mercredi 22 octobre 2008

Citation 16.


« Il faut travailler, toujours travailler pour nous tenir au courant, car les moyens évoluent, les solutions sont chaque jour différentes. Faire la guerre prochaine avec les procédés de la dernière, quelle utopie ! Il faudra que le chef d’alors improvise des solutions nouvelles. […] Les improvisations géniales sur le champ de bataille ne sont que le résultat des méditations antérieures. »

« Il n’y a pas des gens cultivés, seulement des gens qui se cultivent. Plus l’expérience de la guerre fait défaut à une armée, plus il importe d’avoir recourt à l’Histoire pour servir de base à l’instruction à lui donner. »

Par le maréchal Ferdinand Foch lors d’une conférence à l’Ecole Navale en juillet 1920.


P.S. : J’en profite pour vous rappeler la tenue d’un colloque à l’Ecole Militaire le 6 et 7 novembre 2008 intitulé : Ferdinand Foch « Je sais vouloir ».

Le maréchal Foch sera étudié autant pour ses écrits précédents la Première Guerre Mondiale (Les Principes de la Guerre paru en 1903 mettant en avant la liberté d’action, l'économie des forces et la concentration des efforts), pour son rôle militaire durant le conflit (avec entre autres l’application de l’attaque dite à outrance), pour Foch comme chef d’une Coalition (« Depuis que j’ai commandé une coalition, j’ai beaucoup moins d’admiration pour Napoléon ») et enfin pour la portée de sa pensée aujourd’hui (avec les changements apparus depuis un siècle).

L’entrée sera libre, les intervenants sont tous reconnus pour la qualité de leurs recherches, l’étude est globale et la volonté d’associer plusieurs centres de recherche sont sans doute les signes annonciateurs d’un colloque scientifique qui fera date.

lundi 20 octobre 2008

Henry Kissinger, le diplomate attendu et David Petraeus, le général-sauveur espéré.

L’arrivée de Nixon à la présidence américaine en 1969 marque un tournant dans la sortie de crise au Vietnam. Promesses faites durant la campagne électorale, le retour progressif puis le départ complet des troupes américaines du « bourbier » vietnamien font partie de ses priorités de politique extérieure pour calmer les mécontentements internes. La vietnamisation du conflit (« jaunissement » des unités et montée en puissance de l’armée du Sud-Vietnam) est alors un des palliatifs face à la baisse sur place des effectifs peu à peu rapatriés.

Avant de devenir son secrétaire d’Etat (en 1973), un de ses conseillers pour la sécurité nationale, Henry Kissinger va œuvrer pour trouver une solution honorable à la crise. Fervent admirateur de la Realpolitik (l’action pour des résultats concrets) du chancelier allemand Otto Von Bismarck, son interprétation et sa vision des relations internationales peuvent être classés comme découlant de l’école dite réaliste. L’Etat est un monstre nécessaire pour l’ordre interne (le Léviathan de Hobbes au 17ème siècle) au même titre que la guerre est nécessaire comme élément de régulation de l’anarchie externe. Le rapport de force ou l’équilibre des puissances (« Balance of power ») sont alors des termes redondants dans le champ lexical de cette école.

Au cours de négociations débutées en 1968 à Paris et tenues secrètes jusqu’en 1972, Henry Kissinger fût le principal artisan des efforts de paix. Il traite dans un cadre large du cas du Cambodge et de celui du Laos voisin. Il n’exclut pas de parlementer avec les adversaires non déclarés (ouvrant l’ère dite communément de la détente) qui soutiennent les forces armées du Vietnam du Nord, que cela soit la Russie (visite de Kissinger puis de Nixon en URSS en mars 1972) ou la Chine (visite en février 1972 avec le secrétaire du Parti Zhou Enlai). Et cela dans le but de contenir ces puissances par rapprochement afin d’acquérir un rapport qui doit mener à la paix (civile et régionale), mélange de concorde et d’équilibre.

Différents plans de paix sont proposés comme bases des discussions tripartites entre les Etats-Unis, le Sud et le Nord-Vietnam. Le 23 mars 1972, les discussions sont rompues après des déclarations de la délégation nord-vietnamienne sur les prisonniers américains, une nouvelle offensive du Sud vers le Cambodge et des décisions américaines au sujet des raids aériens. Afin d’être présent à la table des négociations (lorsqu’elles reprendront) en position de force, Kissinger ne s’oppose (et même ne serait pas étranger à la décision) ni aux bombardements massifs des bases de soutien au Nord-Vietnam et en dehors, ni aux blocages des ports du Nord par des mines, ni à cette offensive (menée en partie par les forces du Sud) visant la région de la ville de Quang-Tri.

Le 8 octobre 1972, les pourparlers reprennent autour du couple Kissinger et Le Duc Tho, délégué nord-vietnamien. Avec des hauts (accord séparé pour une résolution politique et militaire accepté par le Nord) et des bas (bombardements massifs de Hanoi et de Haiphong par l’US Air force), les discussions se poursuivent et vont mener le 27 janvier à la signature d’accords « mettant fin à la guerre et restaurant la paix au Vietnam ». La personnalité de Kissinger, comme lien entre différentes décisions menant à ces accords, semble centrale pour le dénouement (provisoire pour le Vietnam) de la crise.

Et maintenant, si on remplaçait certains termes par d’autres : Kissinger par Petraeus, Vietnam par Irak ou Afghanistan, Chine ou Russie par Iran ou Pakistan, bombardements sur les zones frontalières par drones armées et missiles sur des zones tribales et des sanctuaires, pourquoi pas Quang Tri par Helmand, vietnamisation par irakisation, opérations avant discussions par réduire la capacité militaire comme préalable,… Il manquerait plus qu’à définir David Petraeus comme un chantre de l’école réaliste et de lui souhaiter bon courage face au melting-pot (réaliste/idéaliste) des néo-conservateurs si ces derniers restent les tenants de la pensée dominante aux Etats-Unis.

Mais n’oublions pas que « comparaison n’est pas raison » (distinction entre un civil et un militaire par exemple). Même s’il existe des écoles d’interprétations historiques avec un caractère pérenne qui par une approche comparatiste permettent de décoder en partie (et en partie seulement) des exemples contemporains par d’autres plus anciens. En ne tombant pas dans le piège d’une prospective facile pour la définition d’un résultat final systématiquement similaire. A voir donc !

vendredi 17 octobre 2008

René Girard et Gustave Le Bon étaient-ils au Stade de France ce 14 Octobre au soir ?

Ou comment aborder cet événement sans revenir sur les questionnements concernant « le passé français qui ne passe pas » au sujet de nos rapports avec nos anciennes colonies, sur « l’intégration » en France des populations immigrées (les nombreux changements intervenus après les émeutes de novembre en banlieues montrent bien que le débat d’idées est utile puisque rien ne change...), sur la valeur des principes véhiculés par le sport (cf. Pascal Boniface de l’IRIS), sur les efforts faits pour désamorcer une situation courue d’avance et enfin sur les calculs concernant le nombre de français non issus de l’immigration, de français issus de l’immigration, de franco-tunisiens et de tunisiens présents ce jour là à la grande messe du football et de la réconciliation des mémoires.

La longue succession des rendez-vous ratés entre des équipes nationales du Maghreb et l’équipe de France, me font penser à une volonté de compétition entre les publics. Certains spectateurs de cœur, d’origine ou de nationalité tunisienne comme les Marocains et les Algériens avant eux, se devaient presque, de faire mieux ou au moins autant que leurs voisins géographiques. Se faire remarquer en sifflant plus fort (une obligation presque) : n’est ce pas ce qui s’appelle derrière une notion un peu plus complexe que cette simple description, le « désir mimétique » de l’anthropologue René Girard ? Les hommes sont des êtres de désir avec la volonté qui se propage d’imiter leurs semblables pouvant mener à une rivalité (« rivalité mimétique » pour en faire plus que les voisins) avec l’apparition d’un « bouc émissaire » (ici la Marseillaise). A vous de juger.


Ensuite, revenons sur une mesure annoncée par le gouvernement qui s’est empressé de dénoncer les faits (un minimum). A la sortie d’une réunion de crise avec le Président de la FFF (pourtant, on dit souvent qu’il faut toujours agir avant que le feu ne s’allume en ne se voilant pas les yeux sur les risques d’incendie), la mesure phare prise a été l’arrêt des matchs si les hymnes sont sifflés. Moins bête à mon sens mais bête comme même, que la proposition d’un quotidien sportif qui s’interrogeait sur la pertinence de jouer les hymnes avant les matchs internationaux : comment donner raison à quelques personnes, montrer un nouveau signe de faiblesse, être sur la défensive voir même sur la reculade… Les internautes ont eu alors le bon gout de voter contre cette mesure lors du sondage.

Disséquons un peu l’utopie de cette mesure sans doute prise sans l’avis d’un responsable de la sécurité intérieure un tant soit peu formé à la gestion des foules. Ce qui peut montrer qu’apparemment comme les militaires, les policiers ou les gendarmes ont du mal à se faire entendre auprès des hautes instances dirigeantes. Extrapolons un peu : des sifflets ponctuent les hymnes, il y a donc interruption du match, retour aux vestiaires des acteurs et ensuite évacuation d’un stade. Et c’est là, qu’à mon avis, le bât blesse. Car Mardi, il y avait que 600 à 700 forces de l’ordre pour 75.000 visiteurs. L’évacuation se serait passée dans le plus grand calme que cela soit dans les tribunes, autour du stade ou dans les rues adjacentes de la Plaine Saint Denis. Tout le monde aurait pris bien sagement le RER… Aucun énervement, aucune casse, aucun leader, aucun phénomène de bandes, tout le monde rapido au dodo chez soi : « Tout est bien dans le meilleur des mondes ».


Alors relisons quelques pages de Gustave Le Bon avec le recul nécessaire, qui s'est intéressé aux phénomènes des foules (dans son étude : une réunion d’individus soumis à une loi d’unité mentale). Écrits qui restent d’une grande actualité pour le maintien de l’ordre ou l’étude des manifestations : « Par le fait seul qu'il fait partie d'une foule, l'homme descend donc plusieurs degrés sur l'échelle de la civilisation. Isolé, c'était peut-être un individu cultivé, en foule c'est un instinctif, par conséquent un barbare. Il a la spontanéité, la violence, la férocité, et aussi les enthousiasmes et les héroïsmes des êtres primitifs ».

Sinon des mesurettes et des mesures à peine annoncées que déjà impossibles à mettre en place, ils risquent d’y en avoir d’autres…

jeudi 16 octobre 2008

Citation 15.


"Le passé plus ou moins fantastique, ou plus ou moins organisé après coup, agit sur le futur avec une puissance comparable à celle du présent même. Les sentiments et les ambitions s’excitent de souvenirs de lectures, de souvenirs de souvenirs, bien plus qu’ils ne résultent de perceptions et de données actuelles. Le caractère réel de l’histoire est de prendre part à l’histoire même. "

Par Paul Valéry in Regards sur le monde actuel en 1931.

mardi 14 octobre 2008

Les animaux à deux et quatre pattes attendent beaucoup du Livre Blanc.

Après la récente parution du Livre Blanc où à leur grand regret (et malgré les nombreux services rendus) ils ne sont pas cités une seule fois (recherche faite avec les termes « chevaux », « chiens », « animaux », « cynophiles »,…), les bipèdes et quadrupèdes militaires réunis au sein du Conseil Supérieur de la Condition Animale Militaire, ont remis une lettre virulente au Ministre de la Défense en personne, dénonçant leur sort et leur traitement.


Ne voulant pas laisser s’envenimer la situation et face aux nombreuses pétitions reçues, leurs représentants, soutenus par quelques centaines de manifestants aboyant et hennissant sur le trottoir du boulevard Saint Germain, ont été reçu par le Ministre lui-même ainsi que par un haut responsable de l’État Major des Armées, sans doute le chef de la cellule planification du Centre de Planification et Contrôle des Opérations (le CPCO). A la suite de cette entrevue jugée « constructive » par les deux partis, des garanties ont été apportés et cela malgré des difficultés de communication et les divergences de point de vue.

En effet face à leurs collègues amenées à participer aux missions de sécurité intérieure (chiens antidrogues des Douanes, patrouilles de Police montée en forêt ou autour des stades de football, équidés de la Garde Républicaine sous les flashes des photographes, …), les animaux des Armées avaient un traitement totalement différent au cœur de leurs revendications. Les discussions n’ont pas porté sur les salaires car ils ne devraient pas connaître d’évolutions sensibles (à taux de fourrage et de croquettes constants) et cela malgré la crise financière et la sécheresse.

Mais par contre leur plus grand emploi en OPEX a été évoqué. La Défense qui rejoint la Sécurité Nationale dans une même volonté de réponse globale va sans doute permettre des départs plus fréquents à la plus grande joie de tous. Auparavant seulement quelques chanceux avaient cette opportunité comme le montre ce reportage d’un chien de patrouille dénommée Racar en Afghanistan ou comme le rappelle la brève sur l’emploi de chevaux (sans doute de provenance locale vu leur allure) au Tchad. Depuis leur garnison de Suippes, où est stationnée le 132ème BCAT (Bataillon cynophile de l’Armée de Terre), ces nouvelles ont été saluées par un concert d’aboiements comme nous le rapporte notre envoyé sur place et selon les dires de son interprète.


La « rusticité » française qui est une des caractéristiques de nos forces nationales (envié d’ailleurs par les armées étrangères ayant plongé pour certaines dans le tout-technologique) ne serait-elle pas entrain de devenir parfois un atout recherché plus qu’une contrainte subie du fait de matériels un peu vieux ne demandant qu’à être remplacés ? La question mérite d’être posée. Le calcul des contraintes que cela soit l’emploi possible sur des courtes périodes (à cause de la chaleur ou de la concentration nécessaire pour les chiens démineurs par exemple), ce qui induit un changement de rythme opérationnel, et la formation nécessaire par un retour à des expériences abandonnées depuis plusieurs années et un patrimoine de pratiques à retrouver doivent alors être pesées et analysées par rapport aux avancées permises par l’emploi du couple homme/animal.

Add. : voir aussi les commentaires de cette article. Je n’ai pas d’étude scientifique a apporté sur la table des discussions, mais bien souvent face à la complexité du problème, toutes les solutions ne doivent pas être écartées, même l’utilisation de nuisibles contre les champs de pavots (au même titre qu'à une certaine époque on parlait de l'utilisation des dauphins et des abeilles pour le déminage).

Ce qui a d'ailleurs entraînée mon envolée lyrique peu sérieuse :

J’entends d’ici les topo-briefing : « Actuellement en Afghanistan, il y a au sein de la Coalition, 200.000 soldats, 300 chevaux, 2.367 souris et la France a annoncé il y a peu l’envoi d’un contingent supplémentaire de rats qui est actuellement en garnison dans les égouts de Paris… »

lundi 13 octobre 2008

OMLT. Partie 3.2 : l’ANA.

Progression et formation pour un maintien en condition.

A la fin d’un mois d’opérations, l’auteur note que : « Le principal est fait : il existe maintenant de réels et profonds liens de confiance et d'amitié entre notre détachement et nos homologues de l'ANA ». Et c’est dommageable, qu’au bout de six mois, les mentors partent et que les afghans restent. Sans faire de raccourci (entre une armée « indépendante et autonome» et des forces supplétives), les conditions ayant bien changées depuis, les officiers de l’armée britannique des Indes s’engageaient pour une dizaine d’années créant des liens forts avec les troupes qu’ils commandaient et donnaient des unités à forte valeur opérationnelle.

Après une auto-critique, une phase de formation commence là aussi, pas de tout repos. « Un jour, une chose, peut être » est le principe de base qui s’applique là bas. La non-alphabétisation des recrues dès l’enfance entraine le développement d’une attention moindre aux enseignements malgré la bonne volonté de tous. Un exemple est donné relatant un stage de formation pour les servants de mortiers. Un gouffre culturel sépare les deux cultures militaires. L’effort d’adaptation est énorme pour les mentors, l’auteur rappelant : « Pas plus de 5 minutes par atelier pour conserver toute l’attention de l’ANA ». Renouveler et répéter sans cesse sont alors les seuls moyens pour inculquer les rudiments de mise en batterie, de pointage et de séquence de tir. « Conseiller et ne pas commander, faire adhérer » est alors la devise des mentors. Avec comme résultat final, la formation théorique de 2 pièces au prix de nombreux efforts : des exercices fréquents devant alors être mis en place, des contrôles opérationnels… Missions qui devraient être dévolus alors aux nouveaux officiers de l’ANA mais l’intérêt et la volonté des cadres de l’ANA peut paraitre quelque fois inquiétante avec des préoccupations différentes. Le rôle de l’encadrement est bien souvent primordiale au combat et à la caserne : « Le summum du stage aura été de réussir à faire venir le chef de détachement ANA de NIGRAB, sur le lieu du stage pour qu’il commande, désigne et règle le tir mortier ».

Après un mois d’opérations, les mentors avaient pu se rendre compte des axes d’effort nécessaires pour les semaines de formation arrivant : tir, appui (mortiers ou fusils Dragonovs servis par des tireurs de précisions particulièrement utiles dans les combats où le corps à corps est rare et que les échanges se font à longue distance), topographie autant pour se situer que pour pouvoir donner des coordonnées pour l’appui, la nuit à apprivoiser et enfin le combat héliporté. Mais là encore, la première bataille à livrer est administrative pour convaincre les autorités compétentes de l’utilité d’une telle formation, pour avoir des autorisations et des moyens (rares même pour les forces de la Coalition) afin de faire voler les sections de l’ANA. Le volontarisme des membres des OMLT trouvant des freins au sein de leur propre camp.

Conclusion.

L’impression générale qui se dégage est que les membres des OMLT semblent faire l’essentiel du travail, aidés par quelques « supplétifs » sans apriori péjoratif. Néanmoins l’apprentissage par l’exemple et le mimétisme peuvent marcher. Il en est de même pour la volonté de certains qui peut se transmettre à d’autres. Il n’y a pas d’opérations de l’ANA sans mentors, à l’époque c’est la règle et l’inverse serait même parfois possible. Signe encore de la haute valeur ajoutée et du professionnalisme des mentors utilisés comme forces d’appoint. La déroute subie par l’armée géorgienne (si je peux me permettre ce comparatif) a bien montré qu’une armée (encore plus lorsqu’elle est crée de toutes pièces) ne se construit pas en 2 ou 3 ans malgré l’appui matériel obtenu par des livraisons américaines, israéliennes ou ukrainiennes et la présence d’instructeurs français (de la BIM) ou américains. L’échelle temporelle est plus celle de la dizaine d’années.

Et cela sans oublier les problèmes non mentionnées de corruption avec des salaires bas mais stable (une aubaine nationale) et les difficultés d’unité liées aux différences ethniques entre la majorité pachtoune et les minorités tadjiks ou ouzbèks. Au final, la nécessité de maintenir à niveau constant les effectifs de formateurs est un préalable. L’expérience des combats est un puissant accélérateur de l’efficacité des troupes (du militaire au soldat). Et si le gouvernement afghan d’Hamid Karzaï (et non seulement la Coalition) prend véritablement à corps ces problématiques aidés pour l’équipement (et atteindre un niveau légèrement supérieur à celui de l’adversaire…), peut être qu’un jour une armée crédible verra le jour pouvant au moins être un véritable allié pour les forces coalisées avant d’en prendre la place.