Cela se fait via un catalogue varié de formations, pour répondre à certains enjeux d’adaptation, de massification et de densification de certaines capacités face à l’actuel contexte opérationnel. Et qui dits notamment formations et entraînements aux tirs, dits cibles nécessaires, et cibles nécessaires en masse.
mercredi 27 novembre 2024
Le 17ème GA, acteur central d'une LAD terrestre en pleine transformation
Cela se fait via un catalogue varié de formations, pour répondre à certains enjeux d’adaptation, de massification et de densification de certaines capacités face à l’actuel contexte opérationnel. Et qui dits notamment formations et entraînements aux tirs, dits cibles nécessaires, et cibles nécessaires en masse.
vendredi 22 novembre 2024
MTO Fronde - Quand le processus de soutien à l'innovation participative fonctionne
Un projet de Munition TéléOpérée (MTO) dite ‘Fronde’ a été développé par un sous-officier, membre du Groupement des Commandos Parachutistes (GCP) du 1er régiment de Hussards parachutistes (RHP), avec son binôme, pilote à ses heures perdues de drone de type FPV (First Person View). La dénomination de Fronde est en lien avec l'histoire décrite dans l'Ancien Testament du jeune David qui terrasse le géant Goliath avec sa fronde.
Par la veille personnelle faite sur les médias sociaux et l’expérience accumulée au cours d’une quinzaine d’années d’opérations, le potentiel d’un tel système couplant drone et munition a tout de suite sauté aux yeux de ces militaires. L’idée de coupler une plateforme existante et une munition disponible en nombre remonte à quasi 2 ans, avant que les vidéos de l’emploi de ces systèmes fleurissent après leur utilisation massive dans les récents conflits, notamment dans les opérations en Ukraine et en Russie post février 2022.
Avec son idée, le sous-officier porteur du projet a aussitôt pris contact avec le référent innovation présent dans chaque régiment de l’armée de Terre pour être accompagné dans la rédaction d’une fiche HAPPI, le réseau social interne de l'innovation, décrivant succinctement le potentiel de l’idée, et proposant une approche capacitaire de type DORESE (doctrine, organisation, équipements, soutien...). Entre un sous-officier ayant une formation initiale avant de rentrer dans l’armée dans les procédés industriels et un référent innovation passé par l’École Polytechnique, le courant est bien passé pour avoir une approche technique d’amélioration de l’existant, tout de suite porté vers un possible passage à l’échelle en petite/moyenne série.
Dans le cadre du soutien au niveau central de l’innovation participative, un budget de quelques dizaines de milliers d’euros a pu être récupéré. Il a pu être complété par une partie du budget d’innovation décentralisée à la main de chacun des chefs de corps depuis quelques années. L’objectif est d’ailleurs dans les années à venir d’augmenter ces montants annuels (de l’ordre de 10.000€ et plus), pour permettre d'encore plus amplifier le soutien possible à de l’innovation décentralisée.
Le budget a notamment permis de développer un FabLab régimentaire, avec l’achat de moyens de CAO (conception assistée par ordinateur), des imprimantes 3D, etc. Et ainsi réaliser les plans du système au standard 1 et de développer notamment le système de mis à feu du standard 2, couplant un système de sécurité physique et un système de circuit électrique (ouvert puis, lors de la mise à feu par l’opérateur, se fermant pour initier la charge). D'autres projets portés par la récemment créée cellule d'anticipation et d'innovation du régiment (rattachée au Bureau Opérations Instruction du régiment) peuvent maintenant aussi profiter de ce FabLab.
Pour conserver une approche à coûts maitrisés, le projet s’appuie pour la partie munitions sur les grenades à fusil existantes (type APAV 40), encore détenus dans des volumes importants. L’embout servant à être mis sur le canon ou le frein de bouche des armes individuelles est retiré (car inutile) pour gagner en poids et donc en durée de vol pour le drone porteur, et il permet l’initiation de la charge par le système sécurisé de mise à feu développé. Ces grenades à fusil, parfois complexes d’emploi pour avoir une bonne précision avec les armes individuelles, gardent néanmoins des pouvoirs de pénétration intéressants, en perçant une épaisseur de blindage non négligeable. Et surtout, elles existent déjà.
Même approche pour le porteur qui a été repris chez un droniste français, connu pour sa capacité à concevoir des produits sur-mesure, grâce à une forte expérience du développement agile. Le drone est de plus déjà connu des autorités, offrant donc des garanties certaines pour la sécurité des vols, et donc limitant le temps nécessaire pour obtenir certaines autorisations quant à la fiabilité du système. Quelques modifications mineures sont réalisées, notamment pour fixer la charge utile embarquée, mais en nombre réduit pour ne pas perdre un temps précieux dans le développement du projet.
Après des premiers essais de vol pour la précision du système il y a quelques mois, des premiers tirs dynamiques de la version 2 sont prévus pour début 2025, avec la Direction générale de l'armement - Techniques Terrestres (DGA-TT). Si les essais sont concluants, et qu’un Acte Technique peut-être signé par la DGA, un éventuel passage à l'échelle pourrait être décidé : à la fois sur la modification de la charge pyrotechnique, sur l’acquisition des plateformes et sur l’industrialisation de l’interface charge/porteur.
A ce stade, le système coûte autour de 6.000€ (porteur, manette de pilotage et de visualisation, et charge), est moins lourd et moins encombrant qu’une roquette de type AT4, tout en pouvant porter plus loin et avec un pouvoir de pénétration non négligeable. Une solution pertinente surtout si les efforts actuellement menés sont poursuivis quant à la résistance au brouillage des flux pilote/MTO. De quoi potentiellement déployer rapidement une capacité au sein des unités de combat, surtout qu’il a été estimé, après essais auprès une population représentative de possibles utilisateurs, qu’environ 3 semaines étaient nécessaires pour passer de télépilotes novices à télépilotes un minimum opérationnels. Les premières formations de pilotage de drones FPV devraient prochainement être lancées en 2025 par l'armée de Terre, notamment au sein de l'Ecole des drones à Chaumont (Marne).
En jouant de l'alliance de l'innovation participative,
issue des forces, et de l'innovation planifiée, issue plutôt de l’extérieur, ce
projet illustre bien l’enjeu que doit relever l'ensemble des acteurs participant à l'adaptation de l'armée de Terre, au premier rand duquel le Commandement du combat futur (CCF), pour permettre d'être prêt autant que possible "dès ce soir" et encore plus demain à s'engager dans le combat aéroterrestre.
mardi 5 novembre 2024
Euronaval 2024 - A321 version MPA - Le futur de la patrouille maritime pour la Marine Nationale et à l'export ?
La solution, en cours de finalisation de définition, d'A321 MPA est marquée par quelques grandes caractéristiques, concourant à "l'autonomie d'engagement" recherchée pour une telle capacité.
Un large fuselage permettant d'intégrer la partie mission avec les consoles (au nombre encore à préciser selon les besoins des clients), les capacités de traitement des données senseurs/capteurs (avec algorithmes d'intelligence artificielle, capacités de calcul élargies...), une zone vie pour l'équipage (kitchenette/couchettes pour les longues missions et les phases de transit), une soute à bagages accessible, avec une porte cargo, sous le plancher pour loger des palettes (de l'ordre de 3 à 5) de fret (bagages, pièces détachées, ravitaillement...) lors de détachements de l'appareil par des plots relativement autonomes (les mécaniciens de l'appareil pouvant embarquer en plus de l'équipage), et le tout, avec de la réserve de place pour de la modularité/évolution incrémentale.
Via le contrat d'architecture de 18 mois d'études attribué début 2023 par la Direction Générale de l'armement (DGA) à Airbus Defense & Space (ainsi qu'à Dassault Aviation pour préciser une solution avec une plateforme centrée sur le Falcon 10X), l'avionneur a pu avancer dans la pré définition des spécifications, et proposer différentes solutions (nombre de consoles, positionnement de capteurs/senseurs, mode de maintenance...). Cela a aussi été l’occasion de vérifier (en partie sur fonds propres, en partie avec les fonds des études) les sujets de profils de vol (notamment lent et bas), d'intégration de capteurs (intégration et éventuelles interférences du MAD proche de l'Auxiliary Power Unit (APU), et de sa masse métallique, à l'arrière, par exemple), etc.
lundi 4 novembre 2024
Publication - "Couach et la dronisation navale - Oser pour se faire reconnaître comme un acteur crédible" (Deftech)
Pour répondre aux évolutions des besoins de ses clients, et ainsi garantir la pérennité de sa raison d’être, un chantier naval ne peut ignorer les évolutions technologiques. Encore faut-il choisir avec justesse ses axes d’efforts.
Répondre à l’inéluctable dronisation navale qui vient
Le milieu maritime n’est pas plus épargné que les autres milieux par la multiplication d’engins, sans présence humaine à bord, ayant des degrés variables d’autonomie de pilotage et de supervision, depuis un navire-mère ou depuis la terre (et demain potentiellement depuis les airs). Et cela dans les différents domaines de lutte du combat naval : sous la surface et en surface, voir même très au-dessus de la surface.
Si les utilisateurs finaux (marines de haute mer ou côtière, garde-côtes et autres agences de sécurité) sont aujourd’hui à des stades plus ou moins avancés d’appropriation de ces technologies, avec des expérimentations qui s’accélèrent et des utilisations opérationnelles de plus en répandues et complexes, il est nécessaire pour un acteur industriel d’être en mesure de s’adapter rapidement aux demandes, voire de les anticiper. Il lui faut a minima ne pas être l’élément retardateur de l’adoption de ces nouvelles technologies aux apports intéressants, soit être prêt au moment où la maturité technologique permet d’espérer la maturité capacitaire.
Ainsi, et en allant au-delà de certaines grandes incantations sur le souhaitable, la réalité industrielle de tous acteurs fait que des choix doivent être faits, des priorités décidées, et donc un positionnement stratégique défini par des dirigeants. Cela est notamment le cas dans des périodes de transition, où « l’ancien monde » de certaines pratiques ne se meurt pas encore ou totalement, et où le « nouveau monde » peine à émerger, alors même que sans doute les deux auront tendance à cohabiter longtemps.
De l’intérêt d’un démonstrateur
Concernant la dronisation, le chantier naval Couach, situé à Gujan-Mestras (en Gironde), est depuis plus de deux ans dans ce clair-obscur, en s’appuyant sur ses compétences propres et ses atouts. Il ne s’agit pas pour le chantier de chercher à tout faire dans le domaine, mais il s’agit de déjà bien comprendre et maîtriser avant de pouvoir proposer, en certains points de la chaine de valeur, ce qui est le plus à même d’être un vrai différenciant par rapport à une concurrence qui ne manque pas. En effet, l’écosystème industriel français de la dronisation est aujourd’hui florissant avec des acteurs de taille variable, maîtrisant tout ou partie des technologies nécessaires. Le salon Euronaval ne manquera pas montrer les avancées connues dans le domaine en quelques années.
A poursuivre dans la revue, trouvable en kiosque et sur Euronaval...
lundi 21 octobre 2024
France - L’indispensable remontée en puissance du Génie
D’ici 2030, une capacité d’appui au contact, clé de l’aménagement du champ de bataille
Le maintien en service de l’engin blindé du génie (EBG) - véhicule à chenilles sur base d’AMX-30B2 entré en service en 1988 pour les missions d’appui à la mobilité et de contre-mobilité - est un défi quotidien. Son maintien jusqu’en 2030 va exiger des efforts significatifs, et c’est la raison pour laquelle la livraison dès 2029 des 5 à 6 blindés têtes de série de son successeur, l’Engin du Génie de Combat (EGC), ex-Moyen d'appui au combat (MAC), est indispensable pour ne pas compliquer encore un tuilage déjà critique.
Un travail significatif de simplification des spécifications a été réalisé pour parvenir à un engin qui roule, qui aménage le terrain et qui est protégé, soit un engin moins complexe mais pas moins performant. L’EGC doit être capable de tirer, creuser, pousser et d’évacuer la terre, tout en étant capable d’assurer son autoprotection, avec un tourelleau téléopéré. L’EGC dispose également de réserves de masse et de puissance conséquentes qui permettront d’ajouter de nouveaux outils, évitant ainsi d’avoir à fiabiliser dès le début un complexe "tout-en-un". Les choix faits en termes de vitesse et de mobilité (roues), sans impasse sur la capacité d’emménagement et de protection, feront de l’EGC le moyen apte à garantir le rythme de la manœuvre interarmes d’un GTIA Scorpion. L’étude de diverses solutions à base de militarisation d’engins civils n’a pas donné satisfaction. En particulier, certaines limites de mobilité et de vitesse de travail (comme pour les imposants bulldozers D7 et consorts, qui doivent être déployés directement à proximité des zones de travail) ont conduit à rechercher un compromis différent.
samedi 5 octobre 2024
Lecture - "Aux avant-postes. De l’Afghanistan aux portes de l’Europe. Récits de la cavalerie blindée" (collectif)
mercredi 25 septembre 2024
SouvTech Invest - Les premières campagnes de financement participatif de projets de souveraineté sont pour très bientôt
Pour cela, les fondateurs, dont Pierre Elie Frossard, de Vauban Finance (spécialistes en structuration financière, crédits export, montage d’offsets…), s’appuient sur le réseau déjà existant et actif des Entrepreteurs. Il réunit plus de 25.000 investisseurs et a à son actif environ 150 Mn€ levés ou en cours de levées, tout en ayant déjà l'agrément de l'Autorité des Marchés Financiers - AMF. Les fonds receuillis lors des camapgnes permettront de financer la dette (12 mois à 5 ans) ou les fonds propres des projets proposés et validés. Le public visé est ceux disposés à favoriser un financement "par le bas", avec des actionnaires bienveillants, plutôt prêts à être dormants, connaissant ou cherchant à s’approprier le secteur de la défense.
mercredi 11 septembre 2024
Conférence - Préparer la BITD au conflit de haute-intensité (Eurosatory 2024)
Une haute intensité marquée par des échelles peu connues de durée, de distance, de volume d’hommes et de matériels nécessaires, de gamme de technologies employées, etc. Si c’est la déclinaison militaire de la compétition, elle intégré donc un volet capacitaire, donc touche directement à l’outil chargé de développer, produire et soutenir ces capacités, la base industrielle et technologique de défense.
Lors d’une table ronde que j’ai eu le plaisir de modérer lors du dernier salon Eurosatory en juin 2024, quatre intervenants issus à la fois de l’administration et de la BITD, dans toute sa diversité faite de grandes et petites entreprises, ont bien voulu vernir en discuter. L’organisation du salon a mis récemment en ligne la vidéo de la conférence pour pouvoir la découvrir. Avec de nombreuses autres.
- L’Ingénieur général de l’armement (IGA) Olivier LECOINTE, chef du service des orientations industrielles à la Direction de l’Industrie de Défense (DID) de la Direction Générale de l’Armement (DGA).
- Bruno BERTHET, Président exécutif de la société ARESIA, ETI française duale active principalement dans les équipements aéronautiques, qui participe depuis 5 ans à la consolidation de la filière via des opérations de croissance externe.
- Rémi LE TENIER, responsable des affaires publiques et chargé de mission auprès du vice-président d’Aubert & Duval, société de métallurgie française produisant différents produits en alliage de haute performance.
- Alexandre LABESSE, PDG d’HEXADRONE, société allant de la production de moutons à 5 pattes, dronisés, à des produits industrialisés de petite et moyenne série, en passant par la distribution de références pour ces usages.
Sans reprendre tous les propos des intervenants, quelques points à noter.
mercredi 26 juin 2024
Souveraineté - Vers la production par LN Innov d'un 1er moteur électrique français pour drones
samedi 22 juin 2024
Eurosatory 2024 en quelques mots
- Des drones et des robots partout, mais genre vraiment partout. Avec une explosion des solutions et avec une marsupialisation généralisée de systèmes porteurs et de systèmes liés, avec des questions fortes de connectivité et de taille des tuyaux pour les liaisons de données et le traitement.
jeudi 20 juin 2024
Parution - "Industrie de défense et industries civiles : réalité de la dualité et besoins" (revue DefTech n°9 - 2024)
J'y publie un article sur le sujet de la dualité des industries civiles et de défense, très interconnectées, et dont l'effort collectif de rapprochement dès les phases de contestation et de confrontation ne sera que bénéfique en cas de phase d'affrontement...
Le réemploi pour un usage militaire de technologies issues du civil est courant. Que cela soit après des efforts de détournement, d’adaptation plus ou moins importante notamment pour d’évidentes raisons de contraintes d’usage bien différentes, qu’elles soient physiques ou cyber, d’intégration ou de combinaison. Il est ainsi aujourd’hui commun de voir telle innovation civile nourrir tel système utilisé dans les forces armées. Et c’est une lapalissade de dire que les bases industrielles, fondamentalement très diverses, du monde civil et du monde militaire, sont particulièrement interconnectées.
La militarisation de systèmes issus du civil n’est pas sans coût, quand bien même les coûts globaux (coûts globaux initiaux + coûts spécifiques de militarisation) pourraient être finalement avantageux, notamment du fait des effets de séries. Dans le secteur terrestre concerné par cette édition du salon mondial de la défense et de la sécurité Eurosatory 2024, la recherche du partage des coûts de développement et de production par effets d’échelle, entre des grandes séries plutôt civiles et des petites ou moyennes séries plutôt militaires, est ainsi un axe d’effort usuel, bien que parfois peu évident du fait des customisations importantes nécessaires.
lundi 17 juin 2024
Etendard et la mobilité terrestre de défense - Le Covid a eu parfois du bon...
La crise du Covid a été un choc pour la société MCE - 5 Development alors que son principal, et quasi unique projet industriel était à l'époque avec un motoriste chinois Dongfeng. Il s’est arrêté du jour au lendemain et la société était alors à deux doigts de mettre la clé sous la porte. Misant sur les capacités d'ingénierie appliquées à la motorisation à très haut rendement et la propulsion hybride, la société pivote alors vers le haut de gamme dans le secteur du sport automobile, notamment pour le rallye raid. Un premier prototype maison tape rapidement dans l’œil d’une célèbre marque au taureau rouge, dont les pilotes professionnels sont rapidement conquis. Les victoires s’enchainent sur certains événements, dont le Paris-Dakar dans la catégorie Challenger (avec le T3MAX). Aujourd’hui, une vingtaine de voitures conçues par la société française située non loin de Lyon tourne sur différents circuits internationaux.
dimanche 16 juin 2024
UNAC - Du succès du fardier à de futures pages à écrire dans le secteur de la défense
Un programme d’essais et d’évaluations, considéré comme très intégré avec les forces, débute à partir de 2020. Les qualifications se font étape par étape : le fardier seul en 2002 (dont lors de campagnes de largages où tous les parachutes ne se sont pas ouverts, mais où le fardier est ressorti opérationnel après la chute un peu rapide…), puis le fardier avec son attelage, puis le soutien. Aujourd’hui, il ne reste en suspens que la qualification du transport sous élingue nécessitant une disponibilité de tous les acteurs impliqués (forces comme industriels).