Travailler ensemble, de manière ad hoc, pour garantir le développement de drones de contact (moins de 150 kg) intégrant le meilleur de différentes entités qui aujourd’hui foisonnent en France. Évidence sur le papier, cela ne l’est pas forcément dans les faits, du fait même d’un éclatement de la filière française des drones, et d’une maturité encore relative du marché (côté offre comme côté demande). Mais c’est le pari que tente Thales et un ensemble de partenaires, PME et start-ups, via l’initiative Drone Warfare. L’évolution rapide du besoin demande une forte agilité en développement et en introduction des solutions au sein des forces, le but ultime, en lien avec les autres systèmes utilisés dans la bulle aéroterrestre.
Cet écosystème regroupe différents plateformistes ou équipementiers, ayant des briques d’intérêts : détecteurs infrarouges miniaturisés de Lynred, boules optroniques légères gyrostabilisées de Merio, interfaces standardisées d’Hexadrone… Avec l’appui de Thales, systèmier-intégrateur, sur d’autres points forts : liaisons de données stables et sécurisées, intégration de l’IA embarquée via cortAIx, etc. Quelques focus permettent de mieux comprendre l’intérêt d’une telle démarche, avec des avantages attendus allant au-delà des seuls aspects liés aux drones.