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Décrivant la situation peu réjouissante des quelques 4.000 PME intervenant dans le secteur de la Défense, deux députés recommandent la mise en place d’une véritable démarche d’intelligence économique pour regagner en compétitivité.Un tableau sombreC’est le 13 juillet que les députés Dominique CAILLAUD et Jean MICHEL ont rendu à la Commission de la défense nationale et des forces armées de l’Assemblée Nationale un rapport d’information. Ce dernier est évidemment consultable en ligne. Ils avaient reçu pour mission de faire un état des lieux le plus exhaustif possible de la situation des PME de la Défense, d’analyser les actions déjà mises en place par l’État en leur faveur et de définir des recommandations pour soutenir au mieux ces entreprises.
La baisse des commandes publiques, des difficultés structurelles et conjoncturelles à exporter ou encore des retards de paiement conduisent ces quelques 4.000 PME à être dans une situation particulièrement difficile. Ces facteurs les contraignent à se détourner largement de leur activité à vocation militaire. En effet, elle est dans bien des cas non rentable. Ce désintéressement, que l’on ne peut entièrement leur reprocher, menace le maintien de capacités industrielles françaises dans ce secteur stratégique.
- Le premier axe cherche à évaluer si la centralité de la défense française au sein de l’UE et de l’Organisation du Traité de l’Atlantique Nord (Otan) est reconnue et appréciée par les alliés.
- Le deuxième axe vise à répondre à la question : « Comment les militaires alliés perçoivent- ils la défense française ? »
- Le troisième axe a été structuré autour des questions suivantes : " Qui s’exprime sur ces sujets et quel est le degré de connaissance entourant la défense française ? Quel est le degré d’objectivité des acteurs qui s’expriment sur la défense française ? "
"Just as our military organizes to defend against hostile acts from land, air and sea, we must also be prepared to respond to hostile acts in cyberspace"
Deputy Defense Secretary William Lynn
Le Département d'Etat à la Défense américain a annoncé aujourd'hui la publication de sa première stratégie d'action dans le cyberespace, en faisant du cyberespace un domaine d'opérations comme le sont jusqu'alors les domaines terrestre, aérien ou naval. Le document de 19p est assez concis pour être lu en entier. Nul doute que ce document servira de référence pour d'autres acteurs, que l'on soit d'accord ou non avec le contenu. En étant le premier, il fera date.
Les principaux défis sont les relations avec les autres agences américaines et les alliés, sans oublier le défi technologique et économique de telles opérations. En effet, cette course poursuite à l'innovation permanente pèsera lourdement sur le budget du fait d'une logique attaque-défense aujourd'hui largement non-rentable pour les défenseurs. D'autres concepts, d'autres logiques, d'autres réactions doivent donc être étudiées et potentiellement mises en oeuvre.
Plus d'analyses prochainement...
"Je vais prendre un engagement. Nicolas Sarkozy a parlé de 2014 pour le retrait du dernier soldat français en Afghanistan. Si je suis élu président de la République, il y aura un retrait des troupes françaises d'Afghanistan dans un délai maximal de 12 mois. L'élection a lieu en mai 2012, en mai 2013, il n'y aura plus un seul soldat français en Afghanistan"
"Cette obstination à maintenir la présence de l'armée française dans un pays dans lequel elle n'avait pas de capacité d'action et dans laquelle nos soldats étaient gravement exposés à toutes les formes d'attentats aboutit aujourd'hui à un nouveau drame qui prouve, une fois de plus, que Nicolas Sarkozy s'est fourvoyé en décidant la présence de l'armée française en Afghanistan"
Je reste évidemment ouvert à toutes les critiques, aux conseils et questions comme aux propositions de chroniques déjà rédigées à transmettre pour approbation puis publication.« Avoir une stratégie ou mourir » : tel est l’appel lancé par différentes parties prenantes pour sauver l’industrie de la Défense française et européenne condamnée pour certains à moyen terme.
En effet, c’est un panorama peu réjouissant que des industriels, chercheurs ou représentants de l’État ont dressé le 18 mai dernier lors d’une rencontre informelle organisée par l’Institut Choiseul sur le thème de « La révolution des industries de Défense ».