Des premiers
tirs ont été réalisés il y a quelques semaines en France par un
démonstrateur qui intègre un fusil laser HELMA-LP
du spécialiste français CILAS sur un tourelleau téléopéré (TTO) T1
Hornet d’Arquus.
Les tirs d'essais ont été réalisés sur des cibles fixes puis mobiles, évoluant à faible
vitesse, à 200 mètres. En 1 seconde, la caméra d'un drone est détruite par le faisceau laser, et en moins de 10 secondes un
micro-drone est neutralisé, le laser attaquant la carcasse puis les
composants électriques à l’intérieur.
L’intégration sur le tourelleau téléopéré se se fait plutôt simplement. Le fusil est fixé grâce au rail Picatinny de l'arme laser. Le pack de production d’énergie est quant à lui installé sur l’arrière de la tourelleau. Avec sa compacité et son poids contenu, aucune modification structurelle n’est nécessaire et la comptabilité est garantie avec les autres éléments du TTO : couronne Galix du groupe Etienne Lacroix pour le masquage, mitrailleuse 12,7 mm de FN Herstal, radar de détection et d'acquisition d’Echodyne installée sur la couronne (qui participe au ralliement automatique de la tourelle), etc. Après une phase de simbleautage, décrite comme "étant une formalité de quelques minutes" pour aligner les organes de visée du tourelleau avec le faisceau laser, l’acquisition de la cible se fait manuellement, c'est à dire via l’opérateur-tireur qui maintient le faisceau sur la cible avec son joystick.Le radar de la tourelle, moyen parmi d'autres pour la détection permet un ralliement automatisé de la tourelle vers la détection primaire, en plaçant ainsi la cible dans le champ de la caméra de visée de la tourelle..