Autant de pièces rares présentes au sein de la plus grande collection privée française de véhicules historiques liés à la 2ème Division Blindée (Division Leclerc) ou aux armées américaines et britanniques de la Seconde Guerre mondiale. Véhicules conservés et entretenus avec passion par les quelques 160 cotisants de l'association UNIVEM (Union Nationale des Collectionneurs de Véhicules Militaires), association loi 1901 crée en 1993, et reconnue d'intérêt général.
Hébergée depuis 2005, après avoir quittée les anciens locaux AMX d'ISsy-Les-Moulineaux, via une autorisation d'occupation temporaire (AOT) au sein d'hangars de la Section Technique de l'armée de Terre (STAT) sur le Plateau de Satory, son avenir s'est assombri du fait de difficultés administratives, notamment liées au plan d'urbanisme prévu sur le Plateau de Satory (arrivée prochaine du métro Ligne 18, évolution de l'A86 toute proche, modernisation possible des emprises de la STAT...).
Alors que plusieurs solutions étudiées n'ont pas débouchées récemment (nouveaux locaux au sein de la Structure intégrée du maintien en condition opérationnelle des matériels terrestres - SIMMT, du 121ème régiment du Train de Montlhéry...), l'association pourrait se retrouver prochainement sans toîts pour héberger ses pièces de collection, et sans pouvoir continuer son travail important de mémoire et de transmission.
L'association participe en effet avec ses véhicules à de très nombreux événements commémoratifs, reconstitutions, films, expositions (avec un prêt d'une Jeep SAS pour l'exposition récente sur les forces spéciales au Musée de l'armée aux Invalides), liens entre générations (via les efforts des plus anciens pour transmettre les secrets de la mécanique ,parfois un peu capricieuse sur ces véhicules, aux plus jeunes adhérents), etc. Ce qui serait fort dommage tant est grande leur disponibilité et leur passion, prouvées rencontre après rencontre avec le public.
Ainsi, l'association et sa soixantaine de véhicules sont à la recherche urgente de locaux (d'environ 1.500 m2 minimum), potentiellement de locaux privés, dans l'Ouest de la région parisienne, et jusqu'à un axe Paris-Normandie. En l'absence de mécènes, possiblement avec un loyer (modéré, évidemment, du fait de l'absence de subventions reçues par une association entièrement auto-financée). Toute piste sera étudiée, donc n'hésitez surtout pas à contacter ces amoureux de l'Histoire vivante et incarnée !
Et n'hésitez pas à les soutenir également via la signature d'une pétition.
Un véritable barnum se monte en Normandie pour profitez des mannes du tourisme de mémoire:
RépondreSupprimerhttps://www.la-croix.com/France/Commemorations-Debarquement-parc-dattractions-cristallise-critiques-2022-06-06-1201218579
Peut-être peuvent-ils trouver une solution pour cette association.
Avec de l'argent beaucoup de difficultés matérielles s'aplanissent rapidement.
Avec le buzz médiatique autour de la fin de son hébergement , l'association UNIVEM a donc pu respirer pour rester dans ses locaux.
RépondreSupprimerCela tombe bien, les 80 ans des débarquements vont attirer les caméras des télévisions et les appareils photos sur ces vieux véhicules.
Le devoir de mémoire se retrouve face à la marchandisation du monde:
https://www.france24.com/fr/france/20240229-d-day-la-famille-du-v%C3%A9t%C3%A9ran-l%C3%A9on-gautier-dit-stop-au-business-m%C3%A9moriel
Vu le programme pour les 80 ans du débarquement, il faut bien espérer que le sursis octroyé à cette association se prolongera au-delà de 2024.
RépondreSupprimerEn tout cas, le programme est chargé:
https://lignesdedefense.blogs.ouest-france.fr/archive/2024/05/07/80e-anniversaire-du-debarquement-en-normandie-quel-est-le-pr-24615.html
Bilbon, le jour le plus long
Des passionnés de véhicules militaires de plus en plus rares.
RépondreSupprimerhttps://www.caradisiac.com/combien-reste-t-il-de-vehicules-de-1944-en-france-209216.htm
Pas sûr que nous verrons un sursis durablepour cette association dans ces locaux, une fois les célébrations des 80 ans des débarquements en France passées.
En tout cas, merci pour tout ce travail accompli!
Camille.