En moyenne, 200 à 300 millions de $ de biens à usage militaire sont importés par an par les États-Unis depuis la France depuis une dizaine d’années. Un montant qui est relativement stable d’ailleurs.
lundi 24 mars 2025
Mission (pas totalement) impossible - Sur les matériels d'origine française au sein des forces armées américaines
En moyenne, 200 à 300 millions de $ de biens à usage militaire sont importés par an par les États-Unis depuis la France depuis une dizaine d’années. Un montant qui est relativement stable d’ailleurs.
jeudi 13 mars 2025
Asterodyn - Des drones hyper-véloces français utiles quand la haute vitesse fait la différence
Quels liens entre les vols de sportifs extrêmes en combinaison ailée (ou ‘wingsuit’), ceux des pilotes de voltige aérienne et le monde de la défense ? Clairement un certain niveau d’exigence, mais aussi des drones. Et même des drones volant à plus de 300 km/h, permettant par leur maniabilité et leur fiabilité d’assurer des prises de vues au plus près des parachutistes et des avions filmés, et éventuellement de répondre à d’autres besoins du fait de leurs caractéristiques.
A la croisée des deux mondes
C’est en mêlant ces deux mondes que s’est créée en 2024 la société française Asterodyn. Elle combine les expériences de pilotes de ces drones ultra-rapides de captation de vidéos, d’ingénieurs développant depuis quasi 10 ans ces machines sur-mesure pour répondre à ces besoins bien spécifiques et de spécialistes des services aériens, experts notamment en navigabilité et maintenance. La société propose maintenant une gamme de plusieurs drones véloces destinés à un usage militaire. Certains fondateurs, en école d’ingénieurs ensemble, avaient beau avoir pris des chemins bien différents ces dernières années, ils se sont finalement retrouvés autour d’un même projet, portés par les mêmes valeurs.
Les drones de cette gamme, pilotés au moyen de lunettes type ‘First Person View’ (FPV), volent aujourd’hui. Leur design permet à la fois des accélérations fulgurantes (0 à 300 km/h en moins de 2 secondes), des vols sur place d’une grande stabilité, et plus globalement un faible niveau de vibration (pour éviter des images non nettes lors des prises de vues pour les usages civils). Les charges utiles embarquables peuvent être variées entre caméras de différentes sensibilités, boules optroniques, charges de renseignement électromagnétiques, demain des charges explosives, etc. L’énergie cinétique dégagée en impact direct, vues les vitesses des drones, est aussi pensée pour suffire en tant que telle sur certains cadres d’emploi, notamment pour des drones anti-drones.
vendredi 7 mars 2025
Podcast - "Que ferait-on sans les Américains ? Dépendances et matériel" (Le Collimateur)
Au-delà des grandes masses (catapultes, Hawkeye, drones...), il est aussi nécessaire de "soulever le capot" et de se plonger plus en détails : communications, composants, hardware et software... Par ailleurs si certaines composantes de nos forces armées sont particulièrement sensibles à ces dépendances, des mesures de désensibilisation ont déjà été lancées depuis plusieurs années pour réduire ces dépendances. Néanmoins, le temps politique et de l'émotion n'est pas le temps de l'industrie et des capacités. Cela prend du temps, des moyens, et dans un budget de défense fini, et non sans limites, des choix et des priorités sont nécessaires dans l'analyse risques/bénéfices des chantiers à lancer pour atteindre cette souveraineté, qui consiste à choisir ses dépendances plus qu'à toutes les supprimer.
DCS, FMS, EAR, ITAR, GPS Code M, PRS de Galileo... J'espère avoir simplifier quelques réalités complexes, sans approche simpliste. N'hésitez pas en cas de questions et commentaires.
dimanche 16 février 2025
Arastelle - Faire simple pour permettre la persistance des micro-drones via un système filaire
C’est ce que propose la start-up française Arastelle avec un dispositif simple pour rendre filaire certains drones, en les reliant à une source d’énergie avec un adaptateur et un fil ne nécessitant aucune modification du hardware et du software, et permettant donc d'utiliser un drone standard, parfois déjà détenu.
Crédits : FSV / MA
Rester simple pour apporter une réponse pertinente à un réel irritant
Installé d’un simple clic à la place de la batterie habituelle, l’adaptateur est relié par un fil, qui peut atteindre une centaine de mètres, à une caisse faisant le volume d’une valise cabine et pesant 14 kg. Cette caisse dispose de 2 batteries lithium-ion pour fonctionner de manière indépendante entre 4 et 5h, et d’un ensemble de connecteurs pour être relié à d’autres sources d’énergie (secteur, générateur...).
Le système utilisé n’interfère pas dans la partie vol (en stationnaire ou en mouvement), qui reste gérée par le drone et la télécommande habituelle, tout comme la transmission des données. Cela facilite ainsi l’intégration en n’intervenant pas dans les softwares propriétaires des fabricants de drones et ceux de capteurs/senseurs. La tension du câble qui relie le drone à la caisse est gérée finement afin d’économiser la puissance nécessaire au vol, d'en limiter autant que de besoin le bruit, et éviter un câble trop lâche qui irait s’enrouler dans des obstacles à proximité.
Ainsi, il ne s’agit pas de développer un système avec un drone ad hoc, comme d’autres propositions qui existent, mais de s’appuyer sur des drones déjà connus et maitrisés par les utilisateurs, avec un système simple, robuste, standard donc sans optionnel.
jeudi 13 février 2025
Helsing - Industrialiser et opérationnaliser l'intelligence artificielle embarquée à des fins militaires
Crédits : Helsing.