Objectif : Réacquérir une capacité d’action de vive force par voies navigables, dans les zones lagunaires ou côtières pour les forces spéciales terre (FST).
Bilan : Cette capacité est en voie d’être aujourd’hui réacquise en France sur le plan opérationnel. Les compétences industrielles qui la soutenaient pour la fourniture d'embarcations dédiées semblent pour le coup être à nouveau perdues, avec la liquidation judiciaire de la société Pirenn prononcée dans les jours à venir si aucune solution n'est trouvée. Fin regrettable pour cette aventure entrepreneuriale "spéciale" à l’heure de la forte volonté du ministère des Armées de soutenir de telles PME innovantes et tout faire pour qu’une telle mésaventure appartienne au passé.
MAJ 14/10/2019 : après différentes dernières péripèties et recherches de solutions infructueuses, la liquidation judiciaire de l'entreprise Pirenn SAS a été finalement prononcée le 09 octobre par le Tribunal de Vannes. 3 emplois sont concernés. Cette aventure se termine donc pour les concernés. La réalisation des 4 embarcations spéciales opérationnelles, décrites ci-dessous, ne pourra leur être enlevée (ainsi que d'autres réalisations bien réelles). Des vecteurs nautiques qui devraient être projetés sans doute prochainement, signe de la confiance placée dans les équipements... Pour le reste, il n'est pas dit que les compétences de certaines des concernés soient totalement perdues, et ne trouvent pas d'autres cadres d'épanouissement. Et c'est sans doute tant mieux, à l'heure où l'intérêt du combat fluvial ne se dément pas. Loin de là...
MAJ 14/10/2019 : après différentes dernières péripèties et recherches de solutions infructueuses, la liquidation judiciaire de l'entreprise Pirenn SAS a été finalement prononcée le 09 octobre par le Tribunal de Vannes. 3 emplois sont concernés. Cette aventure se termine donc pour les concernés. La réalisation des 4 embarcations spéciales opérationnelles, décrites ci-dessous, ne pourra leur être enlevée (ainsi que d'autres réalisations bien réelles). Des vecteurs nautiques qui devraient être projetés sans doute prochainement, signe de la confiance placée dans les équipements... Pour le reste, il n'est pas dit que les compétences de certaines des concernés soient totalement perdues, et ne trouvent pas d'autres cadres d'épanouissement. Et c'est sans doute tant mieux, à l'heure où l'intérêt du combat fluvial ne se dément pas. Loin de là...
MAJ 24/01/20222 : Préalablement à la liquidation judiciaire de la société, les actifs de cette dernière (designs notamment) ont bien été protégés aux noms des personnes physiques de l'ex-société. Les études, brevets, moules, protocoles, etc. sont quant à eux sanctuarisés, et donc disponibles pour un éventuel redémarrage rapide de la production (avec adaptation possible) en cas de besoin...
A l’origine était un besoin opérationnel
Il y a fort fort longtemps : Utiliser les zones navigables intérieures ou côtières (rivières, deltas, lagunes, lagons, etc.) pour des opérations spéciales (dans les phases de renseignement, infiltration, soutien logistique, action directe, etc.) était un savoir-faire maitrisé par les forces françaises. Notamment durant la Guerre d’Indochine par le Corps Expéditionnaire Français en Extrême-Orient, via les Divisions Navales d’Assaut (DNA) appelées Dinassaut, unités alors rattachées à la Marine Nationale. Au sein des forces terrestres, cette compétence était depuis éclatée (et réduite). Citons par exemple la compagnie de plongeurs offensifs au 1er RPIMa sans moyens satisfaisants pour ce mode d’action, les détachements nautiques en milieu lagunaire ou jungle en Guyane pour les 2 régiments présents (3è REI et 9è RIMa) ou en Côte d’Ivoire (43è BIMa), des escadrons spéciaux ou spécialisées dans l’infiltration avec plongeurs, kayaks et dans une moindre mesure embarcations dédiées (2è escadron du 13è RDP, 3è escadron du 2è RH, etc.), les plongeurs de combat du Génie (PCG), etc.