Pour me présenter rapidement, je suis un étudiant de 21 ans en Master d’Histoire des Relations Internationales à l’Université Paris 1 de la Sorbonne. Je travaille pour mon mémoire sur « l’adaptation de l’armée française à la contre-guérilla en Algérie de novembre 1954 à août 1956 ».
En résumant, ceci consiste à étudier, par l’analyse des mémoires d’acteurs (écrites ou orales) ainsi que par les archives publiques du SHD de Vincennes (Service Historique de la Défense), le processus du retour d’expérience pour un changement des méthodes tactiques et opérationnels du niveau humain jusqu’au niveau de la Région militaire entre le déclenchement de l’insurrection du FLN et son institutionnalisation lors du Congrès dit de la Soummam à l’aube de l’opération Mousquetaire sur Suez et au début de la première bataille d’Alger.
Et ceci dans le but d’intégrer sur dossier l’ESM de Saint Cyr à Bac+5. Passionné par le fait militaire, mes connaissances ces dernières années sont passées d’un savoir mythologique et hagiographique à un savoir plus prosaïque et plus diversifié. Lectures, conférences, débats et discussions m’ont ainsi permis d’appréhender un peu plus la complexité du monde militaire, politique et stratégique.
En résumant, ceci consiste à étudier, par l’analyse des mémoires d’acteurs (écrites ou orales) ainsi que par les archives publiques du SHD de Vincennes (Service Historique de la Défense), le processus du retour d’expérience pour un changement des méthodes tactiques et opérationnels du niveau humain jusqu’au niveau de la Région militaire entre le déclenchement de l’insurrection du FLN et son institutionnalisation lors du Congrès dit de la Soummam à l’aube de l’opération Mousquetaire sur Suez et au début de la première bataille d’Alger.
Et ceci dans le but d’intégrer sur dossier l’ESM de Saint Cyr à Bac+5. Passionné par le fait militaire, mes connaissances ces dernières années sont passées d’un savoir mythologique et hagiographique à un savoir plus prosaïque et plus diversifié. Lectures, conférences, débats et discussions m’ont ainsi permis d’appréhender un peu plus la complexité du monde militaire, politique et stratégique.
Par ces courts billets que j’espère au moins hebdomadaire, je ne souhaite pas révolutionner la pensée militaire française mais juste apporter une petite pierre ou un maigre caillou à l’édifice bâti grâce au bourgeonnement d’études de chercheurs et de penseurs français (officieux ou simples citoyens) visible depuis peu. Pouvoir en plus confronter mes théories aux expériences diverses ce qui me forcera, exercice pédagogique fort intéressant, à tenter de clarifier ma pensée de façon concise.
4 commentaires:
Bonjour François (?). Concernant les hélicoptères, et donc leur action en Algérie, je te signale le livre du Général André Martini chez Lavauzelle, L'histoire de l'Aviation Légère de l'Armée de Terre de 1794 à 2004.
Bonne chance pour Cyr, tu m'as l'air bien parti.
Je recommande dans les mêmes problématiques quelques ouvrages. Un premier, un peu hagiographique, dans un style histoire bataille à l'ancienne, sur les bérets verts et les hélicos:
BAIL René, Hélicoptères et commandos-marine en Algérie. 1954-1962, Paris, Lavauzelle, 1983.
Et un autre par un des utilisateurs de ces machines:
FLAMENT Marc, Les hélicos du djebel, Algérie 1955-1962, Paris, Presses de la Cité, 1982.
En somme, vous faites sur la guerre d'Algérie ce que M. Goya a fait pour 14-18, et ce que S. Taillat fait sur l'Irak et l'armée US.
J'espère que vous mettrez le résultat en ligne, il me tarde de le lire.
Mettre mon travail à la même hauteur que quelques têtes pensantes reconnus dans le milieu est osé. J’essayerai de m'en monter digne.
Le M1 donc l'année dernière, le travail est très méthodologique (découverte de la recherche, familiarisation avec les archives, étude de la bibliographie...), c'est une étude de faisabilité sur le sujet.
Ce n'est que l'année prochaine, que la partie réflexion/rédaction amenant un mémoire de 200 pages environ (je mettrais un résumé rassurez vous ou quelques parties emblématiques...) se fait. J’ai déjà ma petite idée sur certains points dus par exemple à l’absence de Retex officielle, à la valeur de l’encadrement, aux héritages indochinois, européen ou africain…
Je prépare un petit billet durant le mois de juillet sur ce que l'on peut appeler la problématique du sujet, que l'on peut transposer sur beaucoup de périodes d'adaptation des armées face à une situation de découverte, de réflexion et de modification des pratiques.
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