouverture de l’enquête centrée sur les responsabilités, les récompenses et les sanctions nécessaires. Ces rapports sont publiés sans les sources primaires malheureusement (photos, entretiens, transcrits radios, annexes, etc.), contrairement à d’autres rapports similaires réalisés précédemment. Ils sont en grande partie "redacted", c’est-à-dire en cachant les informations les plus sensibles. Ils n’en sont pas moins intéressants, notamment pour tout ce qui concerne l’intervention des militaires français, venus au secours de cette patrouille prise sous le feu.
Pour mener ce travail, les enquêteurs ont menés une série d’entretiens qui les ont conduits notamment dans des implantations françaises de la zone : Niamey (Niger), N’Djamena (Tchad) ou Ouagadougou (Burkina Faso). Parmi les 143 témoins et acteurs interrogés, il est indiqué que les enquêteurs ont interrogé ou reçu les témoignages de pilotes de Mirage 2000, du JFAC (structure de commandement et de conduite des opérations aériennes de la zone, basée à Lyon-Mont-Verdun) et d’autres acteurs français non précisés. Plongée dans les lignes qui suivent dans une masse d’acronymes et de terminologie militaire (pas loin de 10 pages de glossaire pour 176 pages de rapport) pour tenter d’éclaircir le volet français. Notons que les horaires sont donnés en heure locale au Niger (GMT +1).
Cadre général : Ordre, contre-ordre, (tragique) désordre
Pour fixer le cadre, des éléments de l’Operational Detachment-Alpha 3212 du 2nd Battalion, 3d Special Forces Group compose, avec quelques renforts, la Team Ouallam (Ouallam étant le lieu où ils sont basés). Une patrouille formée avec leurs partenaires nigériens (qu’ils s’emploient à former, conseiller et accompagner sur le terrain) appuie une opération de contre-terrorisme contre un chef ennemi (lié à l’État islamique dans le Grand Sahara). L’effort principal devait être mené par une autre unité nigéro-américaine de forces spéciales (dite Team Arlit). Une succession d’événements fait que la mission est modifiée (les hélicoptères Super Huey de la Team Arlit devant rebrousser chemin), et la Team Ouallam est désignée comme l’unité menante de la mission qui se déroule vers Tiloa (Sud du Niger).
Entre les différents niveaux de commandement (AOB Niger - Advanced Operations Base à Niamey, Niger, SOCCE - LCB ou Special Operations Command and Control Element à N’Djamena, Tchad et SOCFWD-NWA - Special Operations Command Forward - North and West Africa, basé à Baumholder, Allemagne), le partage des informations sur cette réorientation est loin d’être optimal (un des grands pans de l’enquête). SOCCE-LCB, qui jouera un rôle ensuite, est le point focal pour la coordination et la synchronisation des opérations américaines conventionnelles et spéciales sur place. Pour sa part, une AOB est un élément léger qui sert de base pour le soutien et les communications.
Si un campement abandonné (objectif North) est bien trouvé le 3 octobre, le chef recherché s’est envolé. Les moyens ISR de renseignement - des drones non armées, ils ne seront armés que plus tard dans la zone - ne sont pas capables alors de le relocaliser. La Team Ouallam décide alors de regagner son camp de base le matin du 4. Le retour se fait sans couverture de drones, l’Intelligence, Surveillance, and Reconnaissance Tactical Controller (ITC) ré-orientant à partir de 08H15 le drone vers une possible piste du chef recherché. Pour que leurs partenaires nigériens prennent leur repas et recomplétent leurs stocks d’eau, la patrouille s’arrête dans un premier village. Faute d’eau disponible, ils poussent jusqu’au village de Tongo Tongo, qui lui disposerait d’un puits. Village qu’ils quittent à 11h30 après avoir discuté avec les autorités locales (lors d’un KLE ou Key Leader Engagement).
La patrouille combinée, composée de 8 véhicules type 4x4 non blindés, est prise à partie à quelques centaines de mètres du village vers 11h40 par une force ennemie, supérieure en nombre, puisqu’elle se révèlera être composée de 50 à 75 combattants, selon les enregistrements des drones. C’est alors le premier engagement de cet élément depuis leur arrivée dans la zone le mois d’avant.
Les interminables premières heures, seuls
11H30 : départ du village en convoi.
11H40 : premiers coups de feu. La Team Ouallam transmet à la radio "Troops in Contact" (TIC) sur un réseau surveillé par l’AOB, SOCCE et SOCFWD-NWA. Ils fournissent alors leurs coordonnées GPS.
11H40 - 13H00 : après avoir tenté plusieurs fois de manœuvrer, contre-attaquer, fixer et déborder leurs adversaires, le convoi est coupé en plusieurs éléments. Une partie réembarque pour trouver une position plus favorable, avant d’être bloqué par le terrain boueux et à nouveau prise à partie par des adversaires présentées comme "nombreux, organisés, disciplinés, et lourdement armés".
12H33 : pensant être submergés et ne pas pouvoir gérer par eux-mêmes, l’unité recontacte alors pour la première fois (53 minutes après le premier tir) leur hiérarchie, et demande une assistance. Le rapport note alors que "Communication between the team on the ground and U.S. forces at different commands became increasingly confused and disjointed".
Il est fait écho par certaines sources, de presse, de l’envoi du signal "Broken Arrow", qui conduit, en cas de situation critique, et avant d’être submergé, à se préparer aux derniers combats, et à détruire une partie de ses équipements radios pour ne pas qu'ils tombent aux mains de l’adversaire (ce qui a pu compromettre les communications sol-air, comme nous le verrons plus tard).
13H00 : la partie du convoi encore en vie rejoint la position dite Alamo, formant ce qu’il pense être un dernier carré de défense. Le chef du détachement communiquera alors à plusieurs reprises à l’AOB une demande d’évacuation sanitaire (9-Line MEDEVAC Request) et l’état de son équipe. Le 9-Line est un message normé OTAN qui permet de transmettre les 9 informations nécessaires à l’évacuation d’un blessé : localisation, nombre de blessés, états, mesures d’identification au sol, etc.
13H00 - 15H54 : les survivants tiennent cette position défensive d’Alamo.
13H09 : un 1er drone américain, non armée, en mission ailleurs, est réorienté et commence à survoler le lieu des combats.
L’opérateur du drone peut à distance établir une communication avec l’équipe au sol. A partir de ce moment-là, une conversation sous forme de tchat dit "Microsoft Internet Relay Chat" (“mIRC chat”) réunit les opérateurs des moyens ISR, l’AOB et les autres postes de commandement.
13H11 : un 2nd drone, qui a décollé de Niamey suite à l’annonce du TIC, orbite au-dessus de la zone.
La cavalerie (française) arrive
+/- 12H33 : l’opération Barkhane est prévenue de la demande d’assistance (13H00 selon certaines sources françaises, soit plus d’une heure après le début de l’accrochage). L’alerte est passée par SOCCE qui dispose d’un officier de liaison co-localisé au sein de la TF Barkhane à N’Djamena.
+/- 13H08 : 2 Mirage, un 2000D (selon les images des drones fournies) et un 2000C, d’alerte à Niamey, décollent en direction du lieu des combats situés à 110 miles (soit environ 30 minutes après l’alerte).
Peu de temps avant, et premier élément ami sur la zone, un hélicoptère Gazelle nigérien (qui avait décollé à 12H53) arrive. Il se met en retrait à une vingtaine de kilomètres du lieu d’affrontement, en force de réaction rapide, à la demande des Mirage français qui souhaitent ainsi faciliter la déconfliction de l’espace aérien (gérer les espaces d’évolution de chacun).
13H20 : 1er show of force réalisé (soir 12 minutes après le décollage et 47 minutes après la notification), un passage à basse altitude et haute vitesse pour effrayer les adversaires, comme un avertissement avant d’éventuels tirs. Il est réalisé avant d’avoir pu établir une quelconque communication avec le sol.
13H25 : 2nd show of force réalisé.
La Team Ouallam tente de communiquer avec les appareils français ("callsign redacted") pour demander du soutien aérien (close-air support), mais, et sans que cela soit explicité pourquoi, "they were unable to establish communications", conclut laconiquement le rapport. Cette impossibilité de communiquer empêche les pilotes français d’assurer "une identification positive" et de déterminer la position précise des survivants, ce qui, selon les règles d’engagement en vigueur pour les militaires français, empêche de délivrer de l’armement en étant certain de ne pas toucher les forces amies. Et pourtant comme le soulignera le chef d’état-major américain, le général Dunford, les Mirage comme les autres appareils avaient l’autorisation de conduire des frappes en soutien de forces américaines.
13h30 : la demande d’évacuation sanitaire est alors considérée comme pleinement formulée.
13H35 : une autre plateforme ISR est en vol au-dessus de la position Alamo, et, pour le coup, établit la communication avec les 2 Mirage en vol.
Il faut imaginer durant ce laps de temps, particulièrement long, les échanges radios (avec latence pour les échanges montants-descendants), et sans doute via des relais intermédiaires, entre les opérateurs des drones américains et les pilotes français pour tenter d’identifier formellement les positions (coordonnées, à la vue, etc.). Une éternité pour les pilotes et co-pilotes qui tournent au-dessus de la zone, et qui doivent gérer sans nul doute une certaine frustration de ne pouvoir plus agir.
Les hélicoptères rentrent dans la danse tragique
14H44 : les hélicoptères en charge de l’évacuation sanitaire décollent de Gao (Mali), soit 1H environ après la demande d’évacuation.
Il s’agit de 2 modules EVASAN composés d’hélicoptères de transport (type Puma ou Couguar) qui emportent en plus du pilote, co-pilote et mécanicien de bord, une équipe médicale composée d’un docteur et d’un infirmier, et d’une équipe de protection (fournie généralement par le groupement de commandos de montagne - GCM) pour sécuriser la zone de poser, parfois avec un hélicoptère d'attaque (type Tigre). Selon certaines sources de presse (non confirmées par le rapport), ces hélicoptères embarquent également quelques éléments américains (Green Berets).
14H58 : 3ème show of force, cette fois-ci au-dessus de la position Alamo, enfin bien identifié. L’ennemi rompt "rapidement" le contact, de peur sans doute que la prochaine action soit une frappe, et quitte la zone, selon les images des drones.
15H19 : 4ème et dernier show of force.
Si 4 shows of force seront réalisés, les membres de la Team Ouallam se souviennent de 2 à 3 passages, notamment les derniers qui seront plus proches de leur position, alors que les premiers ont lieu au-dessus des positions de l’accrochage initial, déjà quittées.
15H54 : l’équipe entend la présence d’hélicoptères français, qui ne semble pas voir la patrouille, ce qui conduit des éléments de l’équipe à sortir des couverts, où ils étaient, pour se faire identifier.
Les premiers briefings du Pentagone révèlent la présence d’hélicoptères d’attaque Tigre "in the vicinity" à ce moment-là (qui seront complètement absents des rapports finaux). Le fait qu’ils soient peut-être fournis par les forces spéciales (qui en disposent alors) pourrait expliquer pourquoi ils ont ensuite disparus des rapports (seuls les moyens conventionnels français restants mentionnés).
Faute de moyens de communication adéquats avec l’équipe au sol, les hélicoptères cherchent pendant 40 minutes à identifier formellement la position Alamo.
+/- 16H30 : les hélicoptères français en charge de l’évacuation sont dans la zone.
Pendant ce temps-là, pour se faire repérer et identifier positivement, un militaire américain sort des bosquets où il est caché et agite le drapeau américain qu’il porte, "traditionnellement" roulé sur son gilet de combat.
Sortir de l'enfer...
+/- 16H30 : un convoi nigérien présent depuis quelques temps (mais attendant des consignes) et ayant lui aussi répondu à l’appel à l’aide, arrive dans la zone. Selon une version non décrite dans le rapport, un Tigre aurait alors procédé à des tirs de semonce pour écarter deux hommes qui se trouvaient en lisière d’arbres, les Forces armées Nigériennes (FAN) tirent à leur tour contre des hommes au sol avec leurs armes lourdes (DShK). L’échange dure 48 secondes, avant qu’il ne soit arrêté après une identification des survivants en face. Aucun nouveau blessé n’est signalé. Les FAN déjà au sol permettront ensuite de sécuriser la zone de poser.
16H55 : les hélicoptères de transport français se posent non loin de la position Alamo. Sans être très explicite, le rapport note que "Task Force BARKHANE’s ability to effect a landing on an uncertain landing zone was based on their standard […] package", laissant beaucoup de blancs et de questions sur ces procédures (et leurs inconvénients/avantages) à se poser dans des zones non sécurisées.
Les équipes de protection (au nombre "redacted") opèrent avec les FAN du convoi de secours. Pendant qu’un périmètre de sécurité est formé et la zone reconnue, les hélicoptères redécollent, pour ne pas rester au sol, vulnérables. Le commandant français s’entretient alors avec les membres de l'équipe pour évaluer la situation, et les forces françaises s’occupent des blessés, et les conditionnent pour leur évacuation.
Les membres de l'équipe OUALLAM discutent d'un plan pour revenir en arrière et conduire des recherches des militaires manquants, après avoir échangé des stocks de munitions avec les militaires français. Néanmoins, les militaires français indiquent qu’ils ne sont là que pour évacuer le personnel et qu'ils ne resteraient pas au sol. Le chef d’équipe américain estime donc qu’avec 4 membres valides, il est mal équipé pour rester sur le terrain.
18H53 : les Mirage quittent la zone après 5H30 de présence, et plusieurs ravitaillements en vol.
Avant que le plan ne change : "Une nouvelle information vient bousculer les plans : la balise de détresse de Bony a été repérée à quelques kilomètres de la zone d’embuscade. Les chefs prennent la décision que notre groupe de forces spéciales franco-américaines doit retourner sur le lieu du dernier relevé de la balise pour tenter de retrouver le mécano avant le lever du jour. Matthew accompagnera Guillaume pour mener les recherches. À minuit, les hélicos sont partis se ravitailler. Nous avons trois heures devant nous avant leur retour. Nous partons en chasse d’un endroit où nous reposer avant le départ. […] Quelques heures plus tard, après avoir avalé en vitesse un en-cas de rations de combat américaines (bien moins bonnes que nos rations françaises), nous sommes prêts à partir".
L’opération au sol peut enfin être lancée : "Les hélicos nous emmènent au-dessus de la zone d’action, un endroit censé être parsemé de végétation rase et d’arbustes formant des petits bosquets. Je me tiens debout, à la portière de notre oiseau de fer. Une fois arrivé sur place, le spectacle que nous découvrons est saisissant : des kilomètres de flammes ravagent le paysage telle une mer de feu. L’incendie a été provoqué par les balles brûlantes des terroristes ou les tirs du Tigre. […] Nous observons le sol avec nos lunettes de vision nocturne à la recherche de Bony. Les hélicoptères tournent en cercle, en gardant un oeil les uns sur les autres pour éviter une collision. Après avoir aperçu quelques « rats bleus » – des illusions d’optique, dans notre jargon –, les hélicos se posent près du dernier endroit où la balise du mécano a émis un signal. Ce sont alors de larges taillis qu’il nous faut fouiller méticuleusement, sans savoir si nous cherchons un homme blessé ou mort".
Mais rien : "Après plusieurs heures infructueuses, le chef des opérations décide de la fin de l’investigation pour cette zone. Il faut nous regrouper, nous organiser, puis relancer les recherches dans d’autres secteurs. Plutôt que de retourner à la petite base américaine, nous partons pour une importante base française [non précisée, mais totalement sur la base aérienne de Niamey], où nous rejoignons tout un contingent américain de forces spéciales, venu d’outre-Atlantique pour l’occasion. Après quelques heures de repos, les préparations de la mission reprennent. La perspective d’une fouille rurale est de nouveau envisagée, mais dans un autre village, de taille plus modeste que celui dont il était question la veille. […] En plus de ces renforts, les Rangers qui ont survécu à l’embuscade participeront eux aussi à la mission. Je m’en réjouis : leur attitude est aussi exemplaire qu’édifiante".
Et c’est un nouveau décollage qui se prépare au matin : "Le colonel américain décrit l’opération devant un parterre de Rangers, de Navy Seals, de CPA 10 et de Commandos marine, dans une grande salle de la base française que nous venons de rejoindre. […] Je plisse les yeux au moment du décollage de l’hélicoptère. Le soleil est déjà haut malgré l’heure matinale. […] Plusieurs heures de vol nous séparent encore du village que nous devons reconnaître. Par la radio de bord, j’entends des bribes de conversation entre les pilotes. Nous modifions notre destination, comme cela arrive souvent en cours de route. "La mission a changé, me précisent-ils. Les Américains ont informé Guillaume qu’un de leur agent connaît le lieu où se trouve le mécano"".
Avant un nouveau ravitaillement "Le ravitaillement a lieu dans une étendue rocheuse, au bord d’une ravine, sans habitations à portée de vue. Il est environ midi quand nous y atterrissons. Un camion-citerne et quelques militaires américains en pick-up nous attendent. […] Matthew nous annonce que la zone visée n’est plus très loin et qu’ils attendent la confirmation pour la récupération de Bony. Nous sommes tous enthousiastes et impatients de récupérer le survivant. Nous sommes près du but, il va pouvoir rentrer chez lui et retrouver ses proches, après cette épouvantable aventure où il a vu ses collègues mourir sous les tirs ennemis. […] Nous attendons le départ en buvant un peu d’eau de nos bouteilles en plastique quand Matthew revient nous voir. Derrière lui, j’aperçois deux Rangers qui se prennent dans les bras. Je comprends que quelque chose ne va pas. Matthew retire ses lunettes fumées. "Notre camarade est mort, dit-il d’une voix cassée. Nous partons chercher son corps auprès des habitants locaux qui l’ont repéré"".
Avant la mission de récupération : "Nous remontons dans les hélicos, le coeur lourd, pour protéger le détachement américain qui ira récupérer le corps. J’observe la scène depuis la portière de l’appareil. Ma gorge se serre lorsque je vois quatre soldats américains installer la dépouille de Bony sur un brancard avant de le recouvrir du drapeau étoilé. Avec une infinie délicatesse, ils soulèvent le brancard pour l’emmener dans l’hélicoptère. Le convoi, devenu procession funéraire, s’ébranle dans le désert et s’envole vers d’autres cieux".
Fini Tongo Tongo, les forces spéciales américaines vont opérer près de la zone des trois frontières:
RépondreSupprimerhttp://lignesdedefense.blogs.ouest-france.fr/archive/2020/04/19/afrique-21080.html
Trump aura mis le bazar dans tous les domaines et mis le Pentagone en PLS plusieurs fois pendant son mandat:
RépondreSupprimerhttps://www.lepoint.fr/afrique/terrorisme-pourquoi-l-armee-americaine-veut-elle-se-retirer-d-afrique-13-01-2020-2357548_3826.php
L'AFRICOM va déménager:
http://lignesdedefense.blogs.ouest-france.fr/archive/2020/07/31/l-africom-demenage-et-toujours-pas-en-afrique-21363.html
Quand à l'avenir de la base américaine élevée à grands frais d'Agadez, il est en ballottage:
https://www.lemonde.fr/afrique/article/2020/08/14/un-drone-americain-s-ecrase-dans-le-nord-du-niger_6048936_3212.html
Pour les fans de forces spéciales américaines:
RépondreSupprimerhttp://atavist.mg.co.za/inside-the-secret-world-of-us-commandos-in-africa
La revendication de cette action a pris deux ans:
RépondreSupprimerhttps://www.actuniger.com/societe/15136-tongo-tongo-le-groupe-etat-islamique-au-sahara-eigs-revendique-l-attaque-contre-une-patrouille-de-l-armee.html
Depuis il y a eu d'autres méfaits:
https://www.jeuneafrique.com/798540/politique/niger-le-groupe-etat-islamique-dans-le-grand-sahara-revendique-lattaque-qui-a-tue-18-soldats/
https://www.france24.com/fr/20200918-meurtre-d-humanitaires-au-niger-l-afrique-est-désormais-l-épicentre-du-jihad
Le terrorisme étant un mode d'action qui bénéficie hélas aussi d'un transfert de spécialistes et de transmission de savoir-faire:
https://infoguerre.fr/2020/09/transferts-de-savoir-faire-domaine-terroriste/
Vivement novembre 2020, que l'on soit fixé:
RépondreSupprimerhttps://www.rfi.fr/fr/afrique/20200927-l-engagement-américain-sahel-reste-intact-assure-washington
Le modèle américain qui consiste à s'inspirer du privé et à tout contractualiser même pour la guerre va très loin:
RépondreSupprimerhttp://lignesdedefense.blogs.ouest-france.fr/archive/2020/09/01/950-millions-de-dollars-pour-former-3500-operateurs-des-forc-21402.html
La jonction entre les différentes franchises islamistes a eu lieu:
RépondreSupprimerhttps://www.lemonde.fr/blog/filiu/2020/09/27/lorganisation-etat-islamique-a-loffensive-en-afrique/
Les États-Unis s'appuie dans cette partie du jeu sur deux États: l'Algérie et le Soudan.
https://www.lefigaro.fr/international/pourquoi-le-scenario-du-soudan-differe-de-celui-de-l-algerie-20190412
Passons rapidement sur l'Algérie qui se rearme en même temps que le Maroc et qui est dans le camp turc pour la crise libyenne:
https://www.lorientlejour.com/article/1234303/tunis-et-alger-reclament-a-nouveau-une-solution-politique-en-libye.html
Le Soudan fait partie des 7 pays à déstabiliser dans le plan de "regime change" établi par les néo-conservateurs américains qui a commencé par l'Irak en 2003:
https://www.jeuneafrique.com/845957/economie/le-soudan-etrangle-par-sa-dette-et-par-les-etats-unis/
Il ne faut pas croire que quelques femmes sur un marché ont réussi à deboulonner Omar al- Beshir, ce sont les militaires qui s'en sont chargés et la suite et en faveur des demandes américaines:
https://www.rfi.fr/fr/afrique/20200505-soudan-nouvel-ambassadeur-nommé-états-unis
https://www.lemonde.fr/afrique/article/2020/09/25/attentats-contre-des-ambassades-des-etats-unis-en-afrique-le-soudan-dit-avoir-reuni-les-indemnites_6053558_3212.html
Dont une qui a du mal à passer dans la population:
https://orientxxi.info/magazine/soudan-israel-etats-unis-le-grand-jeu-de-la-normalisation,4104
En Somalie, autre guerre sans fin, les États-Unis se disputent le leadership des militaires avecla Turquie, elle-même en bisbille avec l'influence des Émirats arabes unis dans ce pays éclaité.
Au Mozambique, c'est autre chose...
https://t.co/WmROijSSsN?amp=1
Pour la dispute du leadership entre américains et turcs sur l'armée somalienne:
RépondreSupprimerhttps://www.africaintelligence.fr/afrique-est-et-australe_politique/2020/09/08/bras-de-fer-americano-turc-sur-la-formation-des-bataillons-somaliens,109604220-ar1
Un pays qui exporte des mercenaires en Libye du côté du GNA, soutenu par la Turquie et le Qatar:
https://atalayar.com/fr/content/le-qatar-et-la-turquie-pourraient-recruter-plus-de-5-000-somaliens-pour-combattre-dans-la
Complétés par ceux recrutés en Syrie:
https://www.lemonde.fr/blog/filiu/2020/06/07/guerre-de-mercenaires-entre-la-russie-et-la-turquie-en-libye/
Apparemment un bon produit, puisqu'ils sont également utilisés pour le Haut-Karabakh:
http://www.opex360.com/2020/09/28/la-turquie-est-soupconnee-davoir-envoir-envoye-des-combattants-syriens-en-azerbaidjan/
Les États-Unis accélèrent en Afrique:
RépondreSupprimerhttps://www.lefigaro.fr/flash-actu/le-chef-du-pentagone-se-rend-au-maghreb-pour-evoquer-la-cooperation-antidjihadiste-20200928
Le Maroc poursuit notamment avec eux la mise à niveau de ses matériels, en miroir avec l'Algérie:
https://www.bladi.net/armement-maroc-achats,74324.html
Les foucades du locataire de la maison Blanche ne donnent des migraines qu'à ses subordonnés, pas aux entreprises US:
https://warontherocks.com/2020/09/making-the-u-s-militarys-counter-terrorism-mission-sustainable/
Au passage, ils ramassent des contrats:
RépondreSupprimerhttps://www.lemonde.fr/afrique/article/2020/10/01/le-chef-du-pentagone-signe-a-tunis-un-accord-de-cooperation-militaire_6054336_3212.html
"Mets de l'huile, dans la vie, il faut que ça glisse" (la coopération, comme les contrats):
RépondreSupprimerhttp://lignesdedefense.blogs.ouest-france.fr/archive/2020/10/03/afrique-les-huiles-du-pentagone-debarquent-21495.html
Côté américain, lerapport envoie du lourd:
RépondreSupprimerhttps://www.cnas.org/publications/reports/working-case-study-congresss-oversight-of-the-tongo-tongo-niger-ambush
La privatisation de la guerre a des effets sur les méthodes l'armée américaine:
https://warroom.armywarcollege.edu/articles/security-cooperation/
Un tour d'esprit qui ne cherche pas à gagner ni les coeurs, ni les esprits quelque soit le fuseau horaire:
https://taskandpurpose.com/opinion/blackwater-mercenary-iraq-war
Il ne faut pas sous-estimer la valeur des opérateurs US, une embuscade tendue par l'ennemi est un cauchemar pour ceux qui la subisse.
RépondreSupprimerLe savoir-faire déployé notamment pour la libération de l'otage au Nigéria montre le haut niveau de ses hommes:
http://lignesdedefense.blogs.ouest-france.fr/archive/2020/10/31/un-otage-us-libere-par-des-commandos-des-navy-seal.html
Avec les moyens ISR des États-Unis, il y a une efficacité accrue au Sahel:
RépondreSupprimerhttp://lignesdedefense.blogs.ouest-france.fr/archive/2020/11/05/coup-de-vent-ou-de-torchon-en-bss-avec-l-ops-bourrasque-21590.html
On dirait que ça redevient tendu survla hiérarchie des moyens FS à Washington:
RépondreSupprimerhttp://lignesdedefense.blogs.ouest-france.fr/archive/2020/12/04/quoi-de-neuf-du-cote-des-us-special-operations-forces-21679.html
Des opérations sans que l'etat-major ne soit au courant, ça arrive beaucoup apparemment chez les américains.
RépondreSupprimerOn en parle que lorsque cela se passe mal (souvenirs avec un pays dont on parle un peu en ce moment):
https://theatrum-belli.com/chronique-culturelle-du-9-decembre/
L'entraînement des green berets est revisité vers des conflits haute intensité:
RépondreSupprimerhttps://www.thedrive.com/the-war-zone/37923/the-army-is-training-specialized-companies-of-green-berets-to-crack-hard-targets
Dans toutesles grandes organisations humaines, on retrouve les mêmes problèmatiques:
RépondreSupprimerhttps://warontherocks.com/2020/12/the-marines-and-americas-special-operators-more-collaboration-required/
La zone de Tongo-Tongo est encore plus dangereuse aujourd'hui:
RépondreSupprimerhttps://www.rfi.fr/fr/afrique/20210102-niger-des-dizaines-de-villageois-tués-dans-deux-attaques-jihadistes
Plus que les morts, ce sont les déplacés qui font partie des buts de guerre des djihadistes: plus ils sont nombreux et plus le mécontentement augmente:
RépondreSupprimerhttps://www.rfi.fr/fr/afrique/20210110-niger-des-milliers-de-déplacés-après-les-massacres-dans-la-région-de-tillabéri
Plus le mécontentement augmente, plus les GAT recrutent...
Une zone bien plus dangereuse que les trois frontières:
RépondreSupprimerhttps://mobile.twitter.com/julesdhl/status/1356653814598803461
L'année 2020 a été très violente, malgré les cartons faits sur les GAT:
https://mobile.twitter.com/julesdhl/status/1354467516320460804
Pour le moment, on attend de voir ce que décide Washington pour ses activités militaires en Afrique:
http://lignesdedefense.blogs.ouest-france.fr/archive/2021/01/29/sahel-21841.html
Les forces spéciales comme réponse à toutes les problématiques, ça rappelle quelque chose...
RépondreSupprimerhttps://www.theatlantic.com/magazine/archive/2021/04/how-special-ops-became-the-solution-to-everything/618080/
Toujours bizarre les rapports des opérateurs des forces spéciales avec la régulière, ou l'inverse:
RépondreSupprimerhttps://mobile.twitter.com/evil_SDOC/status/1379750626758946816
Les forces spéciales US sont présentes dans la region des trois frontières, mais viennent de plus en plus souvent nous visiter:
RépondreSupprimerhttp://lignesdedefense.blogs.ouest-france.fr/archive/2021/04/19/de-rota-espagne-a-niamey-niger-22057.html
Plus de détails sur les circonvolutions des barbus d'en face:
RépondreSupprimerhttps://www.dakaractu.com/Auteur-de-145-attaques-officiellement-revendiquees-depuis-2015-par-l-Etat-Islamique-dans-le-Liptako-Gourma-l-ex-EIGS-est_a202734.html
Sinon, l'auteur d'Historicoblog fait d'excellentes newletters sur le sujet:
https://mobile.twitter.com/historicoblog4/status/1388911634563928065
Le travail Historicoblog = la base pour s'informer ! Indispensable.
RépondreSupprimerBon, je pose cela ici, car cela parle des forces spéciales US...
RépondreSupprimerÀ l'heure où l'on parle de retrait d'Afghanistan (pour mémoire, les États-Unis se sont retirés d'Irak, on peut le constater tousles jours...), il faut bien se dire que pour les forces spéciales américaines, il s'agit de LA mission:
https://www.lemonde.fr/ameriques/article/2017/06/13/l-afghanistan-en-2001-fut-la-mission-de-nos-reves-les-forces-speciales-americaines-racontent_5143785_3222.html
Concernant les opérateurs du service action de la CIA étaient partis en retraite et ont dû être rappelés:
https://mobile.twitter.com/evil_SDOC/status/1310241631233335296
Les liens entre service action et opérateurs des forces spéciales ont même été renforcés.
Aujourd'hui, il est facile d'en tirer un bilan :
https://www.ouest-france.fr/monde/afghanistan/afghanistan-vingt-ans-de-guerre-et-165-000-morts-plus-tard-8d2285dc-9d1d-11eb-a9c5-320bc750e309
Donc, nous en sommes à 825 milliards de dépenses militaires US en Afghanistan.
Au moins le triple en Irak.
Et encore une fois la même chose ailleurs au #MENA (zones maritimes comprises).
On arrive tranquillement à plus de 4 000 milliards de dépenses depuis le 11 septembre 2001. Vertigineux, rien que pour l’Afghanistan, ça nous fait donc 118 millions de dollars par Taliban tué.
Quand on sait que Michel_Goya écrivait en 2007 un article intitulé « Dix millions de dollars le milicien », on mesure le chemin parcouru…
https://www.cairn.info/revue-politique-etrangere-2007-1-page-191.htm
https://mobile.twitter.com/evil_SDOC/status/1374458211995021315
Pas de doute, pendant la « guerre contre la terreur », les affaires continuent…
Dans le lourd concert de la guerre qui devait être « gagnée incessamment sous peu l’année suivante », il y a eut des voix dissonantes peu audibles:
https://www.lemonde.fr/asie-pacifique/article/2008/10/05/la-guerre-en-afghanistan-ne-peut-etre-gagnee-estime-le-commandant-britannique-sur-place_1103222_3216.html
L’infanterie de larmée anglaise a été détruite par ses aventures irakiennes et afghanes, notamment avec la difficulté du recrutement et les coupes budgétaires faites à la hache qui continuent aujourd’hui.
Pour la France, l’expérience afghane a chauffé.
Il y a la version officielle et bien lisse:
https://www.penseemiliterre.fr/operation-pamir-en-afghanistan-2001-2014-_114514_1013077.html
Et d’autres à voix plus basse:
https://www.lopinion.fr/blog/secret-defense/afghanistan-quand-l-armee-francaise-a-failli-se-faire-helmandiser-206520
Chez les américains aussi, la guerre à hauteur d’hommes n’est pas celle d’Hollywood:
http://lignesdedefense.blogs.ouest-france.fr/archive/2021/04/19/et-plus-on-restait-la-bas-l-afghanistan-en-guerre-vue-par-u-22056.html
Mais ce n'est pas la fin de l'intervention des forces spéciales américaines dans la zone, même au royaume de l'insolence:
http://www.opex360.com/2021/04/21/le-pentagone-veut-garder-des-troupes-pres-de-lafghanistan-pour-deventuelles-operations-anti-terroristes
Pour être raccord avec les thèmes à la mode, dans les spéciales américaines (Green Berets), l’accent aussi est mis sur l’accès aux femmes:
RépondreSupprimerhttps://tre-blog.com/actualites/femmes-chez-us-army-rangers/
Les résultats sont bons.
Les scénaristes de la Red Team américains doivent pointer chez Marvel...
RépondreSupprimerhttps://air-cosmos.com/article/bientt-un-convertible-pour-les-forces-spciales-24825
Ça va finir par un porte-avions volant...
À monsieur F de St V,
RépondreSupprimerBonjour,
Vous allez me trouver cavalier, mais je ne sais pas bien me servir d'internet, y compris pour vous contacter.
L'auteur d'Historicoblog est en effet quelqu'un de très precieux, je m'étonne qu'il n'est pas un poste de chercheur et que son activité ne soit pas rémunérée...
Pourriez-vous s'il vous plaît lui signaler ceci, surtout si vous le contact avec lui.
http://lignesdedefense.blogs.ouest-france.fr/archive/2021/03/30/un-poste-d-enseignant-chercheur-en-histoire-a-pourvoir-aux-e-22004.html
Je ne sais pas me servir de Twitter et même si c'est un grand garçon, il nest peut être pas au courant.
Merci pour lui et merci pour nous, s'il arrive à en vivre,ce ne serait que justice.
Excusez moi de cette démarche un peu bizarre...
Merci pour la qualité de votre production.
Bien vous.
Cordialement.
Mike.
Les armes prises en butin voyagent avec les l'internationale djihadiste:
RépondreSupprimerhttps://mobile.twitter.com/SimNasr/status/1392920627858886660
@Mike : cela sera transmis.
RépondreSupprimerÀ monsieur F de St V,
RépondreSupprimerBonjour,
Cela me rechauffe mon coeur de vieil homme de plaisir' comme dans une chanson ui eut son heure de gloire:
https://www.lefigaro.fr/musique/2016/10/29/03006-20161029ARTFIG00011-l-histoire-secrete-de-la-chanson-pour-l-auvergnat.php
J'espère que cela va fonctionner.
Merci encore!
Bien à vous.
Cordialement.
Mike
Ps: Je ne fait normalement pas autant de fautes d'orthographe à l'écrit, mais avec le téléphone portable j'ai honte quand je vois mon premier message.
Merci beaucoup...
Points de vue américains:
RépondreSupprimerhttps://www.spytalk.co/p/is-africa-lost-to-islamist-militants
https://www.irsem.fr/le-collimateur/le-tchad-au-carrefour-des-conflits-du-continent-africain-11-05-2021.html
Et une interview du général Christophe Gomart pour faire bonne mesure...
https://www.revueconflits.com/entretien-avec-le-general-christophe-gomart/
La seule bonne nouvelle militaire pour le Sahel, c'est la continuité de l'appui américain:
RépondreSupprimerhttp://lignesdedefense.blogs.ouest-france.fr/archive/2021/06/11/le-pentagone-maintiendra-son-soutien-aux-troupes-francaises-22217.html
La coopération entre forces spéciales va même être renforcée:
RépondreSupprimerhttps://www.lemonde.fr/international/article/2021/07/10/les-etats-unis-et-la-france-renforcent-leur-cooperation-antidjihadiste_6087790_3210.html
Deucx des quatre militaires américains ont été faits "béret vert d'honneur":
RépondreSupprimerhttp://lignesdedefense.blogs.ouest-france.fr/archive/2021/07/25/deux-soldats-us-tues-au-niger-fait-beret-vert-d-honneur-22334.html
LEs opérateurs des forces spéciales françaises ont remis aux américains la vidéo du casque d'un des américain tombé, trouvé avec al-sahraoui:
RépondreSupprimerhttps://deadline.com/2021/11/abc-news-documentary-special-forces-ambush-tongo-tongo-africa-1234871446/
Il y a vraiment un monde entre les Etats-Unis et le reste du monde...
RépondreSupprimerhttps://theatrum-belli.com/raids-hs-81-les-unites-militaires-clandestines-americaines/
Les efforts américains au Sahel pour nous aider ont doublé sous Biden!
RépondreSupprimerhttps://www.washingtonpost.com/national-security/us-france-africa-counterterrorism/2022/01/11/2c6c27a2-6d65-11ec-974b-d1c6de8b26b0_story.html
Les drones américains seraient au nombre de 200 dans le ciel africain + tous leurs autres moyens de renseignement.
Cela nous a aidé à être plus efficace!
La doctrine du retour à l'entrainement pour les opérateurs des forces spéciales à la "haute intensité" a franchi l'Atlantique:
RépondreSupprimerhttps://www.ifri.org/fr/publications/briefings-de-lifri/operations-speciales-francaises-place-competition-de-puissance
Les opérateurs des forces spéciales britanniques servaient de modèle aux américains au sortir de la deuxième guerre mondiale et pendant longtemps.
RépondreSupprimerAujourd'hui, c'est l'inverse.
https://www.radiofrance.fr/franceculture/navy-seals-spetsnaz-sas-a-la-decouverte-de-l-internationale-des-forces-speciales-1860107
Camille.
Ce sont les opérations en Afghanistan qui ont réconciliées les américains avec les opérateurs des forces spéciales françaises, dont ils ont pu mesurer toute la valeur:
RépondreSupprimerhttps://www.diploweb.com/Comment-faire-la-guerre-autrement-Les-forces-speciales-francaises-Entretien-avec-W-Bruyere-Ostells.html
Vu les moyens octroyés et de la puissance en terme de façonnage de l'imaginaire collectif, tout le mode regarde évidemment ce que font les américains:
RépondreSupprimerhttps://sofrep.com/news/for-decades-us-special-operations-units-copied-the-british-but-now-the-tables-are-turning/
Bilbon, FS fanboy
Pour tourner, les tables tournent...
RépondreSupprimerhttp://www.paxaquitania.fr/2023/09/la-france-quitte-le-niger-fin-de-la.html
Bilbon, spirituel ou spiritisme
Pour le prochain coup dur, nous serons bien trop loin.
RépondreSupprimerhttps://lignesdedefense.blogs.ouest-france.fr/archive/2023/09/08/les-forces-us-au-niger-quittent-niamey-pour-agadez-24093.html
Pourtant le Niger avait vraiment un intérêt stratégique pour la France, mais il faut laisser la place...
https://lignesdedefense.blogs.ouest-france.fr/archive/2023/10/11/les-premiers-mouvements-de-repli-francais-ont-commence-au-ni-24164.html
Bilbon, qui fait sa valise et n'oublie rien.
Nous avons quitté le Niger, les américains y sont encore...
RépondreSupprimerhttps://lignesdedefense.blogs.ouest-france.fr/archive/2023/12/13/depart-selon-niamey-tous-les-soldats-francais-auront-quitte-24301.html
Bilbon, rentré pour Noël.
Sur la suite, là, on est dans l'inconnu...
RépondreSupprimerhttps://www.lemonde.fr/afrique/article/2024/05/16/en-se-retirant-du-niger-les-forces-americaines-perdent-une-position-strategique-au-sahel_6233585_3212.html
Bilbon, Afrique Adieu
A cette époque, la région était un nid de malfaisants, le pire pour la zone est désormais certain!
RépondreSupprimerhttp://ainsi-va-le-monde.blogspot.com/2024/05/niger-multiplication-des-attaques.html
Bilbon, faire un putsch c'est plus facile que de détruire le Sahelistan.
Vu les résultats calamiteux des mercenaires russes, les militaires américains ont dit "good bye" au Niger et s'installent à côté.
RépondreSupprimerhttps://www.opex360.com/2024/08/06/les-etats-unis-ont-ferme-la-base-aerienne-dagadez-au-niger/
Ils lorgnent aussi notre base de N'Djamena, vont-ils là aussi nous proposer une colocation ?
Bilbon, "c'est joli chez vous, c'est combien ? "
Depuis que les soldats français ont été chassés du Mali, du Burkina Faso et du Niger par des juntes putchistes de la plus humiliante des manières, d'autres ont pris la place et se font rémunérer en matières premières.
RépondreSupprimerhttps://www.lemonde.fr/afrique/article/2024/11/20/drones-turcs-avions-russes-au-sahel-la-guerre-des-airs-est-declaree_6405083_3212.html