vendredi 28 novembre 2025
Projet Pendragon - Objectif été 2027 pour la 1ere unité robotisée de combat de l’armée de Terre
vendredi 14 novembre 2025
Thales - Accompagner l’effort de remontée en puissance dans la guerre électronique
Mettant en avant sa position de systémier-intégrateur opérant aussi dans les secteurs connexes des radars et des communications (permettant une bonne compréhension des enjeux de déconfliction, notamment pour éviter de s’auto-brouiller), Thales offre une panoplie complète allant des équipements à une vision système. Sur les enjeux de bonne gestion du spectre électromagnétique, il est évoqué par certains maitres des ondes le fait qu’environ 45% des actions de brouillage ont des effets de bord fratricides actuellement en Ukraine.
Alors que certains pays ont déjà traduits en programmes bien lancés l’effort nécessaire à faire pour rester à la pointe, la France fait face à quelques fragilités (pour ne pas dire ruptures temporaires de capacités) à rapidement combler dans les prochaines années. Elles le sont en qualité comme en masse, face au « mur électromagnétique » qui se dresse et contraint la liberté d’action sans capacités défensives et offensives de bon niveau et en nombre pour y opérer.
mardi 7 octobre 2025
Innovation et Naval Group - Faire évoluer des plateformes au rythme du combat naval
Une lutte en champ proche devant prendre en compte l’évolution rapide des menaces
Face aux menaces de plus en plus nombreuses dans la bande des 0 à 10 nm autour d’un navire, il était jugé nécessaire de densifier la défense du champ proche. Pour les nouveaux navires comme pour ceux déjà en service qui doivent durcir leur protection avec un ratio coûts/efficacité pertinent, en optimisant l’ensemble des capteurs et effecteurs déjà installés, ou en permettant une fusion de ceux envisagés.
L’approche proposée par Naval Group repose sur la maîtrise d’un cœur système robuste et ouvert, d’un système de combat permettant l’intégration de services pour le partage de la situation tactique, de pupitres ou tablettes dédiées avec une interface homme machine tactique simple et contextualisé pour faciliter la prise de décision, de senseurs de bord complémentaires généralement renforcés par des algorithmes d’intelligence artificielle mis à jour (notamment pour la classification) et enfin, d’un couplage avec des effecteurs variés offrant une réponse multi-couches.
jeudi 21 août 2025
Armée de Terre - La bataille des effectifs et des compétences
Au-delà des récurrents débats budgétaires et technologiques, le sujet des ressources humaines en nombre et en qualité reste central pour le maintien, la transformation ou l'augmentation d’un modèle d'armée. Puisant sa richesse dans les hommes et les femmes qui constitue la Nation, l’armée de Terre doit répondre année après année à ces objectifs de recrutement et de fidélisation. En 2023, les principaux responsables de l’armée de Terre s’étaient faits l’écho de difficultés de recrutement, pouvant mettre à mal le modèle de forces alors recherché. Qu’en est-il aujourd’hui ? Quelles sont les actuelles marges de manœuvre d’évolution au vu du contexte ?
L'exception française d'objectifs bien tenus, mais une attention à conserver à moyen terme
La crise de début 2023 s’est résorbée selon la Direction des Ressources Humaines de l’armée de Terre (DRHAT), avec un retour à la normale dès fin 2023 sur le rythme mensuel de contrats signés (au-delà de la saisonnalité traditionnelle propre aux recrutements). Via un léger sur-recrutement en 2024, le retard a même été complétement rattrapé. Depuis lors (et ce jusqu’à au moins mi-2025), les objectifs sont atteints. « Une rareté à l’échelle européenne », et une interrogation récurrente pour tous les homologues du chef d’état-major de l’armée de Terre (CEMAT) lors de ses échanges. De plus, les causes de ce décrochage conjoncturel ont pu être identifiées, avec un fort effet lié au Covid-19 qui a entraîné une perte de contact entre la chaine de recrutement et toute une classe d’âge : pas de journées défense et citoyenneté (JDC) en présentiel, pas de salons de formation, de stands sur des événements publics, etc. Surtout quand on sait qu’il faut environ 3 ans entre le 1er contact et la signature du contrat, et que c’est par une rencontre physique que tout se joue, même à l’heure de la généralisation du numérique. « Le recrutement, c’est avant tout une rencontre », qu’elle soit familiale, amicale… qui convainc ou qui conforte à pousser la porte, avec « des militaires qui recrutent des militaires ». La personnalité et la formation des personnes agissant dans le domaine sont donc évidemment un vrai sujet, au-delà du fait que tout militaire, actuel ou ancien, est un véritable ambassadeur.
Pour avoir quelques ordres de grandeur, chaque classe d’âge française compte actuellement (et pour encore quelques années) 800.000 jeunes garçons et filles. Le besoin annuel de l’armée de Terre s’établit en moyenne à 15 à 16.000 nouvelles recrues par an (dont 10.500 militaires du rang environ). Pour atteindre cet objectif, il est nécessaire de toucher environ 300.000 jeunes, ce qui est appelé le vivier de prospection, pour que 60 à 80.000 jeunes prennent contact, le vivier de candidatures, c’est-à-dire poussent la porte d’un organisme de recrutement. Après un processus de sélection (avec des dossiers ouverts, instruits et souscrits), plus de 15.000 jeunes parviennent dans les structures de formation (centres de formation initiale des militaires du rang, écoles…). A l’échelle macro, ce nombre de recrutés par an ne devrait pas connaître d’évolution notable, et ne pourrait sans doute pas en connaître sans forte évolution.
vendredi 25 juillet 2025
Ruches, reines et ouvrières - Quand la chasse s'invite dans l'armée de Terre avec l'escadron de drones de chasse (EDC) du 1er RIMa
L’un après l’autre, une dizaine de drones s’envolent de boites installées à l’arrière de pick-up. Trois minutes plus tard, cette meute aura neutralisé la quasi-totalité d’une section blindée de reconnaissance adverse. Inédite, la séquence ne se joue pas en Ukraine mais bien dans le nord-est de la France et devant un parterre d’industriels et de gradés emmenés par le chef d’état-major de l’armée de Terre (CEMAT), le général Pierre Schill. Au centre d'entraînement aux actions en zone urbaine (CENZUB) de Sissonne plus précisément, camp retenu par l’armée de Terre pour accueillir la première édition du forum de l'innovation Techterre.
« L’observation des conflits nous a rapidement mené à la conclusion que nous devions disposer de drones armés en grande quantité intégrés dans une unité de mêlée apte à suivre la manœuvre au contact », indique un des initiateurs de l’expérimentation. En découle cet escadron de drones de chasse (EDC), unité expérimentale ad-hoc conçue par le 1er RIMa à partir d’un ancien escadron blindé autrefois sur AMX 10RC. L’atout de cet EDC ? Sa capacité à « concentrer les effets des drones pour emporter la décision ». Capable de manoeuvrer auprès des unités de contact, « il se révèle particulièrement performant pour redonner de la mobilité au GTIA quand la manoeuvre se fige, pour brécher un dispositif de défense, provoquer un effet de sidération et désorganiser la chaine de commandement ennemi ».
jeudi 24 juillet 2025
KNDS France - Intégrer des micro-drones sur des véhicules avec un minimum de contraintes
Dévoilé au premier salon Techterre, KNDS France propose un kit fonctions "dronisées", une sorte de "drono-drome" tout en un (avec batteries intégrées pour le rechargement et la fourniture d'énergie aux autres systèmes, kits de communications avec antennes mises sur le côté, moyens de stockage et traitement de données, compresseurs, évaporateurs, etc.) pour pouvoir utiliser des micro-drones sous blindage, voire de manière déportée en déposant le kit.
Installable (aujourd'hui via des palans ou des chariots-élévateurs, demain à la main en réduisant encore le poids) sur les hauts à l'arrière des véhicules (afin de limiter au maximum les possibles interférences avec d'autres systèmes : antennes, mouvement des tourelles et des tourelleaux, axes de tirs...), il garantit l'embarquabilité protégée de 2 à 4 micro-drones (type FPV Gekko 2 de HEXADRONE) et d'une station filaire de ARASTELLE (compatible pour assurer une persistance en vol avec un nombre de plus en plus important de micro-drones : Parrot, Harmattan, DJI...).
vendredi 18 juillet 2025
Safran - Une feuille de route sur les moteurs des futurs appareils de combat pilotés ou non
Une étude de levée de risques préparatoire au lancement du programme T-REX a été notifiée début juin à Safran. La prochaine étape sera la signature d’un contrat de développement sous 18/24 mois, afin d'être au rendez-vous d'un moteur plus puissant pour l’entrée en service du Rafale au Standard F5 prévue vers 2032-2033. Soit un moteur ayant préalablement tourné sur banc d'essais, et volé sur appareil banc d'essais avant d'être qualifié vers 2031.
Pour atteindre les 9 tonnes de poussée (contre 7,5 tonnes sur le moteur M-88 actuel des Rafale), il n'y aura pas de modifications du volume global occupé par le moteur comparé au moteur actuel, donc pas de modifications de la structure du Rafale (en interne ou en externe, pour l'aérodynamisme). Le concept de maintenance restera de même globalement similaire, avec une recherche de communalité des pièces détachées autant que possible entre les moteurs de différentes générations. Une reprise de programmation des commandes de vol sera évidemment nécessaire, tout comme le développement du software de régulation interne au moteur.
mardi 15 juillet 2025
Preuve de concept pour la lutte anti-drones – Intégration d’un fusil laser HELMA-LP de CILAS sur un tourelleau Hornet d’Arquus
Des premiers
tirs ont été réalisés il y a quelques semaines en France par un
démonstrateur qui intègre un fusil laser HELMA-LP
du spécialiste français CILAS sur un tourelleau téléopéré (TTO) T1
Hornet d’Arquus.
Les tirs d'essais ont été réalisés sur des cibles fixes puis mobiles, évoluant à faible
vitesse, à 200 mètres. En 1 seconde, la caméra d'un drone est détruite par le faisceau laser, et en moins de 10 secondes un
micro-drone est neutralisé, le laser attaquant la carcasse puis les
composants électriques à l’intérieur.
jeudi 19 juin 2025
De retour du Salon International de l'Aéronautique et de l'Espace 2025
Un salon du militaire (plus que du civil), des projets matures à court terme (et non des projets où il s’agit de se projeter) et des moyens pour favoriser l’attrition de ce qui vole (et de ce qui est au sol), plus que le salon de ce qui vole. Des drones/missiles/munitions (et des VTOL).
Auto-financement
(jusqu’à un certain niveau) : la ligne de partage des risques,
des responsabilités et des investissements entre industriels développeurs qui ont saisi l'opportunité et
procurement/forces a réellement doucement bougé. Sur plusieurs sujets (briques ou
systèmes quasi complets), la puissance publique attend que le marché fasse son œuvre,
favorise l’émulation (partenariats d’innovation ou autres), puis devra
prendre le relais uprès des industriels volontaires (via le lancement de programmes et le passage de commandes) pour la dernière ligne
droite. Il reste encore à gérer dans le temps les déceptions des propositions non-retenues…
mardi 17 juin 2025
Challenge Ader de la DMAé et de l'AID - Delair et Picomto, vainqueurs de la première édition consacrée à l'innovation dans le soutien des drones
lundi 16 juin 2025
Projet MDCT - Pour un missile de croisière au-delà des 1.000 km
vendredi 6 juin 2025
Scania Public and Defense (SPAD) - La force d’une entité dédiée d’un grand groupe pour répondre aux besoins des forces armées
CCP10 (Camion-Citerne Polyvalent 10m3) puis plus récemment C3P10 (Camion-Citerne à Cabine Protégée de 10m3), CaRaPACE (Camion Ravitailleur Pétrolier de l'Avant à Capacité Étendue), VRP (Véhicule de ravitaillement dans la profondeur), VAMPIRE (avec poste de tir pour missile sol-air Mistral sur plateau), camions tracteurs des remorques de PFM (Pont Flottant Motorisé) standard 2, camions-benne du Génie et autres versions spécialisées, porte-engins de moyens lourds, etc. Les modèles de camions porteurs ou de camions tracteurs de la société Scania sont nombreux à être en service au sein des forces armées françaises. Et ce depuis plus de 20 ans pour certains.
En parallèle, et pour une flotte plus importante, les constructeurs maitres d’œuvre ayant répondu à l’appel d’offres, dont Scania France, attendent la réponse pour les premières tranches du marché des porteurs logistiques de charge utile 6 tonnes (PL6T), qui garantissent le renouvellement de la flotte logistique des forces armées françaises. Officiellement, la réponse pour un premier incrément est attendue très prochainement, avec potentiellement une commande de 1.100 premiers camions pour un programme pouvant aller à terminaison jusqu'à environ 7.000 camions.
jeudi 29 mai 2025
A400M - En version 'Forces spéciales'
Selon les opérations à mener, les A400M prélevés peuvent alors recevoir des kits spéciaux. En une petite demi-journée, les mécaniciens de l'escadron 3/61 Poitou peuvent les transformer en plateforme C3ISTAR (command, control, communications, intelligence, surveillance, target acquisition and reconnaissance) en reprenant les kits développés pour les C-160 Transall et en les câblant. Ils servent ainsi de postes de commandement aériens et de plateformes de renseignement. Sont installés des antennes de communications satellitaires mises sur des supports épousant les panneaux des issues de secours pour de la communication à haut débit et à longue portée, une boule optronique mise sur un support épousant l'une des portes latérales, des consoles de poste de commandement fixées sur les rails en soute, etc. Tout en ayant encore en soute de la place pour accueillir des opérateurs équipés, du matériel, du ravitaillement, voire des petits véhicules.
vendredi 23 mai 2025
Arquus - Vers une solution rapidement disponible pour la lutte anti-drones généraliste sous blindage (+MAJ)
mardi 13 mai 2025
Comand AI - Les assistants digitaux pensés en France des officiers d’état-major
Une création en septembre 2023. Déjà 12M€ levés en plusieurs levées. 3 produits en pleine montée en maturité. Un peu plus de 20 employés, avec des anciens de Palantir ou d’Andurill de retour en France, ou d’Open AI. 2 bureaux (en France et en Grande-Bretagne). Des 1ers contrats fermes signés en France et à l’étranger (comme en Allemagne), et d’autres pistes sérieuses à l’export (Grande-Bretagne, Ukraine, Pologne, Émirats Arabes Unis, Organisation du Traité de l'Atlantique Nord…). En moins de deux ans, la trajectoire du développement de la société française Comand AI est rapide, pour ne pas dire exponentielle, en bascule avant permanente pour tenir le rythme de l’évolution technologique et celui de la concurrence.
A l’origine, une intuition sur l’apport que pourrait apporter de manière raisonnée et rapide les algorithmes d’intelligence artificielle sur les taches les plus chronophages pour les structures de commandement, en offrant des briques utiles dans la boucle de déçision : « Plus qu’une simple automatisation pour gagner du temps, il s’agit d’une augmentation », explique la société. Ces structures de commandement sont composées de militaires, rares, dont la formation est longue et couteuse. Il y a dans les armées françaises un pool de 2.000 officiers environ en mesure de tenir des postes dans des structures hautes de commandement (brigade, division, corps d’armée…). Avec un peu plus de 100 à 200 nouveaux officiers formés par an. Sans même prendre en compte des taux forcément élevés d’attrition pour tenir correctement dans la durée ces structures en cas mise en œuvre des contrats opérationnels les plus exigeants, il en faudrait environ 10 fois plus.












.jpg)
