Découvrir ou redécouvrir que Versailles accueillait dans les années 30 l’Ecole Militaire de l’Air, bien avant Salons-de-Provence.
Qu’une Ecole du Chemin de Fer, à vocation militaire, y était installé à la fin du 19ème siècle.
Que la STAT (Section technique de l'armée de Terre) avec le développement en 2016 et 2017 d'un ballon léger de soutien expérimental pour la surveillance depuis l'altitude s'est inscrite dans une longue tradition d'expérimentation de ballons captifs au sein de compagnies de Génie au 19è.
Qu’en 1921, le Grand Prix interallié du Championnat de Tanks, on dirait aujourd’hui l’European Tank Challenge, se déroulait non pas en Allemagne, mais sur le plateau de Satory.
Qu’une Ecole du Chemin de Fer, à vocation militaire, y était installé à la fin du 19ème siècle.
Que plus d’un modèle du système Gribeauval, matériel genèse de la standardisation industrielle, sera testé au 18ème siècle non loin du Château de Versailles sur les champs de tirs attenants.
Que, comme aujourd’hui, des délégations officielles parfois exotiques se pressent sur le plateau de Satory pour découvrir les dernières innovations produites par l’industrie de Défense française, comme ce rare officier japonais venu avant la 1ère Guerre mondiale découvrir le canon de 75 mm modèle 1897 et son avant-train servant à tracter le canon et recevoir les caisses à munitions.
Qu’avant son entrée en service notamment sur VBCI, plus d’un personnel de la STAT (Section technique de l’armée de Terre) se souvient des résidus dorés laissés sur ses vêtements par les tirs de fumigènes des systèmes GALLIX.
Que la STAT (Section technique de l'armée de Terre) avec le développement en 2016 et 2017 d'un ballon léger de soutien expérimental pour la surveillance depuis l'altitude s'est inscrite dans une longue tradition d'expérimentation de ballons captifs au sein de compagnies de Génie au 19è.
Qu’en 1921, le Grand Prix interallié du Championnat de Tanks, on dirait aujourd’hui l’European Tank Challenge, se déroulait non pas en Allemagne, mais sur le plateau de Satory.
Que le PAPOP de GIAT Industries, prototype pour "Polyarme-polyprojectile" - pesait 18kg, et a été, heureusement pour les avant-bras des combattants d’aujourd’hui, abandonné.
Que pour les besoins de la réflexion, des prototypes de véhicules parfois très innovants sont étudiés, avant de parvenir à des produits finaux plus "prudents"... Il n'y aura pas de lance-drones sur les chars Leclerc modernisés...
Jusqu’au 9 décembre, une exposition retrace 350 années de présence militaire dans le domaine de l’armement à Versailles et ses environs, des casernes des gardes royaux et des arsenaux aux différentes entités militaires et industrielles présentes aujourd’hui : STAT, SIMMT, Nexter (principal sponsor de l'exposition), Arquus, GIGN, GBGM, etc. Des concepteurs/producteurs aux utilisateurs finaux…
Pour le connaisseur, certains documents et objets ne manqueront pas d’attirer le regard et l’attention, et tous pourront découvrir la richesse du patrimoine militaire de cette région.
- Espace Richaud - 78 boulevard de la Reine (Versailles) ;
- Du mercredi au dimanche, de 12h à 19h ;
- Tarif unique : 5€ / gratuit pour les moins de 26 ans.
Autour de l'exposition :
- Publication d’un hors-série du magazine Guerres & Histoire, partenaire média (9,50 €)
- Cycle de cinq conférences à l’Université Inter-Âges de Versailles, d’octobre 2018 à février 2019 ;
- Exposition complémentaire À la découverte du patrimoine militaire de Versailles, aux Archives municipales (1, avenue de Paris – 78000 Versailles), du 15 septembre au 8 décembre 2018 (entrée libre, mercredi, vendredi et samedi de 14h à 18h) ;
- Parcours urbain dans le patrimoine architectural militaire de Versailles (lancement à l’occasion des Journées européennes du patrimoine, les 15 et 16 septembre).
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