J’attends avec beaucoup d’impatience la future parution exclusive dans le bulletin municipal trimestriel de Trifouillies-les-3-clochers du rapport inédit « top-secret-confidentiel-secret-défense » écrit par le DDIFRB ou Direction de délivrance des informations fausses et des rapports bidon (organisme hautement reconnu dans le petit monde médiatico-militaire). Ce rapport reviendra avec une analyse de fond sur la non-perception des boutons de treillis réglementaires par une compagnie entière de paras-colos juste avant qu’une de ses sections soit mise hors de combat. C’est ce qui s’appelle « la guerre des boutons »…
Au nom de la recherche de l’inédit, du sensationnel, de l’exclusivité (et donc du profit), certains journalistes particulièrement scrupuleux sont prêt à oublier certaines valeurs et d’où ils viennent. C’est ainsi que par des documents faux ou avec des mots malhabiles pour une vérité tronquée, régulièrement sortent des informations erronées.
Ce n’est un secret pour personne par exemple, que d’annoncer, qu’une fois débarqué de ses véhicules de soutien porteur de munitions, pour progresser sur un chemin de montagne qu’aucun véhiculé terrestre ne peut emprunter par sa déclivité et son encaissement, le fantassin ne peut pas porter telle une mule 30 chargeurs sur lui (ce qui lui permet de tenir 8 à 9 heures de combat…).
On ne traite pas de la même façon le nouveau copain de Samantha, la dernière virée nocturne de Nickie, la rupture de Johny et une situation qui a fait 10 morts…
Alors Messieurs et Mesdames (d’ailleurs) les journalistes, on siffle la fin de la récréation. On revient au cœur du métier : informer, expliquer et analyser. On ne tombe pas (quelque fois malgré soit…) dans l’entreprise de subversion (aie, l’affreux mot est lâché…) des Taliban pour miner les opinions occidentales : on peut être forcé de choisir son camp, mais pas juste dans des intérêts purement économiques, ou pour gagner un peu de notoriété…
Bien dit.
RépondreSupprimerJe ne redirai pas ce que j'ai déjà posté sur Egea à ce sujet, mais en effet, toutes ces "affaires" me laissent un goût amer dans la bouche.
Messieurs et mesdames les journalistes, assez.
Marinette
Vraiment désolé d'avoir à écrire ça mais n'est-ce pas la contrepartie d'une communication pour le moins hasardeuse du Mindef, qu'il s'agisse de la 1ère conf du CEMA ou du triomphalisme ("ils ont pris une bonne raclée" auquel on croit environ 2 secondes) version Général Puga ?
RépondreSupprimerEt si les militaires laissaient un peu les politiques (qui nous demandent d'aller partout sans se soucier du reste (la b... et le couteau suffiront, on y croit)) se débrouiller un peu dans cette histoire ?
Le chef, on le suit parce qu'il est exemplaire...quand ce n'est pas le cas, normal que ça coince un peu...
Par Saint Michel vivent les Paras
Coup de gueule qui soulage plus qu'il fait avancer le débat...Mais il est bon et quelque fois utile de préciser qu'un jour il faut bien souvent choisir son camp...
RépondreSupprimerBonjour,
RépondreSupprimerUn peu réducteur votre post. Parce qu'au fond que voulons-nous savoir et pourquoi voulons-nous le savoir ?
Nous voulons connaitre la vérité pour en tirer les enseignements.
Les journalistes font leur métier, sous différentes formes, selon le journal pour lequel ils travaillent, puis le rédacteur en chef décide ou non de publier et à quelle place.
S'ils ne détiennent que des bribes de vérité, ils la donnent à lire, parce que la concurrence existe. Le journalisme n'est pas un service public, mais participe à l'élaboration de l'opinion publique.
Par contre, il est des hommes dont c'est le métier d'être au service de leurs concitoyens : les responsables politiques.
Si faute il y a dans le traitement des informations, elle est avant tout politique. Et c'est infiniment plus grave. Perdre confiance dans les dirigeants qui fixent les buts de guerre, c'est risquer de perdre la guerre.
Aux dirigeants politiques de prendre leurs responsabilités, la presse ici n'est qu'accessoire. Avec de vraies informations, les journalistes peuvent travailler, avec des demi-vérités ou de vrais mensonges... Il en est tout autrement.
Quelques remarques.
RépondreSupprimerTout d'abord est ce à nous, à moi simple civil de savoir tout la vérité crue ,exemptée d’analyse? Pensez vous que les services adéquats du MinDéf par exemple ne sont pas capables de savoir que les munitions sans les 3 tonnes amenées auraient manqué, etc… Le RETEX est il à faire par la Presse ou par d’autres ?
Sommes nous ensuite prêt à connaitre toute cette vérité? Et à quel moment ? La publication de certains documents à la veille du débat en France pure coïncidence ou volonté ? Vous m’accorderez que la question peut être soulevée…
La bataille des opinions qui se déroule, ne se fait pas forcément que par le politique. Les opinions publiques qui peuvent suivre ce qu'annoncent les autorités, se forgent de plus en plus leurs propres avis et à ce moment là, la presse à son rôle à jouer. Il y a là aussi des lois d'actions réciproques entre les dirigés et les dirigeants diront nous. Les uns ne voulant pas se mettre les autres sur le dos pour conserver la légitimité de leurs actions et les autres accordant une confiance ou non aux autres pour leur destinée.
Et pour le reste de la communication que l’on définira d’officielle, j’ai déjà un peu annoncé ma vision dans des posts précédents.