Trop lourd et trop encombrant, sauf peut-être en défensive et de nuit. La reine des batailles française est bien contrainte à une sévère cure d'amaigrissement, en plus d'une réflexion innovante sur la modularité, pour retrouver des marges d'efficacité. Le constat évoqué par des militaires du 8ème RPIMa sur le système d'arme FELIN en combat, à pied ou motorisé, en localité est à ce sujet sans appel. Rien de fondamentalement non connu (quoique...), mais un rappel et une synthèse.
Ayant commencé à le recevoir fin 2011 le système FELIN, le 8ème RPIMa (Castres) a eu l'occasion de l'utiliser en zone urbaine en opérations extérieures (l'année dernière à Bangui) comme au centre d'entraînement Cenzub (Sissonne), pour des évaluations ou des expérimentations. Une expérience qui permet d'amasser quelques avis frappés du coin du bon sens sur son utilisation.
Comme cela a été vu en Afghanistan sur des terrains plus ouverts mais plus escarpés, la modularité (le fait de choisir parmi les fonctions - agression, communication, observation - pour des configurations à mieux définir) est bien ce qui sauve le système pour combler certains défauts.
Faisant des choix (et choisir, c'est renoncer...), les configurations panachées au sein du groupe de combat d'infanterie permettent donc de garantir un allégement et donc un rythme important, et dans la durée, aux opérations. Cela se fait au prix parfois de choix drastiques, comme l'abandon de la fonction communication (et le recours à la voix) en offensive, avec les éléments stockés dans les VAB (rincés ou la version Ultima, les VBCI et, peut-être, les VBMR autour de 2018...).
Le gilet pare-balles et le gilet de combat (qui, bien que non évoqué, dans la prochaine version, devraient être fusionnés en un seul gilet) se révèlent être des armures encombrantes pour ses hoplites numériques, entravant les mouvements lors de passage d'obstacles, où il est carrément nécessaire de se déséquiper pour les passer (avec en plus des câbles fragiles qui s'accouchent). Enfin, certains éléments du système, mal dessinés, et cet engoncement en viennent à gêner le tir.
Néanmoins, dans certaines phases, en défensive (donc avec moins de dynamisme) et surtout de nuit, la plus-value des moyens d'observation peut pleinement être exploitée (capacités de détection lointaine, tirs plus efficaces avec les lunettes infra-rouge ou les optiques de vision déportée, etc.).
Néanmoins, dans certaines phases, en défensive (donc avec moins de dynamisme) et surtout de nuit, la plus-value des moyens d'observation peut pleinement être exploitée (capacités de détection lointaine, tirs plus efficaces avec les lunettes infra-rouge ou les optiques de vision déportée, etc.).
Comme axes d'amélioration, les militaires évoquent l'emploi d'appareils de type "Smartphones" (avec des suivi de signaux GPS plus robustes et redondants pour supporter le cloisonnement urbain), plus efficaces que certains terminaux spécifiques (pour les connaisseurs : SITEL, SITCOMDE, etc.). La fluidité du commandement et la circulation de l'information, via la numérisation, n'en seront que meilleures.
La modularité doit encore être améliorée, permettant notamment le port d'un gilet pare-balles et de combat pour emporter certains équipements supplémentaires (boussole, carnet, pince, etc.). Enfin, au-delà des versions en cours de dotation déjà modifiées par rapport aux versions initiales, un effort sur le poids est encore nécessaire. Il est question d'un gain de 2 à 3 kilos à court terme, notamment via un allégement des batteries.
Un jour peut-être, le combattant avec FELIN (plus ou moins 15 kg d'équipements) pèsera le même poids qu'un combattant sans FELIN doté lui de son gilet pare-balles et de sa musette pleine... Cela serait déjà un 1er pas, peut-être franchi après 2015...
Vaste chantier en plus de celui la réorganisation en cours de la fonction combat débarqué pour définir le modèle du régiment d'infanterie 2016, expérimentation d''ailleurs menée jusqu'à la fin de l'année par le 8ème RPIMA avec le 1er régiment de Tirailleurs (Epinal).
L'objectif est de préserver le pion de base "la section d'infanterie" (cette "priorité stratégique nationale", cf. 1, 2 et 3) tout en jouant sur le regroupement ou non des appuis (via une réduction des effectifs des compagnies de combat et un renfort des compagnies d'appui, où à l'inverse, le renforcement des compagnies de combat et la disparition des compagnies d'appui).
La modularité doit encore être améliorée, permettant notamment le port d'un gilet pare-balles et de combat pour emporter certains équipements supplémentaires (boussole, carnet, pince, etc.). Enfin, au-delà des versions en cours de dotation déjà modifiées par rapport aux versions initiales, un effort sur le poids est encore nécessaire. Il est question d'un gain de 2 à 3 kilos à court terme, notamment via un allégement des batteries.
Un jour peut-être, le combattant avec FELIN (plus ou moins 15 kg d'équipements) pèsera le même poids qu'un combattant sans FELIN doté lui de son gilet pare-balles et de sa musette pleine... Cela serait déjà un 1er pas, peut-être franchi après 2015...
Vaste chantier en plus de celui la réorganisation en cours de la fonction combat débarqué pour définir le modèle du régiment d'infanterie 2016, expérimentation d''ailleurs menée jusqu'à la fin de l'année par le 8ème RPIMA avec le 1er régiment de Tirailleurs (Epinal).
L'objectif est de préserver le pion de base "la section d'infanterie" (cette "priorité stratégique nationale", cf. 1, 2 et 3) tout en jouant sur le regroupement ou non des appuis (via une réduction des effectifs des compagnies de combat et un renfort des compagnies d'appui, où à l'inverse, le renforcement des compagnies de combat et la disparition des compagnies d'appui).
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