mardi 2 décembre 2008

Partie 3.3: Le Livre Blanc sur la politique étrangère et européenne de la France.

e. Assurer la présence des idées, de la langue et de la culture françaises tout en servant la diversité culturelle.

=>Connaître et comprendre avant de chercher à influencer car des représentations confuses et contradictoires : la négation des différences et l’exaltation des identités. Donc « doit encourager le développement de pôles d’enseignement supérieur et de recherche sur les questions internationales, domaine malheureusement éclaté en structures insuffisantes en nombre, en dimension et en visibilité ». Si c’est rassurant de le voir écrit, action maintenant ! Influencer auprès des pays qui ont une affinité particulière comme Amérique Latine (rare aussi) ou sur les sujets stratégiques où on dispose d’un avantage comme le droit. Par de nouvelles stratégies d’influence en exposant nos conceptions et aux réalités de notre pays « à des personnalités choisies en raison de leur capacité d’écoute et de leur audience ». Procéder par priorités s’agissant des publics ou des thèmes visés (terrorisme et laïcité). Puis pour le développement du MAEE des échanges avec l’Université ou l’entreprise par des réseaux de « conseillers scientifiques » ou « d’experts ».

=> « L’action culturelle extérieure contribue à la présence internationale de la culture, de la langue et de la recherche françaises » : l’audiovisuel extérieur (RFI, France 24,…), l’enseignement français à l’étranger, la langue et culture française, les échanges scientifiques. Une évolution en profondeur, qui reflète celle des vecteurs de la diffusion. De plus passer de d’une logique universelle (que l’on en peut plus assumer) à une politique plus sélective et hiérarchisée: professions visées, choix géographiques, recours à d’autres langues… « Il n’y a pas de rayonnement unilatéral dans le monde global mais des influences réciproques ».

Pour l’audiovisuel extérieur, il faut maintenir l’effort mais clarifier par une société gérée par le MAEE car dispersion du secteur, tutelles et des financements. Les agences d’images : notre offre nationale et une meilleure offre européenne, pouvant aller jusqu’à la constitution d’une banque d’images. Poursuivre action pour et par la Francophonie car peut être un levier politique en partage avec d’autres par la défense du français dans les organisations internationales, d’échanges placés sous le signe de l’ouverture et de la diversité, le soutien à la traduction… Huit recommandations pour un bon usage de la francophonie


En conclusion de cette partie: "Nous avons un fonctionnement trop statique […] alors que le travail en réseau et le partenariat offre le meilleur moyen d’être efficace et influent ». Puisque définitivement cela ne peut plus être (seulement aurais je tendance à dire) unilatérale. C’est très français (dans la tradition de l’État-nation) « trop confiance aux institutions traditionnelles, alors plus s’ouvrir aux acteurs de la société civile ». « Par tradition, nous tendons à privilégier la clarté de l’analyse, la rigueur des solutions (quand elle est faite et quand elles sont trouvées). L’exercice de l’influence est trop souvent une préoccupation secondaire. […] Nous devons revoir cette hiérarchie ».

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