Je signale la parution d'un ouvrage intitulé "Faut-il brûler la contre-insurrection?" consacré aux opérations en Irak et en Afghanistan. Il est dirigé par Georges-Henri Bricet des Vallons qui signe aussi une contribution. De nombreux grands noms ont participé : Stéphane Taillat, Christian Olsson, Gian P. Gentile, Michel Goya, Elie Tenenbaum, etc.
À la faveur des conflits irakien et afghan, la doctrine de contre-insurrection marque un retour fracassant sur la scène internationale. Qu’on la qualifie de subversive, de culturelle, de contre-révolutionnaire, d’irrégulière ou encore d’hybride, cette guerre dans la guerre, destinée à soutenir la stabilisation d’un pays par l’action conjointe de la force armée et des moyens politiques, économiques et sociaux, suscite passions et polémiques.J'y signe un chapitre sur l'action des OMLT françaises en Afghanistan, unités en charge de la montée en puissance de l'Armée nationale afghane (ANA). Cette étude de cas vient illustrer les débats inhérents à cette doctrine sur les mutations des organisations, l'application de ces pratiques, les résultats, etc. Je reste à votre disposition pour répondre aux possibles commentaires, questions, etc.
Mais ce concept, pour certains rendu caduc par les guerres de décolonisation et du Vietnam, est-il la seule véritable alternative stratégique à l’enlisement des forces occidentales dans des conflits asymétriques ? Ou bien n’est-il qu’un simple discours de légitimation à destination de l’opinion publique, voire le cache-sexe d’une politique d’emprise néocoloniale ? Un sujet brûlant pour un débat passionné qui divise les politiques et les militaires, la France et les États-Unis.
Cet ouvrage est disponible depuis peu dans toutes les bonnes librairies.
Cette mise en accusation de la COIN devient un argument politique aux États-Unis, lancé par certains médias.
RépondreSupprimerÀ lire sur Registan.net :
http://www.registan.net/index.php/2010/10/15/brickbats-on-the-kill-team/
Merci pour l'intéressant lien Clarisse.
RépondreSupprimerProcessus classique d'utilisation à des fins politiciennes d'un l'objet guerrier qui est avant tout un objet politique (Clausewitz se niche dans les détails...).