Affiner la copie des produits disponibles
Et de huit. EOS Technologie a mené la huitième démonstration étatique de ses drones à aile fixe, deux semaines avant le récent Forum Innovation Défense (FID) et moins trois ans après été retenu en duo avec KNDS France pour le projet Larinae. Une nouvelle étape qui permet désormais d’« avoir un petit peu de recul », indique son dirigeant, Jean-Marc Zuliani, à l’occasion du FID. Un autre jalon avait été franchi en juin, lorsqu’EOS avait réalisé une démonstration avec un drone frappant un char avec une charge inerte en pilotage immersif (FPV). La dernière en date, conduite en novembre, voyait le Rôdeur 330 toucher une nouvelle fois sa cible, sans tête militaire active, mais cette fois de manière totalement automatique. « Ce qu’on soulignait aussi, c’était sa capacité de vol en essaims », ajoute le patron d’EOS, tout en mentionnant la capacité à faire voler jusqu’à 30 machines en parallèle.
Le brouillage des communications et de la navigation étant devenu la norme, l’autre point d’effort portait sur la résilience des communications. Larinae exigeait de pouvoir frapper jusqu’à 50 km tout en conservant la liaison de données. EOS Technologie a d’emblée utilisé des modules permettant d’aller à 80 km pour apporter une capacité complémentaire. Soit la portée d’un LRU, mais avec une marge de progression déjà acquise. « Pour les avoir testés, nous pouvons les pousser à 100 km. Par contre, cela reste du ‘line of sight’ », note Jean-Marc Zuliani. Les reliefs et les autres masques du terrain demeurent donc des obstacles potentiels.
