Une haute intensité marquée par des échelles peu connues de durée, de distance, de volume d’hommes et de matériels nécessaires, de gamme de technologies employées, etc. Si c’est la déclinaison militaire de la compétition, elle intégré donc un volet capacitaire, donc touche directement à l’outil chargé de développer, produire et soutenir ces capacités, la base industrielle et technologique de défense.
Lors d’une table ronde que j’ai eu le plaisir de modérer lors du dernier salon Eurosatory en juin 2024, quatre intervenants issus à la fois de l’administration et de la BITD, dans toute sa diversité faite de grandes et petites entreprises, ont bien voulu vernir en discuter. L’organisation du salon a mis récemment en ligne la vidéo de la conférence pour pouvoir la découvrir. Avec de nombreuses autres.
- L’Ingénieur général de l’armement (IGA) Olivier LECOINTE, chef du service des orientations industrielles à la Direction de l’Industrie de Défense (DID) de la Direction Générale de l’Armement (DGA).
- Bruno BERTHET, Président exécutif de la société ARESIA, ETI française duale active principalement dans les équipements aéronautiques, qui participe depuis 5 ans à la consolidation de la filière via des opérations de croissance externe.
- Rémi LE TENIER, responsable des affaires publiques et chargé de mission auprès du vice-président d’Aubert & Duval, société de métallurgie française produisant différents produits en alliage de haute performance.
- Alexandre LABESSE, PDG d’HEXADRONE, société allant de la production de moutons à 5 pattes, dronisés, à des produits industrialisés de petite et moyenne série, en passant par la distribution de références pour ces usages.
Sans reprendre tous les propos des intervenants, quelques points à noter.