vendredi 14 janvier 2011

Le Japon en Afghanistan

Il y a des pays dont la contribution en Afghanistan, quoique stratégique par l'ampleur et la destination, passe relativement inaperçue dans l'agglomérat formé par l'action des nations contributrices. C'est par exemple le cas du Japon.

Une courte note rédigée par un diplomate japonais, auparavant en poste en Afghanistan et aujourd'hui en France, est disponible sur le site de l'IFRI. Elle décrit brièvement l'apport japonais à l'effort de guerre et de paix mené sur place.

L'approche pensée et menée par la diplomatie japonaise est relativement différente d'autres nations. Les forces d'auto-défense n'étant pas censées intervenir directement, le Japon doit se concentrer sur d'autres chantiers avec une approche de facto moins militaire.
A la lecture de ces quelques lignes, je retiens pour ma part l'effort fait en faveur de la montée en puissance de la police afghane avec un effort de financement très important d'infrastructures ou l'envoi de formateurs. Sans oublier le paiement des salaires.

C'est l'équivalent par an de six mois de salaires pour tous les policiers d'Afghanistan. Indispensable quand on sait que le budget de fonctionnement mensuel de l’ANA est équivalent au montant annuel des taxes perçues par le gouvernement afghan.

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