jeudi 4 septembre 2008

Quand un jour il faut décider.

J'ai rarement pris le temps de citer, critiquer ou analyser l'ensemble des contributions de la florissante blogosphère française sur les questions de Défense et de Sécurité, me contentant bien souvent de mettre à jour ma liste de liens pour la rendre la plus complète possible, mais là je vais faire une légère entorse à la règle.

En effet, je ne peux que vous inviter fortement à aller lire l'article de François Duran sur son site au sujet des débats ayant court actuellement au sujet de la situation en Afghanistan. Quoique il en dise l'ensemble des questions est abordé aux différents niveaux: politique, militaire, médiatique... Et de forte belle manière. Bravo.

Pour définir l'article, je dirais qu'il y a juste ce qu'il faut "de rudesse" pour secouer le cocotier encroûte de la pensée et de la décision française. Le résume est complet et les différentes polémiques sont traitées. Alors l'analyse je vous l' a fait "saignante" ou "à point"...?

Sur la communication, j'avais déjà pris le temps d'émettre quelques analyses ici ou ici. Mais après quelques interrogations (et toujours aussi enchanté par les écrits du Gal Vincent Desportes en particulier son ouvrage à mettre entre des mains civiles ou militaires: Décider dans l'incertitude), je me demande si il n'y avait pas une sérieuse difficulté française au sujet de la décision. Après mon analyse sur le processus de décision et l'émotion, serait ce un mal français du siècle que l'incapacité de décider?

Entre peur de mal faire, incertitude trop prise en compte, calcul des risques qui inhibent, plus rien ne se fait et les décisions tardent. C'est de la complaisance dans une situation que l'on voit et que l'on analyse comme fragile ou à modifier. S'abstenir plutôt qu'agir n'est ce pas de la lâcheté? Entre ne rien faire et faire tout et n'importe quoi, il y a comme même une marge de manoeuvre sécurisante. Entreprendre n'est pas détruire. Plus facile à dire qu'à faire, je le reconnais, mais comme le disait la célèbre devise des parachutistes de la France Libre dont leurs parcours au moins militaire et leurs faits d'armes ont montré la portée de l'application: "Qui ose vaincra!".

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