mercredi 22 décembre 2021

Expérience et haute intensité (en Estonie et Lituanie) - De la réappropriation de choses simples

Dans le cadre de la présence avancée renforcée (eFP - enhanced Forward Presence), plusieurs enseignements ont été tirés par l'armée de Terre depuis le début de cette mission opérationnelle appelée Lynx et le déploiement en mars 2017 des premiers éléments au sein des bataillons multinationaux dans les pays baltes (un sous-groupement tactique interarmes à dominante infanterie ou blindé, tour à tour en Estonie et Lituanie, au sein d'un bataillon à dominante britannique ou allemande).


Notamment suite aux fréquents exercices permettant de (re)mettre un pied dans les exigences des confrontations pouvant aller jusqu'à des phases de haute intensité. Et cela, avant que cet impératif de se préparer au plus exigeant (sans être forcément le plus probable) soit ré-assené avec force, comme dans le nouveau Concept d'emploi des forces terrestres. Ce qui nécessite donc un travail sur des compétences jugées jusque-là comme moins "prioritaires" pour les opérations alors menées.

En somme, des déploiements successifs qui sont un bon laboratoire pour entretenir l’interopérabilité dans un cadre multinational (en Anglais notamment) jusqu’au plus bas échelon : pour la partie mêlée (le combat à proprement parler), pour les appuis (notamment l'artillerie et le génie), les transmissions (et l'usage nécessaire de Tactical voice bridges, boitiers relais pour relier les différents réseaux), le soutien et ses différents volets : logistique, santé, énergie, circulation, dépannage, transport…

Et aussi un peu se challenger (jeu de mot low cost).

Avec des premiers enseignements rappelés déjà il y a plusieurs mois, au delà de la nécessaire capacité à comprendre un environnement plutôt nouveau. Avec par exemple des retours sur les acheminements stratégiques (via le train notamment, une capacité rare dont les moyens et compétences sont à préserver), sur les contraintes climatiques ("grand froid" et son paquetage spécifique, combat de nuit...), l'action en milieu cloisonné (forêts et marécages) ne permettant pas des manœuvres d’ampleur...


Ou les enjeux de franchissement (notamment de coupures humides, fréquentes : une tous les 10 kilomètres en moyenne...), avec les moyens comptés français dans le domaine, en phase de renouvellement (et non encore déployés dans cette mission opérationnelle).

Mais aussi des efforts à poursuivre en termes de camouflage (cf. ci-dessous), de discrétion des déplacements avec une discipline pour le bruit au combat, l’hygiène informatique (champs matériels et immatériels), la discipline dans l’emploi des communications (avec des efforts sur la réduction de l'empreinte électromagnétique, en plus de l'empreinte physique, des postes de commandement), le mode dégradé face aux brouillages (GPS et autres), la consommation élevé de munitions, etc.

Quelques récentes réflexions partagées par un acteur (tankiste) dans le cadre du mandat 9 de ce déploient (de début 2021) permettent de préciser certains points (technique et tactique), notamment avec l'observation des alliés estoniens et britanniques (dont le ‘fighting spirit’ est toujours noté pour ces derniers, comme "consubstantiel au soldat de sa majesté"). Une observation jugée "source de comparaison qui permet à la fois une remise en question" et "élément d'appréciation rassurant".


Du fait de certaines contraintes (terrain de manœuvre spécifique, tactiques employées, adversaire simulé (provenant de l'armée estonienne de conscrits), etc.), la progression des unités peut parfois être très lente (avec une succession de pièges et d'embuscades), avec des unités régulièrement statiques, entraînant une très forte vulnérabilité (notamment vis-à-vis des menaces 3D et de l’artillerie).

La discipline des alliés britanniques dans le du camouflage a été particulièrement relevée : "tout soldat, du grenadier voltigeur maquillé au chef de corps, en passant par l'équipage char, est maquillé", les véhicules sont transformés en buisson roulant, entretenus tous les jours pour bien se fondre avec l'environnement (notamment avec un effort fait sur les toits).

Les trous de combat (même sommaires, et creusés avec pelles US) sont creusés dès qu’un arrêt dépasse une dizaine de minutes. Le tankiste britannique étant avant tout un combattant à pied, il porte constamment son gilet pare-balles, même dans les véhicules (... car il dispose d'un modèle, léger et compact, permettant son emport même en tourelle ou dans la caisse).


Les manœuvres réalisées dans des couloirs contraints (du fait des marécages, des tourbières, des forêts épaisses, etc.) doivent conduire à réfléchir aux choix tactiques faits, souvent très ‘académiques’: pourquoi laisser une réservée blindée en arrière qui aura bien du mal à intervenir sur un axe, bouché, quand l’échelon de tête sera accroché (embuscade, piège…), et qui ne pourra pas déborder ? Quid donc d’un poing blindé en tête d’un détachement interarmes pour bousculer l’adversaire (et résister aux embuscades) dans les couloirs de progression ? Avec un rôle différent pour des éléments d’éclairage généralement mis devant, peut-être mis plus sur les flancs ou sur les arrières. Et une forte usure (et attrition) des éléments de génie qui peuvent voir des points minés battus par les feux et embuscades se succéder à intervalles très courts. Avec, globalement, un élément de tête du détachement interarmes qui devra faire preuve d'initiative quand l'élément de commandement sera de fait en arrière.

Comme il le résume au final : "C’est la réappropriation de choses simples qui nous mènera vers l’entraînement du combat de haute intensité. A nos sticks et pelles US !".

Crédits : armée de Terre / EMA.

21 commentaires:

Anonyme a dit…

S'entraîner à refaire 14-18 dans des tranchées ne coûte pas cher, contrairement au nouveaux joujoux à la mode:
https://www.lopinion.fr/international/une-armee-de-terre-francaise-en-retard-sur-les-guerres-daujourdhui

Anonyme a dit…

En France, l’entraînement à la haute intensité sent bon les années 80-90!

Dans nos camps d’entraînement de Champagne, chaque fois que nous plaçions (dans les années 2000) une unité interarmes dans un contexte symétrique ou dysmetrique les résultats n’étaient pas bons (guerre électronique, engins mécanisés de 3e génération AMX10P et 30, attaque NRBC, artillerie en nombre avec tirs a priori).

Le choix capacitaire de la roue-canon montrait également ses limites et d’autres concepts (char Leclerc-VBL)... leur originalité chevaleresque.
Cela est également vrai pour les futurs escadrons JAGUAR, copié/collé des escadrons Leclerc (l'audace dans la cavalerie française s'est arrêtée dans les années 1930).

Pourtant, Raqqa, Falloujah, Mossoul, Grozny, et les derniers conflits comme la Syrie/ Irak, l’Ukraine, le Yémen ou encore le Haut Karabakh constituent autant d’enseignements intéressants…

Petit coup d'œil dans le rétro, en espérant que les futurs arbitres soient aussi intègres que leurs prédécesseurs:
« La 4e DAM intègre ensuite la force d’action rapide (FAR), l’expérimentation menée de septembre 1984 (exercice Damoclès) à juin 1985 (exercice Fartel) ayant montré la pertinence d’un tel concept d’aéromobilité pour un emploi outre-mer.

En effet, la loi n° 83-606 du 8 juillet 1983 porte approbation de la programmation militaire 1984-1988 et met sur pied cette grande force expéditionnaire capable d’agir en Centre-Europe ou dans le reste du monde dans des conflits dits intermédiaire, souhait du ministre de la Défense Charles Hernu afin de compenser l’infériorité numérique des forces de l’OTAN face aux forces soviétiques.

Avec un état-major basé à Nancy, et forte de plus de 6.500 hommes, la 4ème DAM comptait 40% des hélicoptères de l’armée de Terre (environ 210 machines).

L’idée était de pouvoir se projeter à plus de 350 km de ses bases en moins de 12 heures pour porter le combat anti-char et obtenir un effet tactique d’importance (avec une capacité antichar instantanée théorique de plus de 400 missiles, face à une division en mouvement). Cela en faisait un outil décisif dans les plans de jalonnement (embuscades et harcèlements) des forces du Pacte de Varsovie (face aux éléments de tête, les Groupements de manœuvre opératifs (GMO) soviétiques) avant le Rhin, et donc dans la mise en place en sûreté de la 1ère Armée française.

Les évolutions de format ne voient pourtant pas l’apparition de nouveaux modèles d’hélicoptères, ce sont simplement des versions modernisées des Gazelle (canons ou Hot) et Puma qui sont mises en service, une critique récurrente de l’époque, comme le rappelle un rapport sénatorial sur la manœuvre de déshabiller Paul pour habiller Pierre: « Chaque régiment d’hélicoptère de combat de la FAR représente un potentiel de 60 hélicoptères : 10 hélicoptère d’appui protection, 30 hélicoptères antichar et 20 hélicoptères de manœuvre.

Anonyme a dit…

Un tel système de regroupement représente l’inconvénient majeur de diminuer les capacités aéromobiles des corps d’armée qui ne disposeront plus désormais que d’un régiment d’hélicoptères de combat au lieu de 2 soit 60 appareils dont 30 seulement à vocation antichar et 10 d’appui protection ».

Tiré de votre article, qui a une très bonne suite sur des opérations plus récentes:
http://mars-attaque.blogspot.com/2020/05/operations-motos-dhier-1er-ri-12.html

Il y eut aussi en septembre 1987, la manœuvre franco-allemande Moineau Hardi (Kecker Spatz) en Bavière, compagnie en tête du régiment avec la présence du président François Mitterand et du chancelier Helmut Kohl.

Toute la 4ème DAM se déplaça de 300 km depuis ses bases, et frappa ensuite, détruisant, selon l’arbitrage, une centaine de blindés.

Il y eut une suite avec la manœuvre Damoclès en 1991, emportant la 4e DAM loin de ses bases dans le Poitou.

À ne pas confondre 4e DAM qui a été dissoute et la 4ème BAC créée en 2016:
https://www.forcesoperations.com/4e-bac-nous-restons-engages-et-prets/

Cela se voit que les généraux ont près de 40 ans de service…

Anonyme a dit…



Avec le futur exercice de niveau division "ORION" souhaité en 2023 à 15 000 soldats, on a déjà diminué de moitié:
https://lemamouth.blogspot.com/2021/03/orion-quand-larmee-de-terre-planifie-un.html

Plus réaliste, mais qui en dit long sur l’absence de moyens de l’armée de terre française, qui n’est pas la plus mal lotie des pays européens.

Contrairement à avant, ce sera un boîte privée canadienne qui en fera les scénarios:
http://lignesdedefense.blogs.ouest-france.fr/archive/2021/11/01/exercice-hemex-orion-le-groupe-canadien-calian-va-elaborer-l-22559.html


En attendant, ces dernières semaines, on fait tout un ramdam avec les 24 hélicoptères de l'exercice CORMORAN 21...
https://www.aerobuzz.fr/defense/cormoran-21-lalat-double-la-mise/

Et puis il y a eu les 32 hélicoptères en comptant ceux des espagnols de BACCARAT 2021, sans oublier l'exercice BlackHawk 2021 ou encore Falcon Amarante 2021...

Ça fait de la peine de voir l'armée française dans cet état!



Dans tous ces petits exercices qui se veulent de "haute intensité", si on regarde les hélicoptères de l'ALAT... la moitié effectivement de PUMA et de GAZELLE.
Ça nous rajeunit pas.



Les Etats-Unis se sont engagés avec l'OTAN à défendre l’Europe de l’ouest en 1949 face à la menace communiste.
En 1991, à la dissolution de l’URSS, mettant fin au monde bipolaire, ouvrant vers un monde unipolaire.

Avec la fin de l'URSS et du pacte de Varsovie, la raison d’être de l’OTAN n’existe plus.

Le général de Gaulle avait décidé de sortir la France des organismes militaires intégrés de l’OTAN en 1996 pour ne pas être contraint de suivre les américains dans des aventures extérieures au front européen.
Sarkozy "l'américain" a fait revenir la France dans le commandement intégré du machin.

« Fallait-il conserver l’OTAN, maintenant que la menace militaire qui en avait justifié la création n’existe plus?
L’OTAN doit continuer, tranchent BUSH et James Baker, quitte à lui inventer de nouvelles tâches.

Pour les Etats-Unis, c’est une question de contrôle et de leadership ».

Le président Bush père invente alors de nouvelles tâches à l’organisation, bien éloignées de ses missions originelles. Il faut garder la mainmise sur l’EUROPE.

C’est ainsi que naît l’élargissement imposé de l’OTAN avec des partenariats nouveaux, inévitablement suivie par l'élargissement de l'Union Européenne.

Un élargissement qui précède toujours celui de l’union européenne rendant celle-ci de plus en amorphe et inefficace (bientôt à 36 pays):
https://www?.bruxelles2.eu/2021/05/conference-sur-lavenir-de-lunion-une

Cet élargissement de sa zone d’évolution et sa doctrine offensive soulignent le dévoiement de sa raison d’être originelle.

Les conséquences de l’aventure malheureuse Afghane montre ses limites et les américains souhaite se tourner contre la Chine.
https://www.lemonde.fr/idees/article/2021/10/20/mourir-pour-taiwan-c-est-tres-loin-taiwan-a-l-otan-les-europeens-n-ont-pas-signe-pour-ca_6099134_3232.html


Aspirateur des budgets de la défense, l’OTAN neutralise à son profit les moyens de défense nationaux. En outre, sa complémentarité avec l’union européenne est très loin d’être acquise et son manque de cohérence entame largement sa crédibilité.

Cette mutation de la nature et de son rôle pose des interrogations car la politique de défense française ne s’inscrit plus que dans le cadre Otanien.

Sans compter que dans le principe de l’interopérabilité, la compatibilité de fonctionnement entraîne vers une homogénéité des matériels qui, évidemment, sont tous d’origine américaine.
On le voit à travers les derniers achats des pays européens.


Enfin, paraît-il que l'on va redécouvrir l'eau tiède...
http://mars-attaque.blogspot.com/2021/11/innovation-structures-forces-terrestres-rica-rbca-bfa-regiment.html

Anonyme a dit…

La méthode Coué a été inventée en France:
https://www.forcesoperations.com/preparation-operationnelle-les-deficits-ne-seront-pas-resorbes-avant-fin-2023

Il y a eu un bon papier de la RAND Corporation qui a fait un peu de bruit dans le landernau kaki:
https://www.lefigaro.fr/international/l-armee-francaise-alliee-credible-mais-pour-une-guerre-courte-20210913


C'est sans doute parce "qu'elle n'a jamais lâché" que l'armée de terre française a dû allé aux États-Unis pour réapprendre le B-A-BA lors de l'exercice Warfigther-21 ?
http://lignesdedefense.blogs.ouest-france.fr/archive/2021/04/05/warfighter-21-4-22017.html

Ce n'est pas pour rien que la sémantique militaire va abandonner les termes "haute intensité" pour être plus raccord avec ses réelles capacités, faute de masse critique suffisante:
https://www.meta-defense.fr/2021/07/13/la-garde-nationale-un-format-de-predilection-pour-la-haute-intensite/

Anonyme a dit…

Bon bout d'an à vous!

Passez d'agréables fêtes de fin d'année avec ceux qui vous sont chers et continuez à nous abreuver de bons articles bien troussés!

Pour 2022, nous vous souhaitons le meilleur!!!

FSV/MA a dit…

Abandonner les termes "haute intensité" ?

Anonyme a dit…

"Lorsque les hommes ne peuvent changer les choses, ils changent les mots", ou plutôt le sens de ceux-ci:
https://www.penseemiliterre.fr/vous-avez-dit-haute-intensite-_114248_1013077.html

Si une action de feu est de la "haute intensité", on va pouvoir encore dire que l'on en est capable.


Mais ce n'était pas la signification première et de la demande de subsides idoine (estimée à 3,5 milliards d'euros juste pour l'entrainement ce qui a effaré la représentation nationale de la commission défense, du moins ceux qui étaient présents):
https://www.areion24.news/2020/10/05/leurope-et-la-guerre-le-retour-du-refoule/


Sur la probabilité, en revanche, il semble y avoir consensus:
http://www.societestrategie.fr/actuel-59-concept-de-securite-et-haute-intensite/

D'où le glissement sémantique observé, mais je ne vous apprend rien.

Anonyme a dit…

Extension du domaine de la lutte:
http://lignesdedefense.blogs.ouest-france.fr/archive/2022/01/20/des-troupes-francaises-en-roumanie-22738.html

Anonyme a dit…

Avant le grand barouf autour de l'Ukraine, il était question de renforcer la position française en Estonie et pour le théâtre arctique:
https://www.lalettrea.fr/action-publique_executif/2021/12/21/paris-renforce-sa-presence-militaire-en-estonie-et-dans-le-grand-nord,109712639-art

Du coup, est-ce que ce sera toujours d'actualité...

Anonyme a dit…

Dans les choses simples, il y en a une basique,qui a servi à diminuer constamment et avec vigueur à diminuer nos armées à la taille d'armées-croupions qu'elles sont aujourd'hui:on ne parle pareil à une puissance nucléaire qu'à un pays qui ne l'est pas.
http://www.opex360.com/2022/01/26/les-forces-russes-deploient-des-systemes-de-missiles-iskander-k-lors-dexercices-pres-de-lukraine/


Ce qui n'empêche pas de lui faire la guerre, mais pas frontalement...
https://www.revueconflits.com/perception-et-essence-de-la-guerre-eric-pourcel/

Anonyme a dit…

Pour paraphraser OSS 117, conseiller de Jean-Yves Le Drian au Quai d'Orsay: "on verra lorsqu'il faudra franchir une coupure humide avec quelque chose de lourd"...

Vu le poids de véhicules Scorpion par rapport à leurs prédécesseurs, il va y avoir de vraies problématiques quand au franchissement de coupure humide en l'absence d'infrastructures, y compris sans actions ennemies, mais de gos problèmes certains en "haute intensité"!):
https://twitter.com/ecpa_d/status/1487698360291270660

En Europe, une coupure humide ou un fleuve tous les 15-20 km en moyenne...

Anonyme a dit…

Là où il y a une volonté, il y a un chemin paraît-il...
https://www.forcesoperations.com/un-effort-de-20-a-30-mdse-est-necessaire-pour-se-preparer-a-la-haute-intensite-selon-un-rapport-parlementaire/

Anonyme a dit…

Depuis la fin des guerres de décolonisation et surtout depuis la professionnalisation des armées, nous ne sommes plus capables que d'opérations asymétriques "by design", c'est à dire par nos choix de doctrine et d'équipements.

Retour sur 60 d'OPEX françaises par monsieur Michel Goya:
https://www.revueconflits.com/michel-goya-le-temps-guepards/


Lorsque la bise fut venue, nous voici fort dépourvus.
https://theatrum-belli.com/vers-un-retour-du-combat-de-haute-intensite-dossier-du-g2s-n26/

Heureusement que cela n'arrivera plus jamais...
http://www.societestrategie.fr/actuel-59-concept-de-securite-et-haute-intensite/

https://www.areion24.news/2020/10/05/leurope-et-la-guerre-le-retour-du-refoule/

Anonyme a dit…

Une remarque de monsieur Michel Goya sur l’usure des « matériels majeurs » (véhicules de combat, pièces d’artillerie, aéronefs) est importante sur le théâtre ukrainien.

Au rythme actuel des pertes russes estimées, l’armée de Terre française n’aurait plus aucun équipement majeur au bout de 40 jours.

L'armée française serait à court de munitions bien avant!

Anonyme a dit…

En attendant, il est de bon ton de se moquer des russes pour ne pas s’attarder sur notre propre situation.
https://www.lopinion.fr/international/ukraine-la-russie-reapprend-difficilement-a-faire-la-guerre-a-grande-echelle

Anonyme a dit…

Dire qu’il a fallu la destruction de l’Ukraine pour enfin dire ce que tous savaient: le roi est nu!
https://www.publicsenat.fr/article/politique/munitions-drones-rafale-en-cas-de-guerre-la-france-pourrait-manquer-de-moyens-au

Anonyme a dit…

Soldats, 40 ans de "dividendes de la paix" et de "fin de l'histoire" vous contemplent.
https://www.challenges.fr/entreprise/defense/pourquoi-l-armee-francaise-manque-de-muscle_803655

Anonyme a dit…

Le combat robotisé arrive:
https://www.areion24.news/2021/01/26/munitions-rodeuses-leurope-deja-depassee/

Bientôt labelisé "combat proven":
http://lignesdedefense.blogs.ouest-france.fr/archive/2022/03/16/biden-a-autorise-un-envoi-massif-d-assistance-militaire-a-l-22898.html

Anonyme a dit…

Comme predit par Michel GOYA, après 40 jours de combat en Ukraine, les forces Russes viennent de perdre l'equivalent de la totalité du parc de MBT/EPC Français en Leclerc et du parc Britannique en Challenger 2 (415 chars), ainsi + que la totalité des tubes d'artillerie française(126 pertes).

C'est pas Barkhane ou Sabre.

F de St V a dit…

40 jours donc.
Il reste maintenant à trouver le scénario crédible où les armées françaises auraient à mener une telle opération, et dans les mêmes conditions (armée de l'Air amoindrie, coordination interarmes erratique, etc.).