Mais non, la logistique n’est pas LA fonction opérationnelle oubliée de tous… Il est toujours indispensable que le combattant sur le terrain ait ce qu'il faut, quand il faut et là où il faut.
Après avoir édicté des directives pour l’appui-feu aérien, la conduite des convois, les raids de nuit des forces spéciales ou les tirs de sommation aux check-points, le général américain Mc Chrystal s’attaque aux Burger King et Pizza Hut présents en Afghanistan.
Ces chaînes de restauration rapide pullulent sur les bases de la coalition, en particulier sur les aéroports de Kaboul, Kandahar ou Bagram. Les militaires y retrouvant les services et le confort connus aux États-Unis, ces bases sont surnommées les « Little America ».
Les raisons de cette décision prise par l’ascétique général Mc Chrystal sont multiples.
Tout d’abord, ces restaurants sont gérés pas des entreprises qui recrutent uniquement des contractors américains et n’ont aucune plus value sur le marché local. Alors que le général Mc Chrystal exhorte à aller acheter au bazar pour faire tourner l’économie afghane.
De plus, comme le rappelle le Command Sergeant Major de l’ISAF (le sous-officier le plus ancien du théâtre qui a un rôle de conseiller), l’Afghanistan est « une zone de guerre non un parc d’attraction ». Il faut se concentrer sur la mission, le reste est accessoire.
Enfin et surtout, l’approvisionnement de ces enseignes pèse sur les lignes de ravitaillement déjà menacées par l’insurrection et les goulets d’étranglement entraînées par les quantités à acheminer (alimentation, munitions, matériels) sur des axes rares et encombrés.
D’ailleurs, alors que l’envoi de renforts promis par Obama est réalisé à moitié, il n’est pas sans influence sur la logistique de la coalition. Ainsi, il est fait écho de difficultés à acheminer le ravitaillement (alimentaire en particulier) dans certains postes isolés.
Ces chaînes de restauration rapide pullulent sur les bases de la coalition, en particulier sur les aéroports de Kaboul, Kandahar ou Bagram. Les militaires y retrouvant les services et le confort connus aux États-Unis, ces bases sont surnommées les « Little America ».
Les raisons de cette décision prise par l’ascétique général Mc Chrystal sont multiples.
Tout d’abord, ces restaurants sont gérés pas des entreprises qui recrutent uniquement des contractors américains et n’ont aucune plus value sur le marché local. Alors que le général Mc Chrystal exhorte à aller acheter au bazar pour faire tourner l’économie afghane.
De plus, comme le rappelle le Command Sergeant Major de l’ISAF (le sous-officier le plus ancien du théâtre qui a un rôle de conseiller), l’Afghanistan est « une zone de guerre non un parc d’attraction ». Il faut se concentrer sur la mission, le reste est accessoire.
Enfin et surtout, l’approvisionnement de ces enseignes pèse sur les lignes de ravitaillement déjà menacées par l’insurrection et les goulets d’étranglement entraînées par les quantités à acheminer (alimentation, munitions, matériels) sur des axes rares et encombrés.
D’ailleurs, alors que l’envoi de renforts promis par Obama est réalisé à moitié, il n’est pas sans influence sur la logistique de la coalition. Ainsi, il est fait écho de difficultés à acheminer le ravitaillement (alimentaire en particulier) dans certains postes isolés.
2 commentaires:
Durant la guerre du Viet Nam, au moins, une grosse partie de la nourriture utilisé par les ''restaurants'' américains étaient produites sur places ;)
@ Frédéric:
Tout à fait exact.
De plus, l'art culinaire afghan fait moins rêver que la cuisine vietnamienne... Donc acheter local...
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