« Il faut travailler, toujours travailler pour nous tenir au courant, car les moyens évoluent, les solutions sont chaque jour différentes. Faire la guerre prochaine avec les procédés de la dernière, quelle utopie ! Il faudra que le chef d’alors improvise des solutions nouvelles. […] Les improvisations géniales sur le champ de bataille ne sont que le résultat des méditations antérieures. »
« Il n’y a pas des gens cultivés, seulement des gens qui se cultivent. Plus l’expérience de la guerre fait défaut à une armée, plus il importe d’avoir recourt à l’Histoire pour servir de base à l’instruction à lui donner. »
Par le maréchal Ferdinand Foch lors d’une conférence à l’Ecole Navale en juillet 1920.
P.S. : J’en profite pour vous rappeler la tenue d’un colloque à l’Ecole Militaire le 6 et 7 novembre 2008 intitulé : Ferdinand Foch « Je sais vouloir ».
Le maréchal Foch sera étudié autant pour ses écrits précédents la Première Guerre Mondiale (Les Principes de la Guerre paru en 1903 mettant en avant la liberté d’action, l'économie des forces et la concentration des efforts), pour son rôle militaire durant le conflit (avec entre autres l’application de l’attaque dite à outrance), pour Foch comme chef d’une Coalition (« Depuis que j’ai commandé une coalition, j’ai beaucoup moins d’admiration pour Napoléon ») et enfin pour la portée de sa pensée aujourd’hui (avec les changements apparus depuis un siècle).
L’entrée sera libre, les intervenants sont tous reconnus pour la qualité de leurs recherches, l’étude est globale et la volonté d’associer plusieurs centres de recherche sont sans doute les signes annonciateurs d’un colloque scientifique qui fera date.
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