En complément de notre dissuasion nucléaire (notre futur calvaire budgétaire du fait de la renouvellement à venir d'une des 2 composantes et de la rénovation à mi-vie de certains porteurs...), l'intimidation stratégique vise à amener un adversaire à renoncer à initier, développer ou poursuivre une action agressive, en affectant sa détermination par la crainte des conséquences qu'il aurait à supporter s'il persistait dans son entreprise.
Non appelée "dissuasion conventionnelle" pour ne pas venir empiéter sur la rhétorique de la fonction stratégique "dissuasion nucléaire", cette intimidation stratégique offre aux décideurs politiques et militaires des modes d'actions conventionnels progressifs et complémentaires, entre action diplomatique et action militaire, influence douce et emploi de la force via le triptyque : montrer la force / menacer / contraindre (cf. la réflexion doctrinale à ce sujet du CICDE de janvier 2012).