Attendu par certains, redouté par d'autres, le Livre blanc sur la défense et la sécurité nationale est là. De bonnes idées et de sacrés paris.
Voici quelques points qui ne parleront pas, je laisse cela à d'autres, du montant du budget alloué (le pire, qui n'était pas seulement un repoussoir quoiqu'en dise certains, est, pour le moment, évité; est-ce réjouissant pour autant ?), ni des réductions du contrat opérationnel (alors même que des paris pèsent sur l'atteinte réelle de certains contrats...), ni des, hélas, nouvelles réductions d'effectifs (une unité fermée ne se ré-ouvre pas, dixit le CEMAT).
Une sincère pensée aux personnels de la Défense encore pris dans "une réforme perpétuelle" qui n'en finit pas (34.000 postes lors de la prochaine LPM dont au moins 20.000 nouveaux, c'est 54 fois les 629 licenciements secs de Florange. Et sans broncher...). Sur le coup (en termes de chiffres brutes), l'opposition ne pouvant pas dire grand chose... Soupirs.
Une sincère pensée aux personnels de la Défense encore pris dans "une réforme perpétuelle" qui n'en finit pas (34.000 postes lors de la prochaine LPM dont au moins 20.000 nouveaux, c'est 54 fois les 629 licenciements secs de Florange. Et sans broncher...). Sur le coup (en termes de chiffres brutes), l'opposition ne pouvant pas dire grand chose... Soupirs.
Qu'est ce qu'est le LBDSN 2013 ? D’un nouvel (le dernier ?) essai pour (re)lancer
l'Europe de la Défense à quelques mois du Conseil européen
de décembre 2013 ? D’une priorité mise (une nouvelle fois) sur le renseignement ? De l’Outre-mer mais sans les
moyens (notamment navals) nécessaires ? De la cyberdéfense, déjà pour une
bonne part abordée en 2008, mais avec une nouvelle dimension ? Le premier Livre blanc après notre
retour dans un certain nombre de structures de l’OTAN ? Un peu tout à la
fois, parfois non sans brio, en donnant des impulsions à traduire dans les faits.