Au sein des armées, l’innovation n’est pas un but en soi, mais bien une réponse à une finalité opérationnelle. Ainsi il ne s’agit pas d’innover pour innover mais bien d’innover au profit des forces, qui doivent voir les résultats bien concrets des budgets engagés actuellement, notamment via un important mouvement de passage à l’échelle dès lors que les systèmes "innovants" répondent aux besoins. Et pour cela, une des pistes est de s’appuyer sur une politique ambitieuse de démonstrateurs permettant de réaliser de réelles évaluations opérationnelles utiles en termes d’enseignements. Le Quad de Renseignement Furtif (QRF) en est un exemple, alors que les réalisations concrètes dans le domaine peuvent encore parfois manquer, malgré le niveau d’investissement engagé (notamment budgétaire) dans le vaste mouvement d’innovation lancé par l’ensemble des organismes du ministère des Armées depuis quelques années.
Le QRF est un quad de la marque Polaris modèle MV850 modifié avec une propulsion hybride série (avec Range Extenders de rechargement). C’est-à-dire avec une architecture de propulsion où le moteur électrique entraine les essieux, et où le (ou les) moteur thermique entraine un générateur (et non les essieux) alimentant lui même le moteur électrique. Cette hybridation-série permet de garantir 200 km d’autonomie en tout-terrain, dont 30 km environ en électrique, donc en discrétion, et sans modification des vitesses de déplacement (jusqu’à 80 km/h en étant bridé) et des capacités de franchissement. Lorsqu’il est allumé en mode full-électrique (via une simple sélection du mode de propulsion modifiable instantanément), et en étant collé au quad, quasi aucun ronronnement est perceptible. La signature thermique (donc la discrétion par rapport à différents capteurs adverses) est également réduite avec ce mode moins marquant. Le bruit, évidemment notamment de nuit, étant le principal bémol de ce type de vecteur d'intérêt car compact, pouvant porter lourd et étant moins sollicitant en pilotage que les motos, par exemple.
Les modifications réalisées se font avec très peu de perte de charge utile (moins de 20 kg en moins - du fait des batteries - sur les 300 kg d'emport possible par rapport à la version thermique), sur un quad déjà militarisé de 600 kg en ordre de combat, c’est-à-dire avec un châssis renforcé sur les parties basses, des suspensions renforcées par des tiges métalliques pour moins les solliciter du fait de la charge emportée, un treuil... Ce travail de renforcement est réalisé par le distributeur français RPM Défense, point de contact central pour ces produits en France, notamment pour les sujets de maintenance lourde et de fourniture des pièces détachées, et qui jongle avec les priorités parfois capricieuses du fournisseur central quant aux délais d’approvisionnement…
Comme le présente le chef du projet de démonstrateur, "dans un premier temps, nous avons décidé de conserver le châssis actuel ce qui permet de comparer objectivement le QRF avec le quad de dotation. Les équipes des start-up mancelles Furion Motorcycles et Ian Motion l'ont ensuite transformé en 4x4 permanent électrique. Grâce à la batterie intégrée, il permet une approche et une exfiltration furtives sur les plans acoustique et thermique. Afin de disposer d'une autonomie suffisante, le véhicule a ensuite été doté de deux générateurs thermiques qui permettent de recharger la batterie et d'obtenir une autonomie totale de 200 km".
Les modifications réalisées se font avec très peu de perte de charge utile (moins de 20 kg en moins - du fait des batteries - sur les 300 kg d'emport possible par rapport à la version thermique), sur un quad déjà militarisé de 600 kg en ordre de combat, c’est-à-dire avec un châssis renforcé sur les parties basses, des suspensions renforcées par des tiges métalliques pour moins les solliciter du fait de la charge emportée, un treuil... Ce travail de renforcement est réalisé par le distributeur français RPM Défense, point de contact central pour ces produits en France, notamment pour les sujets de maintenance lourde et de fourniture des pièces détachées, et qui jongle avec les priorités parfois capricieuses du fournisseur central quant aux délais d’approvisionnement…
Comme le présente le chef du projet de démonstrateur, "dans un premier temps, nous avons décidé de conserver le châssis actuel ce qui permet de comparer objectivement le QRF avec le quad de dotation. Les équipes des start-up mancelles Furion Motorcycles et Ian Motion l'ont ensuite transformé en 4x4 permanent électrique. Grâce à la batterie intégrée, il permet une approche et une exfiltration furtives sur les plans acoustique et thermique. Afin de disposer d'une autonomie suffisante, le véhicule a ensuite été doté de deux générateurs thermiques qui permettent de recharger la batterie et d'obtenir une autonomie totale de 200 km".
Il s’agit ici donc d'une innovation d’usage avec l’assemblage "innovant" de technologies déjà existantes, souvent issues du monde civil : des batteries (issues de la Formule E) qui se rechargent en une dizaine d’heures sauf si les moteurs à combustion, issus du monde du karting, rechargent aussi ces batteries (via des groupes auxiliaires de puissance) et permettent d’atteindre l’autonomie demandée. Au final, l'architecture retenue est évolutive et "n'importe quelle source d'électricité pourrait remplacer les deux petits générateurs à essence", pour permettre de conserver les avantages de la motorisation électrique : furtivité acoustique, couple, fiabilité, MCO réduit... Sans que cela soit premier, et en étant "basé sur le châssis en dotation, la généralisation [possible] de ce kit de rétrofit pourrait permettre de
recycler les quads thermiques classiques au moment de leur retrait de
service tout en permettant une baisse substantielle de la consommation
d’énergie fossile".
Au-delà des aspects techniques de l’hybridation, il s’agit aussi de souligner l’aspect processus de l’innovation, avec, comme le rappelle le chef de projet, "le rôle non minime de l’Agence de l’innovation de Défense (AID) qui a cru en l’idée de créer un lit de rétrofit hybride-série, a financé le projet [ndlr : pour quelques centaines de milliers d’€] sous la forme d'un projet d'accélération de l'innovation (PAI), et qui a créé un support contractuel souple (et solide à la fois) avec Furion Motorcycles [en tête de file]".
Bien moins de 18 mois seront nécessaires entre l'idée remontée par des militaires du 2ème régiment de Hussards (RH), unité spécialisée en renseignement humain déjà utilisatrice de ce modèle en thermique mais voulant l'améliorer, et la livraison du démonstrateur au régiment début 2024. L'idée a été remontée à la Section Technique de l'armée de Terre (STAT) via le réseau animé au sein des unités par le bureau coordination de l’innovation de l’État-major de l’armée de Terre (EMAT). Dans ce temps-là, et une fois le besoin opérationnel précisé, les études d’architecture ont pu être menées (entre hybridation parallèle - avec un essieu propulsé en thermique et un essieu propulsé en électrique - et hybridation série). Il en a été de même avec l’identification des partenaires industriels, avec des entreprises françaises (Furion Motorcycles et Ian Motion) issues du monde de la moto hybride et de la compétition automobile du cluster Le Mans Tech. Le sourcing a été réalisée, notamment les batteries lithium-fer-phosphate (LFP), réputées moins inflammables, et qui peuvent de plus "être fabriquée en Europe voire en France et qui sont plus facilement recyclables", par rapport aux batteries nickel-manganèse-cobalt (NMC).
Les développements ont été réalisés, ainsi que les essais industriels et techniques, permettant de fiabiliser l’ensemble. Les essais ont pu être réalisés avec l’appui du 2ème régiment d'Infanterie de marine (RIMa), situé dans la Sarthe, via la mise à disposition de son camp de manœuvre, situé non loin des entreprises impliquées. Étaient aussi impliqués les groupements innovation et mobilité - agencement de l'espace terrestre de la STAT, et le BattleLabTerre (BLT), fer de lance de la politique exploratoire technologies/usages de l’armée de Terre.
Les essais opérationnels, selon les cas d'usages du 2è RH, unité spécialisée dans le renseignement humain (avec ou sans contact), seront donc réalisés début 2024. Les spécialistes quads du régiment (qui ne sont plus réunis au sein d'un unique escadron spécialisé, comme auparavant, mais au sein des différents escadrons de recherche pour une meilleure diffusion de la compétence) sont impliqués à un rythme déjà mensuel au projet pour apporter leur éclairage opérationnel, et seront encore plus sollicités pour tirer les enseignements positifs comme éventuellement négatifs des futurs essais. Les forces spéciales françaises regardent également de près les avancées du projet, pour d'éventuels rétrofits de leurs propres machines...
Bien moins de 18 mois seront nécessaires entre l'idée remontée par des militaires du 2ème régiment de Hussards (RH), unité spécialisée en renseignement humain déjà utilisatrice de ce modèle en thermique mais voulant l'améliorer, et la livraison du démonstrateur au régiment début 2024. L'idée a été remontée à la Section Technique de l'armée de Terre (STAT) via le réseau animé au sein des unités par le bureau coordination de l’innovation de l’État-major de l’armée de Terre (EMAT). Dans ce temps-là, et une fois le besoin opérationnel précisé, les études d’architecture ont pu être menées (entre hybridation parallèle - avec un essieu propulsé en thermique et un essieu propulsé en électrique - et hybridation série). Il en a été de même avec l’identification des partenaires industriels, avec des entreprises françaises (Furion Motorcycles et Ian Motion) issues du monde de la moto hybride et de la compétition automobile du cluster Le Mans Tech. Le sourcing a été réalisée, notamment les batteries lithium-fer-phosphate (LFP), réputées moins inflammables, et qui peuvent de plus "être fabriquée en Europe voire en France et qui sont plus facilement recyclables", par rapport aux batteries nickel-manganèse-cobalt (NMC).
Les développements ont été réalisés, ainsi que les essais industriels et techniques, permettant de fiabiliser l’ensemble. Les essais ont pu être réalisés avec l’appui du 2ème régiment d'Infanterie de marine (RIMa), situé dans la Sarthe, via la mise à disposition de son camp de manœuvre, situé non loin des entreprises impliquées. Étaient aussi impliqués les groupements innovation et mobilité - agencement de l'espace terrestre de la STAT, et le BattleLabTerre (BLT), fer de lance de la politique exploratoire technologies/usages de l’armée de Terre.
Les essais opérationnels, selon les cas d'usages du 2è RH, unité spécialisée dans le renseignement humain (avec ou sans contact), seront donc réalisés début 2024. Les spécialistes quads du régiment (qui ne sont plus réunis au sein d'un unique escadron spécialisé, comme auparavant, mais au sein des différents escadrons de recherche pour une meilleure diffusion de la compétence) sont impliqués à un rythme déjà mensuel au projet pour apporter leur éclairage opérationnel, et seront encore plus sollicités pour tirer les enseignements positifs comme éventuellement négatifs des futurs essais. Les forces spéciales françaises regardent également de près les avancées du projet, pour d'éventuels rétrofits de leurs propres machines...
Des patrouilles de recherche de ce régiment étaient encore engagées lors de la phase 4 du récent exercice Orion 2023 avec ce type de vecteurs propulsés en thermique. Avec pour certains, des remorques pour emporter plus de logistique (de l'ordre d'une centaine de kilos supplémentaires en eau, rations, batteries…), permettant la discrétion des infiltrations profondes et la tenue dans la durée (plus de 11 jours consécutifs) des patrouilles. 1 pilote et 1 équipier (servant une arme collective d'auto-défense sur bras articulé, type Minimi) forment traditionnellement les équipages de ces quads. En plus de la fin de la livraison du batch d'une cinquantaine de quads au régiment, des véhicules mères ou nourrices pourraient prochainement rejoindre le régiment pour encore faciliter la tenue dans la durée, notamment lors des missions dans les zones avant des grandes unités (50-500km) et dans la profondeur du dispositif ennemi, avec le rattachement au Commandement des actions dans la profondeur et du renseignement (CAPR).
De plus, atout de l'hybridation, "le QRF génère suffisamment
d’énergie pour explorer les capacités d’emport d’équipements tels que
des systèmes d’information opérationnelle et de communication, des
drones… ou l’alimentation électrique d’un poste de commandement
restreint ou d’une cellule de mise en œuvre" précise l'armée de Terre. Des dernières améliorations techniques sont encore en cours sur certains
éléments de motorisation du démonstrateur, et sur l’équipement du démonstrateur, avec
l’ajout de plaques d'interface universel (type X-Shut) pour un terminal du système
d'information du combat Scorpion (SICS) ou des systèmes de navigation
(type P3TS, par exemple, pour la synchronisation multi-constellations de la géo-localisation).
En cas de satisfaction des besoins opérationnels (notamment en termes de mobilité, de furtivité et de durabilité à l'usage), "reste à travailler avec tous les acteurs pour définir un kit industrialisable et envisager un possible passage à l'échelle", comme le précise le chef de projet de ce démonstrateur. Cela permettra alors de boucler la boucle du développement agile d’une réponse à un besoin opérationnel de discrétion pour les infiltrations et les exfiltrations.
MAJ 1 (08/10/2024) : Les essais du QRF sont à ce jour terminés, les données nécessaires ont été récoltées lors de différentes campagnes, et stockées au sein de la STAT. Ainsi, la logique de démonstrateur a parfaitement jouée son rôle de développement des connaissances sur un sujet neuf : niveau de bruit émis, comportement en déplacement, puissance électrique disponible pour la motorisation et pour des équipements embarqués...
La fiabilisation de la partie électrique de la motorisation est complétement terminée et mature, et la partie thermique l'est quasiment, modulo quelques ajustements bien identifiés qui permettraient de soulager encore certains équipements face aux vibrations des phases de roulage.
La phase d'un éventuel passage à l'échelle est maintenant enclenchée, avec la recherche de partenaires industriels intéressés par le partage des risques incluant la finalisation des développements et le lancement de l'industrialisation (en se basant sur une base déjà existante de quad ou une base neuve).
Des marques d'intérêt ont été émises ces derniers mois par des acteurs hors défense, en France et à l'étranger (dans les secteurs loisirs, agriculture/sylviculture, sécurité...). Du fait de la livraison récente de quads neufs dans les unités françaises, un programme d'acquisition ne devrait pas être lancé tout de suite, le temps de rentabiliser les précédents investissements. Néanmoins, l'intérêt des opérationnels (notamment des forces spéciales ou spécialisées) ne se dément pas mois après mois pour une telle solution... La bonne idée est bien là.
13 commentaires:
Même dans le contexte actuel, le droit est utilisé contre les industriels de l'armement français.
https://www.lemonde.fr/idees/article/2023/11/02/les-entreprises-europeennes-du-secteur-de-la-defense-sont-en-quete-de-financement_6197827_3232.html
Bilbon, business angel
Va-t'on faire durer les VBL dix ans de plus ? On dirait bien même si la version Ultima ne doit pas flotter...
https://www.forcesoperations.com/le-2e-regiment-de-hussards-renoue-avec-le-franchissement-par-vb2l/
Est-ce que cette innovation va toucher d'autres régiments ?
https://mars-attaque.blogspot.com/2021/11/innovation-structures-forces-terrestres-rica-rbca-bfa-regiment.html
Frère Brun
Combattre "léger" comme l'ennemi, on l'a vu au Sahel:
https://mars-attaque.blogspot.com/2020/05/operations-motos-aujourdhui-forces.html
De vielles leçons refont leur retour même dans l'hypothèse à laquelle personne ne croit de "haute intensité":
https://mars-attaque.blogspot.com/2020/05/operations-motos-dhier-1er-ri-12.html
Ou plus sûrement dans nos rues, avec la rubrique "faits divers": les bruits des motocross et des scooters empoisonnent la vie des habitants des "quartiers" avec les rafales de kalachnikov de plus en plus banales et bien plus terribles qu'une vulgaire bagarre.
https://www.arteradio.com/son/61678381/hayat_atia_une_bagarre_dans_les_quartiers_nord
Et c'est pas fini de parler de pédale douce...
https://www.opex360.com/2023/12/24/larmee-de-terre-explore-lusage-technico-operationnel-des-velos-et-des-motos-electriques/
Bilbon, boboland version kakie
L'évolution des drones a sans doute condamné ce métier, même les pays pauvres se dotent d'UAV, contre lesquels les militaires français n'ont rien pour s'en protéger...
https://www.lemonde.fr/international/article/2023/12/26/les-drones-objets-de-convoitise-de-toutes-les-armees-d-afrique_6207800_3210.html
Viser le très performant et négliger l'expérience du monde agricole en voie de disparition en France ?
Voir ce commentaire de "Sempre en Davant" sur un autre site de défense:
"Il existe trois sortes de motos tout terrain : cross / enduro / trial et peut être une quatrième les rallye-raid.
A considérer leur caractéristiques il y a trois motos pour aller vite, faire le kéké sauter etc… et une moto pour passer partout la trial.
D’ailleurs historiquement le trial n’était qu’une façon d’éprouver les motos en leur faisant emprunter toute sortes d’itinéraires.
L’anatomie des machines se différencie donc : trois ont des grands débattement de suspension et les transferts de masse qui vont avec. La trial seule est plus basse et propre à permettre de mettre le pied au sol.
Il me semble qu’on se trompe d’engin! Il ne s’agit pas de faire le joli cœur à Bercy entre la clim et les masseuses.
La motorisation peut avoir deux emplacements : dans le cadre ou dans la ou les roues. Avoir le moteur dans le cadre permet d’avoir une transmission avec des changements de rapports : ce qui implique une chaîne de l’entretien, des pannes.
Ce qui est amusant c’est que nous avons déjà l’expérience avec la SX8 qui ne fut pas que la moto de « la non bataille » héliportée au 1éRI, mais aussi celle de l’éclairage dans la guerre du Golfe.
Dans le premier cas elle était trop lourde pour être facile a charger dans l’hélico en plus de la question de la charge utile.
Dans le second elle éclairait le chemin parcouru à la suite des VAB qui ne parvenaient pas à suivre les 30B2 du 4éme RD.
Il faut donc distinguer : les motos des escadrons de circulation routières c’est autre chose… c’est pas non plus le carrousel des motards de la garde.
Que demander à un engin d’infiltration?
D’être portable avec sa charge utile par son équipage d’un seul pax au pire en deux fardeaux.
De pouvoir progresser dans la bouillasse à coup de botte sans que le pilote accumules les chutes.
S’il y a des VTTistes dans les commentateurs ils auront remarqué que la principale limite à la pratique c’est la neutralisation de la machine par la boue et la poussière. L’apparition des Gravels rigides est logique : les pannes de transmissions suffisent à limiter le rayon d’action. Pas besoin de suspension pour prendre la voiture pour aller chez le vélociste pour…
Alors quoi?
Alors on part d’un draisienne en ajoutant une deuxième roue motrice. On envisage du quad voire de la remorque motrice pouvant être laissée sur place avec les servants d’une arme : mitrailleuse, mortier, missile ou anti drone… Si le nombre de servant est réduit et que la vulnérabilité à la contre batterie est réduite c’est un coup au but!
Et pour suggérer une base de départ https://urbanglide.com/categorie/bike-120-pieces-detachees/ Oh… une roue avant motorisée adaptable… Et si on avançait au lieux de faire de longues gerbes de boues en massacrant le terrain et en réveillant toute la contrée?
Ce qu’on ne peut soulever seul est trop lent même si ça roule à 300 en labo!
Une commande moteur au pouces d’est plus facile qu’une poignée tournante… moins il y a de pièces moins il y a de pannes… les scooters à trois roues et le quadricycles ont déjà été inventés… ‘comme les lames en fibre de verre pour la suspension des corvettes ce qui prendrait pas de place sous un mini fardier)…
Faut "penser agricole", pas Paris-Dakar.
Voire même scooter pour handicapé : https://www.afiscooters.com/mobility-scooters/afiscooter-se/ cet engin a des capacités tout terrain surprenantes, pourtant il est archaïque à souhait. Le concept repris avec des composites et des batteries moderne devrait même pouvoir être rendu amphibie…"
"Plus d'emport avec un tracteur léger voire micro, une remorque… Passons.
Un draisienne électrique adaptée ira plus vite dans la bouillasse même si sa vitesse max n’est que de 40km h qu’une GSXZZRVFR 2800+ qui roule à 408kmh après qu’on lui ait balayé la piste adaptée qu’il faut construire…"
Bilbon, le petit recopieur.
Le cyclo tout terrain des gendarmes franchi des pentes à 40%...
https://lignesdedefense.blogs.ouest-france.fr/archive/2024/01/20/dans-le-finistere-la-gendarmerie-teste-le-cyclo-electrique-t-24375.html
Bilbon, influenceur pour brêles électriques
Les drones tueurs redonnent de la masse à des armées qui n'ont pas les effectifs.
Avec une espion nommé smartphone dans toutes les poches qui permet de faire beaucoup mieux...
https://www.forcesoperations.com/la-france-entre-surprises-et-lacunes-sur-le-combattant-numerique/
L'artifice de la ROHUM, qui a depuis la professionnalisation cherché sa place bancale dans l'ordre de bataille français et l'entretien de son auto-satisfaction, il faut tourner la page...
https://lignesdedefense.blogs.ouest-france.fr/archive/2024/03/18/drones-ukraine-24492.html
Cela promet donc de d'étendre considérablement le domaine conflictuel sur la surface de la Terre.
Bilbon, souriez vous allez être neutralisé!
Sur le ROHUM, c'est soit bien mal connaitre un cycle de renseignement, ou prendre une situation pour une généralité...
C'est la fin de la Brigade RENS, se transformant en CAPR pour le 2eme RH:
https://www.forcesoperations.com/grand-duc-2024-decollage-reussi-pour-le-commandement-des-actions-dans-la-profondeur-et-du-renseignement/
D'autres régiments rejoindront "la 19eme brigade d'artillerie".
Je me demande bien où va passer le 28 GG...
Camille.
le 28ème GG va rejoindre la brigade génie.
Effectivement, merci beaucoup!
https://lignesdedefense.blogs.ouest-france.fr/archive/2024/02/01/la-brigade-du-genie-bgen-24400.html
Cmille.
La guerre froide a été riche en tactiques de renseignement d'origine humaine.
C'est un métier où il faut être humble: 20 ans plus tard, certains sont tombés de leurs chaises en voyant ce que savait d'eux la STASI:
https://www.secrets-de-la-guerre-froide.com/erich-mielke-episode-2-1
La difficulté terrible de ce type de renseignement a accouché des énormes investissements nécessaires aux autres formes d'acquisition de renseignement, par des moyens technologiques de plus en plus performants.
https://geointblog.wordpress.com/2023/02/05/quand-les-etats-unis-surveillaient-lurss-et-la-chine-avec-des-ballons-espions/
Avec les moyens militaires actuellement disponibles depuis l'espace/le ciel ou permis par les moyens électroniques , on parle de "transparence du champ de bataille".
Ce qui fait que le renseignement d'origine humaine est un domaine encore plus difficile qu'hier...
Boomer
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