L'Alliance Géostratégique est heureuse de vous présenter le premier numéro de ses cahiers. Ouvrage de plusieurs membres d'AGS, et gardant cette pluralité d'horizons et d'opinions qui caractérise AGS, ce cahier vise à apporter sa modeste contribution aux actuels débats sur les solutions du devenir des armées en période de fortes restrictions budgétaires.
Cet ouvrage est la preuve bien concrète que les cultures du papier et du numérique sont plus faites pour se rencontrer que se concurrencer. Et cela toujours au service d'un fourmillement intellectuel indispensable qui ne prétend pas détenir LA vérité, tout au moins une vision et une aide potentiellement utile.
Présentation de l’éditeur :
Hier, la guerre était une activité de luxe et risquée. Rien n’a changé ou presque. Ce « presque » est ce qui a été nommé « les guerres low-cost ».Un site dédié à la présentation du cahier est ouvert. Vous y trouverez toutes les informations nécessaires et les modalités pratiques pour le commander. Et pour ne pas négliger l'interaction avec les lecteurs qui caractérise l'aventure AGS, n'hésitez pas à nous faire part de vos commentaires au sujet de cette nouvelle brique géostratégique.
Outre l’affrontement des volontés, la guerre est aussi un transfert de richesses et une extraordinaire destruction de ressources. Il devient aisé de comprendre que des stratégies et des tactiques low-cost puissent être mises en oeuvre pour dépenser moins et gagner plus. Les organisations non étatiques, par la force des évènements et des ressources, se sont adaptées selon cette logique.
Et si progressivement le politique ne pouvait plus se permettre de sacrifier des hommes pour des opérations militaires qui ne sont plus systématiquement soutenues par la population ?
La technologie réellement maîtrisée et suffisante pourrait permettre de baisser les coûts dans de nombreux domaines, en réservant les hautes technologies aux domaines permettant d’avoir une supériorité presque certaine, au moins pendant quelques années.
Le coût de la guerre est soumis au filtre médiatique, à l’effet potentiellement très amplificateur. L’émergence de la guerre au sein des populations s’avère à la fois un des « symptômes » du déclin provisoire du concept d’État, au plan international, et de la limitation des moyens financiers et humains nécessaires pour mener une guerre industrielle de grande ampleur.
L’adaptation demeure une alternative au déclin relatif ou absolu de forces armées ne disposant plus des moyens de mener une guerre industrielle coûteuse dans la durée.
Au-delà de pistes de réflexions, ce recueil explorant l’idée de low-cost appliqué à la défense pose l’équation particulièrement difficile à résoudre : « Comment conserver l’essentiel, sans négliger la préparation de l’avenir ? »
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