Il n'y aura pas d'enlisement militaire au sens strict du terme car évidemment la solution est politique, comme partout. Les militaires dans cette affaire, et les armées occidentales, les armées de la coalition, puisque que vous savez qu'il y a des pays arabes qui annoncent de plus en plus de participation effective, ne sont qu'un instrument. Et là encore, il s'agit plus maintenant de trouver des issues politiques, mais là ce n'est plus mon domaine.
Amiral Édouard GUILLAUD, chef d'état-major des armées
Je n'ai rien contre l'homme qui, bien malgré lui sans doute, met en lumière l'ineptie de l'opération en Libye. Opération que les méchantes langues présenteront (sans doute en partie à raison) comme le résultat de l'émotion et de la demi-mesure (et à la marge de la réflexion stratégique voire économique).
Ainsi, les issues politiques (pour reprendre les termes exacts prononcés et non ceux de "solutions" repris par la presse, détail insignifiant quoique mensonger) ne sont pas clairement établies actuellement. Pas d'issues politiques, donc dès maintenant pas de manière d'y arriver, donc plantage assuré...
Les militaires sont-ils à ce point mis au rang de simple outil sans être écoutés par la tête ou alors ne sont-ils pas conscients de cet improbable embuscade militaro-politico-humanitaire dans laquelle ils se sont fourrés ? Pas rassurant, sur la teneur des relations entre la tête de l'État et ses agents.
J'espère qu'une chose, m'être trompé sur cette appréciation.
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