- cortAIx lab : une force de frappe mobilisable de manière transverse sur les sujets certification, qualification, propriété intellectuelle, cybersécurité, et autres, située principalement sur le Plateau de Saclay (donc proche de la partie recherche de la récemment annoncée Agence ministérielle de l'intelligence artificielle de défense (AMIAD) du ministère des Armées) ;
- cortAIx sensors : pour combiner IA, ingénierie système et sciences des matériaux (sur radars, sonars, radios, optroniques...), et répondre au mieux aux problématiques de frugalité en énergie, d’embarquabilité et d’intégration, dès le développement des produits, de la partie software et hardware au sein des capteurs ;
- cortAIx factory : une usine technologique (à Paris, Rennes, Singapour et au Canada) pour l’accélération et la qualification des solutions dans les différents cas d’usage d’aide à la décision, que cela soit en planification de missions, pilotage de drones/robots, Command & Control (jusqu’au C6ISTAR…), etc. ;
L’IA au service des opérateurs radars de la patrouille maritime dès 2025
Dès début 2025, des briques d’IA seront intégrées dans les radars Searchmaster fournis par Thales et installés à bord des appareils de patrouille maritime ATL-2 de la Marine nationale. Un contrat dans le cadre des « Autres opérations d'armement » (AOA), différent de celui de passage au Standard 2 d’une flotte de 18 appareils ATL-2, permet cette mise à jour des radars. Les exigences du client (Direction générale de l’armement / Marine nationale) comprenaient le calibrage automatique et intuitif des radars en fonction des missions (un processus jusque-là fastidieux), la détection plus rapide des cibles d’intérêts dans la masse de données remontées (pour limiter la charge cognitive des opérateurs radars embarqués, grâce à des algorithmes d’optimisation et un apprentissage profond) et le fait que ces radars soient apprenants (en prenant en compte les acceptations ou les refus des opérateurs aux propositions faites, via l’apprentissage par renforcement).