samedi 8 novembre 2008

Partie 2.3. Le Livre Blanc sur la politique étrangère et européenne de la France.

Troisième et dernière partie sur la première partie. Comprenne qui pourra...

    1. La compétition globale des idées.

« C’est une révolution dans les modes de production, de transmission et de diffusion de l’information sous toutes ses formes. » Mais (importance) où on ne s’en comprend pas forcément mieux, dans les sociétés qui cherchent à maintenir fermées, la révolution de l’information permet plutôt l’ouverture, l’image et la voix de leurs proches dans leur pays d’origine accompagnent désormais les migrants, participant de ces phénomènes de double appartenance (vaste débat que l’intégration !), la communication électronique de masse n’est plus le monopole de l’Amérique ou même le privilège des plus riches. »

Et alors là, s’il y a déjà une prise de conscience, réjouissons-nous ! « Aujourd’hui, peser sur le cours du monde ne signifie plus seulement influencer les réponses mais aussi agir en amont dans l’identification et la teneur des questions. […] L’enjeu, ce sont les idées qui façonnent la politique internationale. Se définir par rapport à elles, pour ou contre, c’est arriver trop tard : les termes du débat auront été posés par d’autres que nous. » Donc agitons-nous les neurones pour ne plus subir !

    1. Le défi de la démocratie.

« La démocratie et l’État de droit ont progressé depuis 40 ans. […] Simultanément, le nationalisme progresse aussi : ces deux tendances expriment des demandes convergentes d’autonomie des groupes humains ; elles sont centrales et le resteront. » Vaste débat que la nuisance de la défense de la Nation par rapport au développement de la démocratie.

« De plus en plus, l’action extérieure doit aussi tenir compte de ce deuxième cercle informel, mais pas toujours neutre ou spontané, de l’opinion mondiale. Il y a une permanence française à cet égard, l’opinion dans notre pays étant une des plus réticentes à l’égard à la fois de l’économie de marché et la mondialisation. Ces peurs se portent aussi sur l’Europe, coupable aux yeux des Français de les exposer à la mondialisation, alors qu’elle est l’horizon naturel de notre pays et le principal instrument de régulation de la mondialisation qui se présente à lui. » Les élites éclairés et les masses ignares, une évidence ?

Le cadre d’emploi de la diplomatie future : « La diplomatie doit d’avantage répondre à l’urgence et aux attentes; elle y perd en maîtrise, notamment du temps ; elle peut y gagner en force de conviction. »


=>« Pour peser sur les affaires du monde, un Etat doit désormais être capable de combiner deux logiques d’action stratégique. […] La mondialisation conduit à repenser les réalités en termes d’interdépendance et de réseaux, obligeant les Etats à rompre avec leur logique traditionnelle d’indépendance et de contrôle. […] La permanence de l’action souveraine nécessite, quant à elle, des moyens permettant d’établir le cas échéant un rapport de forces au sens traditionnel. […] Il s’agit plus largement d’un appareil national capable de définir des intérêts nationaux et de les défendre. »

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